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L’or en phase terminale.
Plusieurs économistes célèbres, de nombreux sites plus ou moins sérieux, ont voulu nous faire croire à la montée ininterrompue du cours de la relique barbare.
Ces mêmes analystes, qui ont incité de braves épargnants à investir dans du métal déjà bien trop cher, illustrant leurs propos par la célèbre courbe qui retrace les différentes phases d’une bulle, parlaient jusqu’à peu des célèbres 3 phases, la 3e étant la phase mania, l’envolée finale.
Pourtant, les investisseurs avisés savent très bien que « les arbres ne montent pas jusqu’au ciel ».
L’or n’est pas en phase 1. L’or n’est pas en phase 2, ni 3.
L’or est en phase terminale.
L’or est un des cancers qui a plombé l’économie.
Les acheteurs d’or physique, en immobilisant une partie (souvent bien trop importante) de leur capital dans du métal ont contribué activement à la morosité de la reprise économique.
Tous ces lingots, toutes ces rondelles, certes jolies mais qui bientôt ne vaudront plus rien, ont été accumulées par des épargnants à qui l’on a fait croire qu’ils allaient s’enrichir de façon considérable, qu’ils allaient faire partie des gagnants de cet énorme transfert de richesses qui allait s’opérer.
Ils auraient mieux fait de partir en vacances. De se goinfrer dans les restaurants. De se faire plaisir.
Leur « investissement » aurait été doublement profitable. Pour leur bien-être et pour la relance de l’économie. La consommation.
Ils pourront se consoler en racontant à leurs petits-enfants qui joueront à la caissière avec leur or sans valeur que ces piépièces « ont valu une petite fortune pendant quelques mois ».