6.5 % d'augmentation du temps de travail, gel des salaires en 2013, 7500 suppressions de postes d'ici 2016, en échange du maintien de l'activité.

Certains s'en réjouiront, disant que l'industrie va repartir.
Je vois plutôt un accord historique signant la fin d'une époque, avec la résignation des salariés acceptant la baisse de leur pouvoir d'achat. Mais ont-ils le choix?
ça va faire date, et il y en aura d'autres...

et le pire : ça se passe sous un gouvernement "de gauche"....

La fin d'une époque, en effet... le début du recul social, au bénéfice de ceux qui ont le plus de "pouvoir", celui de faire du chantage à l'emploi.

Pour la défense desdits salariés, je pense toutefois que les français n'accepteraient pas le type de coupe sociale qui a été faite en Grèce.. sans explosion sociale majeure. C'est un avis, que d'autres peuvent ne pas partager.

N'est-ce pas suite à un accord des syndicats?
Si oui, je ne vois pas pourquoi ça choquerait la masse populaire, car les syndicats ouvriers sont bien en place pour protéger leurs intérêts, non?
Donc, si la vis fait un jour bien mal là où je pense, les syndicats nous trouveront bien une pilule pour nous faire avaler le tournevis avec.

la préoccupation majeure des syndicats est actuellement de garder le contrôle de leur base, et c'est de plus en plus difficile.
C'est l'un des risques d'une explosion sociale inévitable à mon sens. (je n'ai pas dis souhaitable).

Les syndicats français ressemblent beaucoup à des mafia, surtout la CGT d'ailleurs, il suffit de voir leur façon de faire dans l'édition et chez les dockers.
Le gouvernement actuel leur a même voté une immunité sur mesure.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/0 ... -senat.php

Tu m'ôtes les mots de la bouche. Je connais des salariés d'entreprises à syndicat unique qui craignent nettement plus leur syndicat aux pratiques mafieuses (flicage dans la vie privée, intimidations "physiques") que leur employeur.

De toute façon, c'est on ne peut plus logique.

Le syndicalisme qu'on connait aujourd'hui a accompagné les dérives que l'on connait également.

S'il faut changer le système, il faut également changer le syndicalisme. Celui qu'on connait aujourd'hui est à bout de souffle et s'accroche sur ses acquis avec de la surenchère, toujours plus.