Ce qui suit est un dialogue entre Charles de Gaulle et Alain Peyrefitte, alors son ministre de l’Information. En le lisant, on ne peut s’empêcher de penser à la situation actuelle de l’Europe. Le Marché commun a laissé la place au Marché unique et à l’euro, mais les arguments des partisans de l’intégration n’ont pas changé…
- De Gaulle : Le Marché Commun, il n’y a en fait que deux ans qu’on a commencé à le réaliser. Or notre expansion industrielle remonte à bien avant deux ans. L’expansion industrielle allemande, italienne, de même. Ceux qui racontent des histoires sur les bienfaits incomparables de l’intégration européenne sont des jean-foutre.
- Alain Peyrefitte : Le traité de Rome n’a rien prévu pour qu’un de ses membres le quitte.
- De Gaulle : C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! » Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça.______________________________________________
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http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/Et ça c'est délicieux ... aussi !!!
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