1er janvier, passage à l'euro, l'once vaut: 316€, après conversion dans cette nouvelle "fiducerie".
En fait, on s'est contenté de diviser son prix par 6,5 et des brouettes, non ?

Alors, pour un terrien comme moi que les théories économiques laissent perplexe, où est l'erreur si je me dis que pour retrouver une " valeur fiduciaire" équivalente, eh ben faut attendre que l'once affiche un prix de 316 x 6,55, soit à la louche 2070, en zeuros.

Cà doit être complètement khon comme raisonnement, çà c'est pas grave, mais ce qui m'intéresserait c'est qu'on m'explique pourquoi ???

Je ne comprends pas ton raisonnement, il n'a jamais été dit que l'once d'or devait retrouver la valeur absolue qu'elle avait en Francs avant 2002, mais en €. En vertu de quoi ?

Je pense qu'il voulait juste souligné la mort en valeur absolue de l'euro / franc.
D'un euro à 6.56 on passera à une parité 1/1 en 10ans.

C'est tout.

Au final ça ne change rien mais ça te fait plaisir de constater cela et bien tant mieux.

Même si il est vrai qu'il y a eu en 10 ans une augmentation de l'inflation en 10 ans, on est encore loin de la parité 1/1 malgré ce que beaucoup de monde raconte.

Personellement je ne paye pas mon croissant du matin 3 € et je n'aurai jamais pu acheter une voiture neuve 10 000 Francs avant 2002.

Je suis du même avis.

Après si ça arrive ce peut être du à:
- l'augmentation du cours de l'or
- Perte de valeur de l'€ à cause de l'inflation par exemple

En fait, je crois ( chui même pas sûr.... ) que je fais l'hypothèse inverse: tu peux toujours " tripatouiller " la monnaie fiduciaire, c'est peine perdue et les "vraies valeurs" ( on peut penser que l'or en est une !) s'étalonneront toujours dans le même ordre de grandeur.
En clair, même si t'as changé le nom de l'unité pour la diviser par 6,5, on reviendra au même niveau, à un moment ou à un autre. En sesterces, en pois chiches ou en assignats, un gramme d'or est toujours un gramme d'or!

Enfin, c'est juste une idée, mais je vois que çà peut faire débat et c'était le but.

Ah oui j'avais oublier l'histoire de l'or "va-po-ri-sé" par fusion à l'intérieur des tours, d'une température équivalente à celle de la surface de notre astre du jour.

C'est Lavoisier qui doit en faire une tête dans sa tombe.

C'est ce que j'explique aux gens. Les maisons n'ont pas doublé de prix en 10 ans, c'est juste que les 150k€ qu'il fallait avant pour en acheter une n'ont plus de valeur, et que pour acheter la même maison avec les mêmes briques et le même emplacement, il faut désormais 300k€. Comme la baguette qui coutait 40 cents et qui en coute 80 maintenant...
J'exagère un peu, car c'est un peu plus complexe que cela car le crédit à pas cher a motivé la demande et donc les prix, mais le facteur principal reste l'inflation, à mon avis.

Pour l'immobilier ce n'est pas de l'inflation, c'est une bulle qui s'était créée avec l'aide des effets de levier des taux particulièrement bas et de l'allongement de la durée des prêt.

Le prix normal de l'immobilier a toujours été lié aux revenus de la population (cf : Friggit). Le fait que les prix ont doublé sans que les salaires n'augmentent significativement est la preuve de l'existence d'une bulle.

D'autant plus que dans le même temps les loyers, bien qu'ayant augmenté, n'ont pas évoluer à la hauteur des prix de vente/achat. Ce qui veut dire que chaque fois que les prix d'achat d'immobilier augmentait, la rentabilité de cet achat diminuait. L'augmentation des prix de l'immobilier n'était donc corrélé à rien de logique. D'ou bulle.

Les taux bas et l'allongement de la duré des prêts on certes contribué à l'augmentation des prix mais assez faiblement.
Ce qui à surtout augmenté dans le prix du logement c'est le foncier (+80% depuis 1998). Ca résulte des effets pervers des PLU & co.