rialto a écrit:
D'ailleurs, une daubasse est tellement décotée qu'on n'achète même pas le business sous-jacent : on achète les actifs de l'entreprise, ses bâtiments, ses usines, ses stocks, ses matières premières, sa trésorerie, à un tarif "discount". Généralement, son cours ne peut plus tellement baisser, sauf mauvaise gestion évidemment, mais c'est pour ça qu'il faut une très grosse diversification.
Ce cours peut atteindre subitement zéro en cas de faillite...
En cas de faillite, les richesses que tu indiques (actifs, bâtiments, usines, stocks, etc.) sont vendues pour payer les fournisseurs et les salaires ; tous les créanciers sont prioritaires sur l'actionnaire. Il me semble bien que, le plus souvent, il ne reste rien pour les actionnaires.
Certes, tu dis "sauf mauvaise gestion". Mais une entreprise, surtout en période de récession, peut être acculée à la faillite sans qu'il s'agisse à proprement parler de mauvaise gestion : concurrence exacerbée, perte de quelques clients, hausse du prix de revient sans pouvoir augmenter les prix, etc. Au bout d'un moment l'entreprise est étranglée.
Il me semble que si on vise des "daubasses" (le mot est quand même évocateur), il faut aussi envisager le risque de faillite, donc de perte sèche pour l'actionnaire.