Outre la désindustrialisation, la disparition du contrat social ( la semaine dernière j'ai lu que la police serait partiellement privatisée, mais bizarement les impôts ne baisseront pas....) on nous annonce aujourd'hui une autre alternative à la crise de la dette qui n'est pas forcément meilleure que Weimar 2.0 tout bien réfléchi....
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Grande Bretagne : le gouvernement envisage d'émettre des obligations d'au moins 100 ans
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Le gouvernement envisage d'émettre des obligations à échéance d'au moins 100 ans, voire des obligations perpétuelles, afin de profiter des taux historiquement bas, rapportent mercredi les médias britanniques.
Le ministre des Finances George Osborne devrait profiter de la présentation du budget le 21 mars pour lancer une consultation sur l'opportunité d'émettre ces titres de longue durée. Dans le cas d'obligations perpétuelles, seuls les intérêts devraient être remboursés au fil des ans, jamais le capital.
L'objectif est de réduire les coûts de refinancement et d'isoler le pays du risque de nouvelles instabilités sur les marchés.
"L'idée est que ces obligations à super long terme permettraient au gouvernement de verrouiller le niveau historiquement bas des taux d'intérêt pour une très longue période", affirme la BBC. "Si l'obligation a du succès auprès des investisseurs, les futurs gouvernements paieraient moins d'intérêts dans l'avenir".
Les émissions britanniques bénéficient actuellement de taux pouvant descendre à 2%.
Le projet devrait être finalisé lorsque le Premier ministre David Cameron sera rentré d'une visite de trois jours aux Etats-Unis, actuellement en cours, mais ne pas être inscrit au budget présenté la semaine prochaine.
Le Royaume-Uni a déjà émis des obligations perpétuelles, la dernière fois au lendemain de la Première guerre mondiale, ou encore au XVIII siècle, qui sont toujours actives mais l'inflation a réduit leur poids sur les finances publiques à un niveau négligeable. Il émet également des obligations à long terme, jusqu'à 50 ans soit le double de ce que font de nombreux pays européens.
"La récompense est que les intérêts de la dette seront plus bas pour les contribuables au cours des prochaines décennies. C'est une chance pour nos petits-enfants de payer moins que ce qu'ils auraient du", a relevé une source non identifiée au ministère des Finances.
Une hausse de 1% du rendement des obligations se traduirait par 20 milliards de livres supplémentaires de la charge de la dette d'ici l'exercice fiscal 2016/17, selon des chiffres que devrait annoncer la semaine prochaine le Comité pour la responsabilité budgétaire (OBR), organisme indépendant.
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