Tu peins un tableau apocalyptique d'endroits où je ne mets jamais les pieds, peut-être même moins que toi, en faisant croire que j'inverse les places de l'ennemi et de l'allié (qui pense sérieusement que je les identifie moins bien que toi et y vois des copains ? Penses-tu une seule seconde que je place mon intérêt de leur côté ?), et tu ne réponds pas aux arguments : nombre quasi-infini des voies d'approvisionnement, choix des caractéristiques du logement, dépendance vis-à-vis des dérivés pétroliers (non seulement les véhicules, mais ça marche avec quoi les fameux groupes électrogènes ?) DEJA MAINTENANT donc des liaisons largement islamiques/mafieuses et bien pires que les 25 km qui séparent le centre de Paris des terres agricoles et des forêts, dépendance des campagnes vis-à-vis d'intervenants extérieurs au moindre pet de mouche DEJA MAINTENANT ?

La seule personne de ma famille proche qui est morte de la guerre l'a été lors de l'exode parce qu'à la campagne, même quand il n'y a pas de combats, il n'y a pas d'insuline et elle était diabétique.
Une journée de pendaisons à Tulle, c'est en une seule journée, sur une population peu nombreuse, 10% des fusillés du Mont-Valérien en 3 ans pour toute la population de l'Île-de-France. Si tu ajoutes les fusillés du champ de tir de Balard, j'ajouterai Oradour. Ou Ascq.

Oui. Pour deux millions d'habitants, il y a 5 réservoirs d'eau à Paris...
https://www.eaudeparis.fr/des-reservoir ... ocker-leau
Dans ma petite maison dans la prairie, j'ai un puits à 5 mètres de ma porte, au cas où elle ne coulerait plus au robinet..
Si on peut se passer théoriquement de nourriture pendant 2 à 3 semaines, pour l'eau, c'est deux à trois jours maximum..
L'autonomie et la résilience, c'est en campagne, pas à la ville...
Mais tout ça, c'est un détail, quand on prend conscience que Paris est entouré par des millions de rastaquouères agressifs, maintenus à distance par un petit cordon de flics...

Courriel reçu en juillet d'une amie qui habite dans une assez grande (et vraiment civilisée) ville de l'ouest/sud-ouest, ça c'est leur vie en période de paix : "Pour les urgences chez nous, nous avons interdiction de nous y présenter en personne, on doit d'abord appeler le 15 qui nous dit si oui ou non notre situation relève d'une urgence, ils préviennent ensuite les urgences de notre arrivée et à ce moment on peut s'y rendre.

Sinon nous avons des urgences dans une clinique privée qui sont ouvertes du lundi au vendredi de 9h à 17h30 on peut y aller pour de petits trauma : entorse, suspicion de fracture, blessure profonde …"
Sans remboursement intégral bien sûr, mais ça ce n'est que le second effet Kiss Cool, en période de guerre on s'en b...

Elle est tombée de l'armoire quand je lui ai dit qu'ici, quand quelqu'un est blessé, on le soigne, et vite, sans tergiversation, conversation téléphonique préalable et formulaire E 412 sur papier bleu, pas celui sur papier gris on vous a dit !!!
Vu qu'elle a, notamment, autant de gosses que moi, cette différence lui parle.

Déjà ce n'est pas le cas de tout le monde (tu y as fait gaffe quand tu as cherché en campagne comme j'ai fait gaffe aux angles de vision, à l'environnement humain et technique et à d'autres choses quand j'ai cherché en ville, nous ne sommes représentatifs ni l'un ni l'autre), ensuite tu as raison sur le fait que la quasi-totalité des gens seront dépendants des réservoirs, mais pour ma part je connais des cours d'eau potable à proximité et suis capable de traiter assez correctement l'eau

Vos débats me rappellent ce film :
https://explicationdefilm.com/2015/11/22/take-shelter/
version légèrement modifiée pour virer l’écriture dite "inclusive"

En 1940, la plupart des victimes civiles l'ont été sur les routes de l'exode. Comme disait mon grand-père (né en 23) "entre avoir le choix d'avoir foutu le camp en ayant la terreur des Stukas et se faire rattraper par les Boches seulement 50 km plus loin, qui ont exigé fermement mais poliment de rester sur les bas-côtés puis de faire demi-tour et rentrer dans nos foyers, pillés par les Français en déroute - civils et militaires -, ou de rester à la ferme, le second eût été meilleur."*

Conclusion, en cas de chaos ceux qui s'en sortiront sont ceux qui garderont leur tête et ne céderont pas à la panique de la fuite, que ce soit à Paris ou à la campagne.

*: Néanmoins, il ne pouvait savoir que dans certains départements comme la Somme les nazis massacrèrent des dizaines de villageois restés dans leurs foyers. Département de la Somme où il n'y avait plus un seul gendarme fin juin 1940, tous ayant reçu l'ordre de se replier.

C'est plein de bon sens Briard.
Un complément cependant : dans la Somme en 40, les Français ont massacré aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_ ... %20kiosque. "lieutenant (...) clairement sous l'influence de l'alcool" : pas de doute, c'est français.
"Le fondateur et dirigeant du mouvement d'extrême-droite flamand Verdinaso, Joris Van Severen, et son secrétaire, Jan Ryckoort, sont ainsi exécutés, ainsi que le conseiller communal communiste de Saint-Gilles, Lucien Monami, des Italiens antifascistes, des Juifs allemands et hongrois, et des espions nazis, allemands et belges." Et un Canadien, et un juif tchèque arrêté parce qu'il savait parler allemand... Et une femme, exécutée parce que la police belge n'avait pas réussi à attraper son gendre...
L'un des tueurs a une rue à son nom à Abbeville, où il a exécuté des otages.


A part ça, au sujet des espèces : je viens de regarder l'excellent dialogue de 2 heures entre Jean Sévillia et Jean-Pax Méfret chez "Les éveilleurs" au sujet de la guerre d'Algérie. Jean-Pax y raconte que les rapatriés n'avaient, au sens exact, pas un centime, parce qu'ils étaient arrivés avec leurs espèces de la banque d'Algérie et que celles-ci n'ont pas été reconnues en métropole.
Là encore, c'est du de Gaulle, cf. discussion en cours sur un autre topic.
Ca charge d'une émotion particulière les tombereaux de monnaies algériennes des dernières années qu'on trouve dans les tas de vrac, comme les billets de la fin de la Russie tsariste.
Fidèle à lui-même, le général de Gaulle, après avoir ruiné intégralement les réfugiés français, a adopté la solution socialiste de leur offrir une aide sociale issue des impôts des métropolitains, plutot que reconnaître temporairement une valeur à leurs économies issues du travail. Les réfugiés même prévoyants sont ainsi devenus, en une journée, des assistés sociaux intégraux.

Je connaissais ce massacre. Combien d'exécutions sommaires, de viols ou de rapines pendant cette période ?

La paranoïa de la 5ème colonne...
Les bonnes sœurs belges qui chaussaient du 43...
Le chant du coucou souvent entendu avant in bombardement allemand. Légende ou réalité ?