Aurions-nous passé un cap hier?

Visiblement, les annonces de la Fed n'ont plus d'impact, ni sur les indices, ni sur les métaux. Donc tout est intégré, pricé (taux bas, liquidités à gogo,etc...)
Le chômage US n'ira pas sous 6.5 %, sinon ça cassera le système. De même l'inflation devra être de plus en plus biaisée pour rester sous 2.5%
Alors que reste-t-il pour justifier une hausse des indices alors que les vrais indicateurs sont rouges vifs (pauvreté, baltic dry index,etc...) ? PLus rien sauf les gains sur les bonus des banquiers.
Celà suffira-t-il, ou le marché va-t-il enlever ses lunettes roses?
Je parie que le manque d'impact de la réunion d'hier annonce une grosse gamelle sur les indices, car il n'y a plus rien à attendre côté Fed, plus de munitions.
De même les métaux risquent de souffrir ponctuellement, avant de monter pour les vraies raisons, c'est à dire la chute programmée des monnaies traditionnelles, et les taux réels négatifs.
ça va bientôt secouer...Wait and see!

http://www.agoravox.fr/actualites/econo ... mie-127409



http://www.agoravox.fr/actualites/econo ... ume-117432 La monnaie : résumé par A Holbecq

Ce qui est grave c'est que les hommes politiques restent passifs et complices d'un système qui privilégie de sauver les banques et les actionnaires au lieu de servir ceux qui les ont mis en place, cad. le peuple. Le seul moyen qu'ils ont trouvé pour faire croire que tout ne va pas si mal en ce moment c'est de favoriser la montée des marchés actions.

Un vieux truc retrouvé dans mes liens ...
2009, on parle déja des M1, M2, M3 ... on vois que le trou c'est creusé a une vitesse vertigineuse !.
http://www.claudereichman.com/articles/ ... vagues.htm

Pour les M1 et M2 on les retrouve ici :
http://www.forecasts.org/m1.htm

Pour se rendre compte :
l'indice M1 étant la masse des dollars en circulation aux Etats Unis
l'indice M2 étant la masse des dollars en circulation dans les pays appartenant à la zone dollar
l'indice M3 étant la masse des dollars en circulation dans le monde

M1 OK, M2 OK, M3 pas OK pas trouvé les valeurs ...

Pour tes définitions de M1, M2 et M3, j'ai un gros doute.

A Wikikiki, la définition est :
-M0 appelée aussi base monétaire ou monnaie centrale représente l'ensemble des engagements monétaires d'une banque centrale (pièces et billets en circulation, avoirs en monnaie scripturale comptabilisée par la banque centrale).
-M1 correspond aux billets, pièces et dépôts à vue (515 000 000 000 de billets et de pièces en 2000 dans la zone euro).
-M2 correspond à M1 plus les dépôts à termes inférieurs ou égaux à deux ans et les dépôts assortis d'un préavis de remboursement inférieur ou égal à trois mois (par exemple, pour la France, le livret jeune ou le CODEVI, les livrets A et bleu, le compte d'épargne logement, le livret d'épargne populaire...).
-M3 correspond à M2 plus les instruments négociables sur le marché monétaire émis par les institutions financières monétaires (IFM), et qui représentent des avoirs dont le degré de liquidité est élevé avec peu de risque de perte de capital en cas de liquidation (ex : OPCVM monétaire, certificat de dépôt, créance inférieure ou égale à deux ans).
-M4 correspond à M3 plus les Bons du Trésor, les billets de trésorerie et les bons à moyen terme émis par les sociétés non financières.

oups le trillion c'était annualisé

http://lachute.over-blog.com/article-re ... 17609.html
où il est question de masse monétaire, étalon or et inflation


lire aussi
http://lachute.over-blog.com/article-re ... horComment

Mon avis, mon misérable avis.

Ben Fed a depuis longtemps théorisé un truc:
La politique monétaire, c'est comme la baignoire qui se vide par le bas, et qui se remplit par le robinet du haut.
Donc, si le rythme du remplissage est égal au rythme du vidage, il n'y pas de souci. Le niveau reste égal. On peut à la limite accepter un décalage de 5% ou plus ou moins, en fonction des opportunités.

Mais si le trou du bas (excusez cette expression équivoque) s'élargit et que le vidage s'accélère, il faut être prêt à réagir sur le robinet du haut. Là le décalage peut bien devenir plus important, et surtout incontrôlable.

Bref, un blème de CM2 (le CM2 de mon temps, cela va de soi). hummm...

Diarrée ou constipation ?

telle est la question...

Sauf que cette analogie hydraulique-là n'est pas la plus pertinente. En substance, l'eau (la monnaie) injectée dans le système ne disparaît pas dans le fond de la baignoire ou de l'évier. Je verrais plutôt le système financier comme un circuit hydraulique avec des chutes, des écluses, des pompes, et tout un système de retenues artificielles (les comptes en banque) où l'eau est aspirée via des pompes plus ou moins puissantes (la capacité individuelle à gagner de l'argent), et peut en être relâchée à tout moment en ouvrant les vannes (le carnet de chèques, la carte bleue, un ordre de virement électronique,...), l'eau tombant alors par gravité.

Et comme des quantités d'eau toujours croissantes ont tendance à être captées dans les innombrables retenues artificielles à la disposition des différents acteurs, les banquiers centraux luttent contre l'assèchement des canaux de ce gigantesque circuit hydraulique en injectant des quantités d'eau toujours croissantes. Toute la question est de savoir ce qu'il se passera lorsque tous ces particuliers et ces entreprises qui disposent de gigantesques retenues d'eau privatives commenceront à relâcher l'eau qu'ils ont captée dans le système (et non, les banquiers centraux ne disposent pas de pompes aspirantes qui permettraient de parer à ce genre de situation).

Ceci en remarquant que les quantités d'eau ainsi retenues représentent largement plus de dix fois la quantité d'eau nécessaire au fonctionnement du système hydraulique. Et là, un bête calcul de dynamique des fluides nous dit que pour une section de tuyauterie donnée, le produit Vitesse de circulation du fluide x Pression (inflationniste) est constant. D'ailleurs, c'est bien pour lutter contre les fortes pressions déflationnistes qui s'exercent à l'heure actuelle sur le système (beaucoup de gens ayant mémorisé le principe que le cash est roi en période de crise, eh bien ils accumulent le cash) que les banquiers centraux injectent autant de liquidités dans le système, à un rythme toujours croissant.