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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 15:20 
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Droits d’option : La France refuse désormais aux 170.000 résidents français travaillant en Suisse le droit de souscrire à une assurance santé privée.
11 novembre 2013 - Par Gaspard Koenig @Gaspard2012

Avec une modestie inaccoutumée, l’Assemblée Nationale vient de mettre fin à un traitement de faveur insupportable en refusant de proroger le droit d’option dont bénéficiaient les 170.000 résidents français travaillant en Suisse. Depuis les années 60, ceux-ci pouvaient en effet souscrire à des assurances santé entièrement privées, une situation formalisée en 2002 sous le nom de « droit d’option ». Ils subissaient ainsi la torture morale de devoir choisir eux-mêmes entre la généreuse sécurité sociale, synonyme de solidarité et d’efficacité, et les ignobles régimes privés cherchant la rentabilité à tout prix.

Hélas, dès que, par inadvertance, l’Etat accorde au citoyen l’usage de son libre-arbitre, ce dernier a une fâcheuse tendance à l’exercer. C’est ainsi que 90 à 95% des frontaliers ont opté pour les contrats d’assurance libres. Ces travailleurs égoïstes et mesquins, indignes des combats menés par leurs aînés, ont calculé que les tarifs privés, oscillant de cent à deux cent cinquante euros par mois, leur revenaient deux ou trois fois moins cher que la sécurité sociale.

Comment, vous indignerez-vous à juste titre, la santé n’est-elle pas gratuite en France, grâce à ce merveilleux système de soins que le monde entier nous envie ? Les frontaliers ont eu l’audace de regarder combien, sur leur feuille de paie, les cotisations sociales leur coûtaient, et d’estimer que cet argent pourrait être utilisé à des fins antisociales, telles que consommer ou épargner.

Il était donc temps que le gouvernement mette bon ordre à ces abus. En cette époque de délire ultralibéral où Bruxelles menace chaque année davantage le monopole de la sécurité sociale, comment tolérer que certains privilégiés payent moins cher pour de meilleurs soins, sans participer aux déficits nationaux ? Le droit d’option disparaîtra donc au 31 mai 2014. Grâce à ce coup de maître, estiment Pierre Moscovici et sa collègue de la Santé, l’assurance maladie pourra récupérer de 100 à 300 millions d’euros par an, qui lui permettront de continuer à payer avec largesse les frais de taxi des Français enrhumés.

Les travailleurs frontaliers, endoctrinés par l’étranger, contaminés par le goût du lucre helvétique, n’ont pas accueilli leur réintégration forcée dans la sécurité sociale avec l’enthousiasme de rigueur. De nombreux comités contre-révolutionnaires se sont formés pour protester. Une dizaine de milliers de mauvais patriotes venus du Doubs, de Savoie, du Jura ou du Haut-Rhin ont marché dans les rues. Une pétition réactionnaire vient de réunir près de 70.000 signatures. Le ministre de l’Economie lui-même, digne représentant de la souveraineté populaire, a dû annuler le mois dernier une visite à Maîche, dans sa propre circonscription, de peur des groupuscules extrémistes.

Espérons surtout que la révolte ne s’étende pas, et que les citoyens ne commencent pas à réclamer des « droits d’option » à tort et à travers, en choisissant leur propre régime de santé, de retraite ou d’assurance-chômage. Ils auraient trop à y gagner, et l’Etat trop à y perdre.

Gaspard Koenig préside le think tank GénérationLibre.

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 15:57 
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ETF : alerte sur la liquidité du marché des fonds indiciels en Europe
Par Rejane Reibaud | 12/11 | 06:00



Plus de 80 % des échanges des fonds cotés indiciels ont lieu en dehors des Bourses.
Les fournisseurs s'inquiètent de la fragmentation du marché.
ETF : alerte sur la liquidité du marché des fonds indiciels en Europe

Image


Y aurait-il un problème de développement du marché des ETF (« exchange traded funds ») en Europe ? Alors que ces fonds cotés, chargés de répliquer un indice, jouissent d'une très forte croissance depuis leur apparition il y a douze ans, leurs promoteurs sont insatisfaits. Les échanges sur les ETF ont en effet lieu à plus de 80 % en dehors de la Bourse, c'est-à-dire en OTC. Que s'est-il passé pour que les Bourses soient à ce point boudées ? Pavé dans la mare, le 8 octobre, iShares (groupe BlackRock), le plus grand fournisseur mondial, a même annoncé qu'il allait coter des ETF sur la plateforme alternative Chi-X, concurrente directe des plateformes traditionnelles comme Nyse Euronext, afin « d'améliorer la liquidité du marché ».
Un marché trop fragmenté

Dans la pratique, un fournisseur d'ETF a potentiellement affaire à 22 bourses en Europe, contre deux ou trois aux Etats-Unis. Si aucun d'entre eux ne s'est amusé à coter les ETF sur toutes ces places, un ETF peut tout de même être coté sur cinq à six bourses différentes. Du coup, il est très difficile de consolider les opérations de vente et d'achat sur un même ETF en un clin d'oeil. Cela empêche un institutionnel qui voudrait passer un ordre d'un gros montant de voir instantanément la liquidité de l'ETF, et les ordres d'achat et de vente en cours. En outre, une cotation a un prix, variant de 5.000 à 10.000 euros, selon les spécialistes. Sachant que 4.861 cotations d'ETF sont recensées, cela représente plusieurs millions d'euros de frais pour les opérateurs, qui les répercutent sur les clients. « Tous ces phénomènes créent des frictions », reconnaît Pedro Fernandes, responsable du développement des ETP (« exchange traded product ») en Europe chez Nyse Euronext.

« Les coûts de traitement pour les intermédiaires sur les Bourses traditionnelles sont élevés. Du coup, ils réalisent des transactions OTC, c'est-à-dire de gré à gré. Le problème est que ces transactions ne sont pas reportées aux Bourses et que, par conséquent, la liquidité réelle des ETF n'est pas affichée », explique Olivier Paquier, directeur SPDR ETF pour la France. « Aux Etats-Unis, tous les ordres doivent passer par la Bourse pour des raisons de transparence. En Europe, ce n'est pas une obligation et les institutionnels préfèrent utiliser le marché OTC », explique Benoit Sorel, directeur institutionnel d'iShares France.
Un potentiel ralenti

Conséquences, après 12 ans d'existence, le marché européen n'a pas enregistré la croissance potentielle qu'il aurait pu avoir. « Au départ, les européens s'étaient dit qu'ils pouvaient exporter tel quel le modèle américain, largement utilisé par la clientèle des particuliers. Pour ce faire, il paraissait plus adapté de coter les ETF sur les bourses pour donner un maximum de possibilités aux investisseurs individuels. Mais 10 ans plus tard, on se rend compte que le résultat est mitigé, le modèle ayant sous-estimé l'importance du marché de gré à gré », explique Ludovic Djebali de Source. Les volumes sont décevants. Le marché européen reste près de 4 fois plus petit que celui des Etats-Unis alors même qu'il y a autant de fournisseurs et même plus de produits. C'est aussi un marché d'institutionnels. Ils représentent 75 % des encours contre 15 % pour les particuliers. Or ces derniers ont fait exploser le marché aux Etats-Unis.
Des solutions diverses

L'accord que iShares a signé avec Chi-X fait partie des diverses solutions adoptées par les acteurs. Seulement deux ETF seront toutefois cotés en Europe dans une poignée de jours. L'objectif est de voir si les investisseurs sont séduits.

Si Chi-X sera ouverte à tous les autres fournisseurs, ces derniers ont, cependant, commencé à adopter d'autres solutions. La première a été de réduire le nombre de produits listés. Deutsche Bank, cet été, en a par exemple rayé 36 de la cote, soit l'un des plus importants mouvements de « délisting ». iShares-BlackRock a aussi fait des mouvements similaires, le plus souvent en éliminant les produits les plus petits et ayant peu de mouvements.

Les fournisseurs sélectionnent, en outre, davantage les places de cotations lorsqu'ils créent de nouveaux ETF. Arrivé seulement en 2009 en Europe, Source a, par exemple, réservé ses cotations à deux places : Londres pour les cotations en dollars et livre sterling puis Xetra (Allemagne) pour les fonds libellés en euros. « Nous avons rajouté la Suisse depuis, mais c'est un cas particulier qui permet d' offrir un accès simplifié à une clientèle ayant des contraintes spécifiques », explique Ludovic Djebali. De même, Lyxor cote ses nouveaux fonds essentiellement sur Nyse Euronext et à Londres.

Enfin, des solutions sont apportées par d'autres acteurs, en premier lieu desquels les Bourses. « Certaines bourses comme le LSE ont mis en place un système de reporting des ordres OTC, ce qui a pris des années », explique Ludovic Djebali. La plate-forme de trading Tradeweb a également eu un développement spectaculaire grâce à un système de reporting et négociation des opérations de gré à gré . « Les clients institutionnels et professionnels sont de plus en plus nombreux à utiliser ce type de plateforme qui participe à l'amélioration de la liquidité des ETF en Europe », assure Ludovic Djebali. Une étude de Ernst and Young a montré que si ces problèmes structurels étaient résolus, le marché européen pourrait doubler dans les cinq prochaines années.
Réjane Reibaud


http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 628113.php


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 17:10 
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http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... llite.html

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JP Morgan et HSBC sont les deux banques qui risquent le plus la faillite

latribune.fr | 12/11/2013, 8:07 - 385 mots
Le Conseil de stabilité financière vient de publier sa liste de banques dont il estime le risque systémique. Plus elles sont placées haut dans la liste, plus elles vont devoir prévoir des réserves financières importantes en sus de celles imposées par l'accord de Bâle III.

Des banques dont la faillite ne pourrait même pas être tolérée... HSBC et JP Morgan vont se voir dans l'obligation de constituer des réserves de fonds propres encore plus importantes par le Conseil de stabilité financière (CSF) (Financial Stability Board) en raison de leur taille et de leur influence. En tête de liste des banques dont le risque de faillite est jugé systémique, ces deux établissements bancaires vont devoir - à partir de 2016 -, détenir un "matelas" de 2,5% de fonds propres "durs" supplémentaires sur la base des actifs pondérés du risque, en plus des 7% imposés à toutes les banques dans le monde d'ici 2019 dans le cadre de l'accord de Bâle III.
BNP Paribas devra constituer un matelas supplémentaire de 2%

Le but de cette surcharge est d'assurer que les contribuables n'auront pas à financer le sauvetage de ces banques. De la même façon, d'autres banques se verront imposées des "matelas" à la hauteur du risque qu'elles représentent. Ainsi, Barclays, BNP Paribas, Citigroup et Deutsche Bank ont été placées dans la catégorie qui se verra imposer une surcharge de 2%.

De leur côté, Bank of America, Credit Suisse, Goldman Sachs, Crédit Agricole, Mitsubishi UFJ, Morgan Stanley, Royal Bank of Scotland et UBS se verront imposer une surcharge de 1,5%.

Enfin, les banques devant détenir un "matelas" supplémentaire de 1% sont Bank of China, Bank of New York Mellon, BBVA, Groupe BPCE , Industry and Commercial Bank of China, ING, Mizuho, Nordea, Santander, Société Générale, Standard Chartered, State Street, Sumitomo Mitsui, Unicredit et Wells Fargo.
Une nouvelle liste en novembre 2014

Cette nouvelle classification vient d'être publié par le CSF dans le cadre de l'actualisation annuelle de sa liste des banques dont le risque est systémique au niveau mondial. Cependant, aucune des 29 banques figurant sur cette liste n'entre dans la catégorie qui se verrait imposer un "matelas" de 3,5% de fonds propres supplémentaires. En revanche, bon nombre de celles qui y figurent ont déjà constitué des matelas correspondant aux seuils qui s'appliquent à elles, voire supérieurs.

La liste que publiera le CSF en novembre de l'an prochain déterminera quelles sont les banques qui devront effectivement se conformer aux nouvelles règles de surcharge à partir de 2016.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 17:35 
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Dantec a écrit:
Si les CRS pouvaient y mettre autant de cœur contre les dealers des cités, ce serait une bonne chose.


si seulement on les laissait y aller...

je me souviens de ce reportage où le journaliste demandait au CRS "mais vous n'entrez pas dans la cité ?"et celui-ci répond "non, c'est pas que nous ne voulons pas mais nous avons pour instruction de ne pas rentrer dans la cité."

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"si vous voyez un banquier suisse sauter par la fenêtre, sautez derrière lui, il y a de l'argent à gagner"


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 18:02 
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zephyr a écrit:
Dantec a écrit:
Si les CRS pouvaient y mettre autant de cœur contre les dealers des cités, ce serait une bonne chose.


si seulement on les laissait y aller...

je me souviens de ce reportage où le journaliste demandait au CRS "mais vous n'entrez pas dans la cité ?"et celui-ci répond "non, c'est pas que nous ne voulons pas mais nous avons pour instruction de ne pas rentrer dans la cité."


Pour ce qui est du 11/11, je me sens très mal à l'aise de ces sifflets, de ces huées. Qui auraient pu et dû attendre la fin de la cérémonie et le dépôt de la gerbe pour s'exprimer. Un lourd silence préalablement, voire le dos tourné avant la cérémonie, aurait été plus décent, et plus efficace. L'hystérie d'excités ne peut que les desservir.
Et je comprends parfaitement la colère du petit prof lunettard qui a fait le buzz et le Petit journal d'hier soir.

Le 11 novembre, le 8 mai, un minimum de décence s'impose, malgré qu'on en ait. Mon père a participé à la 2°, et mon grand-père à la 1°. Combien n'en sont pas revenus...
Toujours la dérision. Tous ces petits coquelets (chapons?) qui ne peuvent se retenir 5 mn de brailler.
Lamentable.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 18:04 
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zephyr a écrit:
Dantec a écrit:
Si les CRS pouvaient y mettre autant de cœur contre les dealers des cités, ce serait une bonne chose.


si seulement on les laissait y aller...

je me souviens de ce reportage où le journaliste demandait au CRS "mais vous n'entrez pas dans la cité ?"et celui-ci répond "non, c'est pas que nous ne voulons pas mais nous avons pour instruction de ne pas rentrer dans la cité."

Je sais bien qu'ils ne font qu'obéir à des ordres qui viennent de très très haut, malheureusement.

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 18:21 
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numerusclausus a écrit:
zephyr a écrit:
Dantec a écrit:
Si les CRS pouvaient y mettre autant de cœur contre les dealers des cités, ce serait une bonne chose.


si seulement on les laissait y aller...

je me souviens de ce reportage où le journaliste demandait au CRS "mais vous n'entrez pas dans la cité ?"et celui-ci répond "non, c'est pas que nous ne voulons pas mais nous avons pour instruction de ne pas rentrer dans la cité."


Pour ce qui est du 11/11, je me sens très mal à l'aise de ces sifflets, de ces huées. Qui auraient pu et dû attendre la fin de la cérémonie et le dépôt de la gerbe pour s'exprimer. Un lourd silence préalablement, voire le dos tourné avant la cérémonie, aurait été plus décent, et plus efficace. L'hystérie d'excités ne peut que les desservir.
Et je comprends parfaitement la colère du petit prof lunettard qui a fait le buzz et le Petit journal d'hier soir.

Le 11 novembre, le 8 mai, un minimum de décence s'impose, malgré qu'on en ait. Mon père a participé à la 2°, et mon grand-père à la 1°. Combien n'en sont pas revenus...
Toujours la dérision. Tous ces petits coquelets (chapons?) qui ne peuvent se retenir 5 mn de brailler.
Lamentable.


Je suis assez d'accord avec ce ressenti, on peut ne pas aimer notre sous préfet et la façon dont il gère le pays, certaines cérémonies sont elles respectables et ne doivent pas être instrumentalisées ainsi. Au passage, si il n'y avait pas eu tous ces sifflets, le garde républicain ne serait probablement pas tombé. En faire un coup du sort et un signe du destin est complètement stupide (cf la vidéo de jovanovic) !


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 18:45 
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Défaillances d’entreprises : le pire est-il à venir ?
Les défaillances augmenteront-elles en 2014 ?
Fabien Piliu

Selon les données publiées par la Banque de France, le nombre de faillites d'entreprises sur les douze mois achevés fin août a augmenté de 4,2% par rapport aux douze mois précédents. Au total, 62.206 entreprises ont fait faillite entre août 2012 et août 2013. L’exercice 2014 s’annonce très délicat.

La Banque de France souffle le chaud et le froid. Ce mardi, la banque centrale a indiqué tabler sur une amélioration du climat des affaires au quatrième trimestre. La semaine dernière, à l'Hôtel de Toulouse où siège la Banque de France, on redoutait une accélération des défaillances d'entreprises en septembre, en hausse de 5,2% en glissement annuel. Un rythme supérieur à celui observé en août.

En effet, à cette date, le nombre de faillites d'entreprises sur les douze mois achevés avait progressé de 4,2% par rapport aux douze mois précédents. Au total, 62.206 entreprises ont fait faillite entre août 2012 et août 2013.

A titre de comparaison, 65.000 entreprises avaient fermé leurs portes en 2009 entraînant la destruction de 256.100 emplois selon Pôle emploi. Ce record étant à portée de fusil en 2013, l'accélération des défaillances peut-elle se prolonger à la fin de l'année et au début de l'année prochaine ? Réunis lors de "la cinquième journée de la prévention", les experts-comptables, les commissaires aux comptes et les représentants des administrateurs judiciaires ont fait part de leur inquiétude.

Le rôle de la commande publique

"Les carnets de commandes des TPE et les PME dépendent énormément de la commande publique. Or, le dynamisme de celle-ci est directement influencé par les échéances électorales. Les prochaines élections, municipales, ayant lieu en mars, les nouveaux projets sont gelés. Résultat, les dégâts dans la construction et le second-œuvre devraient assez dévastateurs", redoute Joseph Zorgniotti, le président du Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts-Comptables (CSOEC).

Des effets de diffusion limités

Jean-Jacques Drummen, le président de la Confédération générale des juges consulaires de France (CGJCF) n'est guère plus optimiste. La prochaine réforme du code des marchés publics annoncée lors du Plan Innovation du gouvernement tombe à pic. "A ces indéniables difficultés conjoncturelles s'ajoutent les obstacle psychologiques à la croissance. L'environnement économique actuel est si morose qu'il paralyse", constate-t-il. "Le contexte est actuellement si peu porteur que lorsqu'une industrie est dynamique, elle ne parvient pas à stimuler les autres acteurs du territoire dans lequel elle est implantée", regrette Denis Lesprit, le vice-président de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC).

Les travaux publics dans la tourmente

Dans ce contexte, l'exercice 2014 s'avère très délicat. La Fédération nationale des travaux publics (FNTP) tire d'ores et déjà la sonnette d'alarme. Elle estime que les 8.000 entreprises du secteur devraient perdre 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires, entraînant la destruction de 12.000 emplois l'an prochain. Marc Sénéchal, le président du Conseil National des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires (CNAJMJ) redoute une augmentation des défaillances d'entreprises de taille conséquente. "Le nombre de grosses PME et d'ETI en difficultés est plus important qu'en 2008. Comme les mesures de prévention n'ont pas toutes été prises à temps, les dégâts en terme d'emplois pourraient être très importants l'année prochaine", explique-t-il. En clair, des acteurs aussi majeurs dans leurs secteurs que Fagor, Doux, Gad et Petroplus pourraient se retrouver en redressement judiciaire en 2014.

Prévenir avant de guérir

Face à cette situation, les auditeurs légaux des entreprises que sont les experts comptables, les commissaires aux comptes, les juges des tribunaux de commerce se mobilisent pour que la prévention des difficultés soit mieux anticipée par les chefs d'entreprises, un sujet au centre de la prochaine réforme du droit des entreprises en difficultés et de celle portant sur la justice consulaire. "La prévention doit être un réflexe, à chaque stade de la vie des entreprises. C'est valable lorsque les premières difficultés apparaissent mais aussi en amont. Il faut parvenir à convaincre les chefs d'entreprises que cette démarche peut leur permettre d'anticiper les problèmes futurs mais aussi qu'elle peut offrir la possibilité de rebondir avant qu'il ne soit trop tard ", explique Jean-Jacques Drummen.
L'objectif de 1% de croissance dans le viseur

Dans son étude datée d'octobre, l'assureur-crédit Euler Hermès envisageait un léger repli de la sinistralité l'année prochaine avec 61.800 entreprises qui feraient défaut. "Ce volume coûterait 0,22 point de PIB en 2014 et la destruction de 165.000 emplois, soit un demi-point de chômage en plus. Cette poussée des défaillances s'est très largement diffusée dans tout le tissu économique national notamment sur les PME. Selon nos estimations, il est nécessaire d'atteindre un palier de +1% de croissance du PIB pour espérer un vrai reflux des défaillances", expliquait Nicolas Delzant, le président du directoire d'Euler Hermes France. Le gouvernement tablant sur une croissance de 0,9% du PIB en 2014, les entreprises n'ont plus qu'à espérer que cette prévision sera dépassée.
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... venir.html


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 20:44 
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Dantec a écrit:
Si les CRS pouvaient y mettre autant de cœur contre les dealers des cités, ce serait une bonne chose.

En rp, un immeuble va etre separe en trois pour eviter que les dealeurs se sauvent. Apres avoir casse la g... du gardien, mis en fuite les ouvriers, les travaux recommencent avec quatre cars de CRS en permanence. C est pas beau la France?


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 20:50 
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numerusclausus je ne vois pas pourquoi tu cites mes propos au regard de ta réponse... pas compris :?

numerusclausus a écrit:
Le 11 novembre, le 8 mai, un minimum de décence s'impose, malgré qu'on en ait.


s'il y en a qui auraient du siffler, c'est bien les anciens combattants !! fin octobre, le gouvernement a voté une baisse de la majoration des contrats retraite mutualiste des anciens combattants....

http://www.senat.fr/questions/base/2013 ... 08699.html

http://secretdefiance.com/la-majoration ... more-10432

sont bien sur concernés ceux des conflits lointains mais aussi ceux des plus récents (Afghanistan, Mali)

mais dans la grande mouette on aime faire le canard c'est bien connu.

c'est beau la reconnaissance de la nation quand même...

numerusclausus a écrit:
mon grand-père à la 1°. Combien n'en sont pas revenus...


mon arrière grand-père est revenu de Verdun en vie mais victime du gaz moutarde. Il a survécu un temps puis a développé un cancer qui l'a emporté quelques années plus tard. sa veuve s'est battue une quinzaine d'années devant les tribunaux pour faire reconnaître que la mort de son époux était la conséquence des gazages de Verdun.

elle a obtenu gain de cause mais à quel prix...

les sifflets d'hier ne m'ont fait ni chaud ni froid, ils n'étaient pas adressés à ceux qui sont tombés. J'ai de la famille, de la belle famille et des amis dans l'armée et aucun n'a pris ces réactions pour un manque de respect par rapport à sa profession.

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