aussi sur Zh, pas mal de graphes en tout genre, style quantité de lait achetée avec une once d'or au fil des ans ...

amha le meilleur graphique c'est la corrélation entre taux d'intéret réel et % d'hausse de l'or page 51.

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Summers and Barsky explain that the Gibson Paradox does indeed exist. They also say that it’s not connected with nominal interest rates but with real (meaning after-inflation) interest rates. The catch is that the paradox only works under a gold standard. Once the gold standard is gone, the Gibson Paradox fades away.

It’s my hypothesis that Summers and Barsky are on to something and that we can use their insight to build a model for the price of gold. The key is that gold is tied to real interest rates. Where I differ from them is that I use real short-term interest rates whereas they focused on long-term rates.

Here’s how it works. I’ve done some back-testing and found that the magic number is 2% (I’m dumbing this down for ease of explanation). Whenever the dollar’s real short-term interest rate is below 2%, gold rallies. Whenever the real short-term rate is above 2%, the price of gold falls. Gold holds steady at the equilibrium rate of 2%. It’s my contention that this was what the Gibson Paradox was all about since the price of gold was tied to the general price level.

Now here’s the kicker: there’s a lot of volatility in this relationship. According to my backtest, for every one percentage point real rates differ from 2%, gold moves by eight times that amount per year. So if the real rates are at 1%, gold will move up at an 8% annualized rate. If real rates are at 0%, then gold will move up at a 16% rate (that’s been about the story for the past decade). Conversely, if the real rate jumps to 3%, then gold will drop at an 8% rate.
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Source

L’or est marié aux taux : oubliez tout le reste - 12 nov 2010 par Marc Mayor

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Scrutez les taux
Quand le taux court, en termes réels, est inférieur à 2%, le cours de l’or progresse ; à l’inverse, un taux supérieur à 2% fait reculer le métal jaune. Et l’once reste stable quand le taux demeure à 2%.

Un regard dans le rétroviseur à l’aide d’un backtest permet de constater que l’once varie beaucoup plus vite que le taux court réel; huit fois plus vite, pour être plus précis. Ce qui signifie que si le taux court réel s’écarte d’un point de pourcentage du niveau clé de 2%, l’or évolue de huit fois cet écart sur une année.

Voici l’équation
En clair, si le taux court affiche 1% en termes réels, l’once progresse de 8% en rythme annualisé; si le taux d’intérêt est de 0%, le métal jaune bondit de 16% par an. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé au cours des 10 dernières années. Ce lien fonctionne également dans l’autre sens: si le taux court monte à 3%, l’or recule de 8% par année.

Bien sûr, ce modèle n’explique pas l’intégralité des variations du cours de l’once depuis la nuit des temps ; toutefois, il est très conforme à la réalité des 15 dernières années et la même dynamique semble avoir animé les 15 années précédentes, mais avec d’autres ratios que le rapport de 1 à 8.
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Six conclusions découlent de ce modèle :
♣ Un : l’or n’est pas lié à l’inflation, mais aux taux d’intérêt réels à court terme.
♣ Deux : quand les taux réels sont bas, le prix de l’or peut progresser rapidement, très rapidement.
♣ Trois: quand les taux sont élevés, l’once peut reculer tout aussi vite.
♣ Quatre : le métal jaune n’a pas et ne devrait pas avoir de corrélation avec les marchés actions.
♣ Cinq : les taux bas vont probablement le rester pendant une longue période.
♣ Six : le cours de l’or est avant tout politique et il suffirait que les banques centrales remontent leurs taux pour que l’once s’écrase.

Source

Théorie reprise par Marc Mayor :