Une petite remarque : la progression du cours de l'or a toujours été exponentielle.
Simplement, elle pouvait plus que raisonnablement apparaître linéaire quand le cours a commencé sa progression au tout début des années 2000, puis, les cours ayant fortement augmenté, cette approximation linéaire a du céder la place à une croissance géométrique, et enfin, nous en sommes rendus au point où l'approximation d'une croissance géométrique ne peut elle-même plus suffire, le rythme de croissance apparaissant clairement exponentiel.

Ce genre d'erreur est le plus souvent bénigne, du moins tant que l'on demeure dans le domaine de validité de l'approximation retenue, linéaire ou géométrique. Mais lorsqu'on se retrouve aux limites de l'approximation géométrique, voire linéaire (cf. les fourchettes d'Andrew notamment), on court le risque de passer à côté de quelque chose de fondamental. A méditer très rapidement pour les nouveaux...
NB : J'insiste, on retrouve absolument partout ce genre d'approximations, notamment pour l'étude de la formation des vagues qui repose sur des équations différentielles étudiées à grands renforts d'approximations
linéaires et qui de ce fait passent totalement à côté des phénomènes (quantiques) qui conduisent à la formation de vagues scélérates lorsque la mer commence à s'agiter furieusement. On peut d'ailleurs s'amuser à
imaginer ce que ce concept donnerait appliqué au cours de l'or.
