l'édifice tout entier repose sur la confiance que nous accordons à nos dirigeants

On se rappelle que pendant la campagne des présidentielles chez nous, la dame H. avait ostensiblement refusé de dire bonjour (Guten Morgen) à notre Holland national.

Merkel intransigeante met en garde contre la médiocrité en Europe


BERLIN - La chancelière allemande Angela Merkel, très attaquée en particulier en France pour sa défense à tous crins de la rigueur, a réagi vivement vendredi en déplorant le manque de confiance en zone euro et en mettant en garde contre la médiocrité.

Mme Merkel a déploré devant la fédération des entreprises familiales un manque de confiance entre les acteurs de la zone euro, qui ne peut être résolu qu'en s'attaquant aux racines de la crise, à savoir l'endettement et les écarts de compétitivité.

Il y a un faux débat qui est apparu, opposant la croissance et la rigueur budgétaire. C'est n'importe quoi, a-t-elle tempêté.

Mentionnant le prochain sommet du G20 au Mexique, elle a martelé, comme elle l'avait déjà fait la veille, que l'Allemagne ne se laissera pas convaincre par des solutions rapides comme les euro-obligations ou l'introduction d'un fonds commun de garanties bancaires en Europe.

Le danger des propositions précipitées de mutualisation de la dette est d'occulter les divergences de puissance économique entre les pays en nivellant les taux d'emprunt des Etats, a-t-elle averti. Celui qui occulte cela finit dans la médiocrité. Et la médiocrité ne doit pas devenir l'étalon en zone euro, s'est emportée Mme Merkel, très applaudie.

Elle a égratigné au passage la France, appelant à observer l'évolution du coût du travail en France et en Allemagne, une manière de louer les efforts de réformes faits par l'Allemagne, et l'avantage de cette dernière en terme de compétitivité.

Il n'y aura pas de bonne union économique et monétaire sans union politique, synonyme d'abandon de souveraineté, a-t-elle par ailleurs affirmé, ajoutant: je ne peux pas vouloir des euro-obligations et refuser tout contrôle sur les budgets nationaux.

Elle a rappelé qu'elle plaidait pour un contrôle budgétaire beaucoup plus strict en zone euro, permettant à la Cour européenne d'invalider des budgets nationaux déséquilibrés, mais cela ne (plait) pas à certains Etats.

Le futur de l'Europe se décide dans ces prochains mois, dans cette année, a conclu Mme Merkel.


(©AFP / 15 juin 2012 12h17)

On se rappelle que pendant la campagne des présidentielles chez nous, la dame H. avait ostensiblement refusé de dire bonjour (Guten Morgen) à notre Holland national. Elle avait mm donné un coup de pouce, ne serait-ce que par déclaration et intention, à son adversaire.

Du coup, le FH a rendu la pièce de sa monnaie à la dame H.: il a reçu en grandes pompes (des Weston) les copains socialo allemands. La pilule a été amère pour la dame H. Mais comme disait l'ex., quand on décroche un direct, il faut s'attendre à un retour. C'est fait.

Du coup, c'est commencé à tourner au vinaigre. Car ce qui est en jeu, c'est les élections allemandes de 2013.

D'un autre côté, les allemands savent bien que s'ils tirent trop sur la corde, hé bien l'€ et tutti quanti, ça risque de fiche le camp. Or, ils font leur beurre justement avec l'€ et l'€urope: plus de 60% de leurs exports sont vers les pays de l'€urope. Faudra bien que les autres vivent pour que eux puissent survivre. Sinon, macache pour tt le monde. Mais ça, la dame H. fait semblant de ne pas le voir.

C'est un bras de fer qui est engagé. Et la Dame H. n'est pas tellement en bonne position.

Inflate or die.

Les Allemands sont culturellement pour la rigueur , et les choses ordonnées. Si on les emmerde trop, ils vont se barrer