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Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 18:21 
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Inscrit le: 02 Avr 2013 17:19
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numerusclausus a écrit:
zephyr a écrit:
Dantec a écrit:
Si les CRS pouvaient y mettre autant de cœur contre les dealers des cités, ce serait une bonne chose.


si seulement on les laissait y aller...

je me souviens de ce reportage où le journaliste demandait au CRS "mais vous n'entrez pas dans la cité ?"et celui-ci répond "non, c'est pas que nous ne voulons pas mais nous avons pour instruction de ne pas rentrer dans la cité."


Pour ce qui est du 11/11, je me sens très mal à l'aise de ces sifflets, de ces huées. Qui auraient pu et dû attendre la fin de la cérémonie et le dépôt de la gerbe pour s'exprimer. Un lourd silence préalablement, voire le dos tourné avant la cérémonie, aurait été plus décent, et plus efficace. L'hystérie d'excités ne peut que les desservir.
Et je comprends parfaitement la colère du petit prof lunettard qui a fait le buzz et le Petit journal d'hier soir.

Le 11 novembre, le 8 mai, un minimum de décence s'impose, malgré qu'on en ait. Mon père a participé à la 2°, et mon grand-père à la 1°. Combien n'en sont pas revenus...
Toujours la dérision. Tous ces petits coquelets (chapons?) qui ne peuvent se retenir 5 mn de brailler.
Lamentable.


Je suis assez d'accord avec ce ressenti, on peut ne pas aimer notre sous préfet et la façon dont il gère le pays, certaines cérémonies sont elles respectables et ne doivent pas être instrumentalisées ainsi. Au passage, si il n'y avait pas eu tous ces sifflets, le garde républicain ne serait probablement pas tombé. En faire un coup du sort et un signe du destin est complètement stupide (cf la vidéo de jovanovic) !


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 18:45 
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Défaillances d’entreprises : le pire est-il à venir ?
Les défaillances augmenteront-elles en 2014 ?
Fabien Piliu

Selon les données publiées par la Banque de France, le nombre de faillites d'entreprises sur les douze mois achevés fin août a augmenté de 4,2% par rapport aux douze mois précédents. Au total, 62.206 entreprises ont fait faillite entre août 2012 et août 2013. L’exercice 2014 s’annonce très délicat.

La Banque de France souffle le chaud et le froid. Ce mardi, la banque centrale a indiqué tabler sur une amélioration du climat des affaires au quatrième trimestre. La semaine dernière, à l'Hôtel de Toulouse où siège la Banque de France, on redoutait une accélération des défaillances d'entreprises en septembre, en hausse de 5,2% en glissement annuel. Un rythme supérieur à celui observé en août.

En effet, à cette date, le nombre de faillites d'entreprises sur les douze mois achevés avait progressé de 4,2% par rapport aux douze mois précédents. Au total, 62.206 entreprises ont fait faillite entre août 2012 et août 2013.

A titre de comparaison, 65.000 entreprises avaient fermé leurs portes en 2009 entraînant la destruction de 256.100 emplois selon Pôle emploi. Ce record étant à portée de fusil en 2013, l'accélération des défaillances peut-elle se prolonger à la fin de l'année et au début de l'année prochaine ? Réunis lors de "la cinquième journée de la prévention", les experts-comptables, les commissaires aux comptes et les représentants des administrateurs judiciaires ont fait part de leur inquiétude.

Le rôle de la commande publique

"Les carnets de commandes des TPE et les PME dépendent énormément de la commande publique. Or, le dynamisme de celle-ci est directement influencé par les échéances électorales. Les prochaines élections, municipales, ayant lieu en mars, les nouveaux projets sont gelés. Résultat, les dégâts dans la construction et le second-œuvre devraient assez dévastateurs", redoute Joseph Zorgniotti, le président du Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts-Comptables (CSOEC).

Des effets de diffusion limités

Jean-Jacques Drummen, le président de la Confédération générale des juges consulaires de France (CGJCF) n'est guère plus optimiste. La prochaine réforme du code des marchés publics annoncée lors du Plan Innovation du gouvernement tombe à pic. "A ces indéniables difficultés conjoncturelles s'ajoutent les obstacle psychologiques à la croissance. L'environnement économique actuel est si morose qu'il paralyse", constate-t-il. "Le contexte est actuellement si peu porteur que lorsqu'une industrie est dynamique, elle ne parvient pas à stimuler les autres acteurs du territoire dans lequel elle est implantée", regrette Denis Lesprit, le vice-président de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC).

Les travaux publics dans la tourmente

Dans ce contexte, l'exercice 2014 s'avère très délicat. La Fédération nationale des travaux publics (FNTP) tire d'ores et déjà la sonnette d'alarme. Elle estime que les 8.000 entreprises du secteur devraient perdre 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires, entraînant la destruction de 12.000 emplois l'an prochain. Marc Sénéchal, le président du Conseil National des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires (CNAJMJ) redoute une augmentation des défaillances d'entreprises de taille conséquente. "Le nombre de grosses PME et d'ETI en difficultés est plus important qu'en 2008. Comme les mesures de prévention n'ont pas toutes été prises à temps, les dégâts en terme d'emplois pourraient être très importants l'année prochaine", explique-t-il. En clair, des acteurs aussi majeurs dans leurs secteurs que Fagor, Doux, Gad et Petroplus pourraient se retrouver en redressement judiciaire en 2014.

Prévenir avant de guérir

Face à cette situation, les auditeurs légaux des entreprises que sont les experts comptables, les commissaires aux comptes, les juges des tribunaux de commerce se mobilisent pour que la prévention des difficultés soit mieux anticipée par les chefs d'entreprises, un sujet au centre de la prochaine réforme du droit des entreprises en difficultés et de celle portant sur la justice consulaire. "La prévention doit être un réflexe, à chaque stade de la vie des entreprises. C'est valable lorsque les premières difficultés apparaissent mais aussi en amont. Il faut parvenir à convaincre les chefs d'entreprises que cette démarche peut leur permettre d'anticiper les problèmes futurs mais aussi qu'elle peut offrir la possibilité de rebondir avant qu'il ne soit trop tard ", explique Jean-Jacques Drummen.
L'objectif de 1% de croissance dans le viseur

Dans son étude datée d'octobre, l'assureur-crédit Euler Hermès envisageait un léger repli de la sinistralité l'année prochaine avec 61.800 entreprises qui feraient défaut. "Ce volume coûterait 0,22 point de PIB en 2014 et la destruction de 165.000 emplois, soit un demi-point de chômage en plus. Cette poussée des défaillances s'est très largement diffusée dans tout le tissu économique national notamment sur les PME. Selon nos estimations, il est nécessaire d'atteindre un palier de +1% de croissance du PIB pour espérer un vrai reflux des défaillances", expliquait Nicolas Delzant, le président du directoire d'Euler Hermes France. Le gouvernement tablant sur une croissance de 0,9% du PIB en 2014, les entreprises n'ont plus qu'à espérer que cette prévision sera dépassée.
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... venir.html


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 20:44 
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Dantec a écrit:
Si les CRS pouvaient y mettre autant de cœur contre les dealers des cités, ce serait une bonne chose.

En rp, un immeuble va etre separe en trois pour eviter que les dealeurs se sauvent. Apres avoir casse la g... du gardien, mis en fuite les ouvriers, les travaux recommencent avec quatre cars de CRS en permanence. C est pas beau la France?


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 20:50 
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numerusclausus je ne vois pas pourquoi tu cites mes propos au regard de ta réponse... pas compris :?

numerusclausus a écrit:
Le 11 novembre, le 8 mai, un minimum de décence s'impose, malgré qu'on en ait.


s'il y en a qui auraient du siffler, c'est bien les anciens combattants !! fin octobre, le gouvernement a voté une baisse de la majoration des contrats retraite mutualiste des anciens combattants....

http://www.senat.fr/questions/base/2013 ... 08699.html

http://secretdefiance.com/la-majoration ... more-10432

sont bien sur concernés ceux des conflits lointains mais aussi ceux des plus récents (Afghanistan, Mali)

mais dans la grande mouette on aime faire le canard c'est bien connu.

c'est beau la reconnaissance de la nation quand même...

numerusclausus a écrit:
mon grand-père à la 1°. Combien n'en sont pas revenus...


mon arrière grand-père est revenu de Verdun en vie mais victime du gaz moutarde. Il a survécu un temps puis a développé un cancer qui l'a emporté quelques années plus tard. sa veuve s'est battue une quinzaine d'années devant les tribunaux pour faire reconnaître que la mort de son époux était la conséquence des gazages de Verdun.

elle a obtenu gain de cause mais à quel prix...

les sifflets d'hier ne m'ont fait ni chaud ni froid, ils n'étaient pas adressés à ceux qui sont tombés. J'ai de la famille, de la belle famille et des amis dans l'armée et aucun n'a pris ces réactions pour un manque de respect par rapport à sa profession.

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"si vous voyez un banquier suisse sauter par la fenêtre, sautez derrière lui, il y a de l'argent à gagner"


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 13 Nov 2013 09:00 
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Assurance vie : ce qui va changer en 2014

Par Robin Massonnaud pour VotreArgent.fr

Création de nouvelles enveloppes spécifiques pour encourager l'épargne vers les PME, renforcement de la fiscalité successorale... Le point sur ce qui va changer concernant l'assurance vie.

Depuis la rentrée, Bercy annonce une réforme de la fiscalité de l'assurance vie. Il était question de modifier le régime de taxation en allongeant les délais de détention pour avoir droit au régime fiscal favorable, de créer de nouvelles enveloppes spécifiques pour encourager l'épargne vers les PME... Le projet qui sera présenté dans le cadre du projet de loi de finances rectificative pour 2013 reprend en partie ces idées.

Bonne nouvelle : la fiscalité des revenus ne sera pas modifiée. En cas de retrait après huit années de détention, les gains resteront soumis à un prélèvement forfaitaire de 7,5 % majoré de 15,5 % de cotisation. L'abattement annuel est maintenu. Il n'y aura donc toujours pas de taxation jusqu'à 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple.

En revanche, la fiscalité successorale sera renforcée. Pour le moment, chaque bénéficiaire doit, pour sa part verser une taxe de 20 % entre 152 500 euros et 902 838 euros et au-delà de ce montant une taxe de 25 %. Ce taux devrait passer à 31,25 % mais au-delà d'un montant de 1 million d'euros.
Deux nouveaux types de contrats d'assurance verront le jour

Tout d'abord un contrat " euro croissance ". Ouvert à tous les épargnants intéressés par des placements " entreprises " plus risqués, ces contrats bénéficieront d'une garantie en capital qui leur assurera, selon Bercy, un rendement supérieur à celui des contrats en euros. Le détenteur d'un contrat classique pourra transférer ses avoirs sur ce nouveau support euro croissance en gardant son antériorité fiscale.

Un autre contrat sera destiné aux contribuables plus aisés (on parle de contrats de plus de 500 000 euros). Une partie des fonds sera dédiée à des actifs bien identifiés : actions, logement solidaire, économie sociale. Ces contrats haut de gamme auraient droit à un abattement de 20 % sur l'assiette soumise aux droits de 20 % et de 31,25%.

Tous ces contrats vont singulièrement compliquer les choses pour l'investisseur. On peut légitimement s'interroger sur le succès de ces contrats d'assurance-vie " entreprise " quand on se souvient de l'échec retentissant d'un produit similaire : les contrats DSK qui devaient être investis à 50 % en actions en contrepartie d'une exonération d'imposition après huit ans de détention.

En savoir plus sur http://votreargent.lexpress.fr/assuranc ... XfvtrmW.99


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 13 Nov 2013 10:01 
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Espagne : La crise immobilière
Publié le 13 novembre 2013

Des propriétés qui valaient 100.000 euros en 2006 se retrouvent désormais à la vente pour 28.500 euros.

Les médias ont rapporté le mois dernier l’intérêt accru des Belges pour l’immobilier espagnol à titre de résidence secondaire. Les citoyens belges ont acquis 78% de plus de résidences secondaires espagnoles au cours du second trimestre de 2013 par rapport à la même période de l’année dernière.

La crise économique et la surabondance de l’immobilier ont provoqué une baisse de 37% des prix des logements en Espagne au cours des cinq dernières années, qui rendent le marché immobilier espagnol plus attractif que jamais pour les investisseurs étrangers.

Et ce n’est pas fini. Les analystes de Fitch Ratings qui suivent ce marché ont constaté que les institutions financières qui ont acquis des propriétés par saisie immobilière s’en débarrassent à un rythme plus rapide. Au cours du premier semestre de cette année elles ont revendu 44% des biens confisqués alors qu’elles n’en avaient revendu que 31% à la fin de l’année dernière.

Avec un chômage qui touche 26% des actifs espagnols, soit 4,8 millions de personnes sans emploi, la population d’Espagnols qui peuvent se permettre d’acheter une maison s’est beaucoup réduite, et comme il y a plus de vendeurs que d’acheteurs, les prix sont à la baisse. Les propriétés saisies se sont vendues à des prix inférieurs de 71,5% en moyenne par rapport à leur valeur d’origine. Une maison qui avait été vendue pour 100.000 euros en 2006, qui a été saisie par la banque puis revendue au cours du premier semestre 2013, l’aura probablement été au prix de 28.500 euros seulement.

« Cette tendance est le signe d’une volonté de se débarrasser des propriétés en portefeuille plus rapidement et d’accepter des remises plus importantes », écrivent les analystes de Finch.

C’est un bon signe, parce que cela signifie que les banques sont en train de réaliser leurs pertes et qu’elles pourront bientôt reconstituer une nouvelle base de capitaux qui leur permettra de prêter davantage aux entreprises, et, partant, de contribuer à la reprise économique du pays.

Mais les banques débutent seulement ces opérations, et compte tenu du faible nombre des acheteurs, la cadence des ventes demeure très lente. La Bad Bank Sareb, qui a été créée en 2012 pour reprendre les actifs les plus toxiques du système bancaire espagnol, et qui avait un objectif de revente de 45.000 propriétés sur les 5 prochaines années, est en passe de le manquer.

Elle se trouve face à un dilemme : si elle propose des prix de revente trop faibles, elle risque d’accélérer l’effondrement du marché immobilier espagnol. D’un autre côté, en maintenant des prix plus élevés, elle ne permet pas d’encourager les achats afin d’apurer le marché, et de revenir plus rapidement à une situation d’équilibre.

Il semble donc que l’Espagne aurait dû réclamer un plan de sauvetage plus important que celui qu’elle a obtenu pour son système bancaire, ou qu’elle est condamnée à laisser les banques régler ces liquidations de leur portefeuille immobilier à leur rythme, ce qui signifie qu’elles ne pourront pas contribuer à la reprise économique comme elles pourraient le faire sans cette contrainte.

Cette seconde option est également celle qui avait été appliquée par les banques japonaises lorsque la bulle immobilière du Japon avait éclaté dans les années quatre-vingts-dix. Encore aujourd’hui, le marché immobilier japonais n’est pas retourné à l’équilibre, et de plus en plus de propriétés sont abandonnées au Japon.

Source

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 13 Nov 2013 10:03 
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Lancement d’une nouvelle agence de notation

Cinq agences de notation financière vont unir leurs forces pour lancer très prochainement une agence d’envergure mondiale baptisée Arc Ratings et destinée à concurrencer les trois gros acteurs qui dominent actuellement le marché.

6624834-lancement-d-une-nouvelle-agence-de-notation

ARC Ratings, une agence de notation financière regroupant cinq agences, sera officiellement lancée le 20 novembre à Londres, selon une invitation envoyée mardi 12 novembre à la presse.

Il s’agit d’une coentreprise entre la portugaise Companhia Portuguesa de Rating (CPR), l’indienne Credit Analysis and Research (CARE), la sud-africaine Global Credit Rating (GCR), la malaisienne Malaysian Rating Corporation (MARC) et la brésilienne SR Rating.

« Le monde a changé radicalement depuis l’effondrement du marché des +subprimes+ aux États-Unis en 2008, qui a entraîné la crise du crédit », a déclaré José Poças Esteves, le directeur général de ARC.

« ARC et ses cinq partenaires fondateurs pensent que les vieilles approches et méthodes ne sont plus suffisantes pour le paysage financier post-Lehman », a-t-il ajouté, en référence à la banque américaine Lehman Brothers, qui a fait naufrage au début de la crise.
La crédibilité des agences actuelles a été affectée par la crise de 2008

La nouvelle agence multinationale se veut le reflet d’une « économie mondiale multi-polaire » face à des concurrentes essentiellement centrées sur les États-Unis.

Le marché mondial de la notation financière, qui consiste à évaluer la solvabilité d’une entreprise ou un pays, est actuellement dominé par les américaines Standard & Poor’s (groupe McGraw Hill) et Moody’s, ainsi que Fitch, une coentreprise du français Fimalac et de l’américain Hearst.

Leur crédibilité a été sérieusement remise en question depuis la crise, pour avoir attribué des bonnes notes à des produits financiers qui se sont révélés excessivement risqués.

Du coup, des agences plus petites essaient désormais de se faire une place sur le marché et de proposer une alternative aux trois grandes. L’agence américaine Egan-Jones, la russe RusRating et la chinoise Dagong avaient ainsi annoncé il y a un an un partenariat pour créer Universal Credit Rating Group.

Un projet européen soutenu par le groupe de conseil allemand Roland Berger n’a pour sa part pas réussi à trouver le financement nécessaire.

Source : AFP - http://actuwiki.fr/eco/inter/38881/#sth ... LFL6e.dpuf


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 13 Nov 2013 10:06 
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Assurance-vie : nouveau tour de vis fiscal
Par Danièle Guinot, Service infographie du Figaro - 13/11/2013

L'assurance-vie est essentielle aux finances publiques.

INFOGRAPHIE - La réforme présentée ce matin en Conseil des ministres va alourdir la fiscalité des contrats de plus d'un million d'euros lors d'une succession. Deux nouvelles formules sont aussi créées.

Jour J pour l'assurance-vie. Pierre Moscovici présente ce matin en Conseil des ministres la réforme du placement. Celle-ci sera intégrée dans la loi de finances rectificative et débattue au Parlement en fin d'année.

Tous les épargnants n'y trouveront pas leur compte. Certes, Bercy n'a pas retenu les propositions chocs du rapporteur général de la commission des finances, Christian Eckert, qui préconisait il y a peu qu'on alourdisse considérablement la fiscalité de l'assurance-vie. Mais, une fois de plus, il compte mettre à contribution les Français ayant une épargne importante. Le gouvernement veut en effet davantage taxer en cas de succession les contrats supérieurs à un million d'euros par bénéficiaire. Ces héritiers seront imposés à 31,25 % (contre 25 % aujourd'hui), après un abattement de 152.500 euros. Ce qui devrait faire grincer beaucoup de dents. Car la note fiscale de nombreux détenteurs d'assurance-vie n'en finit plus de grimper.

Les prélèvements sociaux sur les vieux contrats d'assurance-vie en unités de compte viennent ainsi de passer à 15,5 %. Jusqu'à présent, ces contrats étaient imposés aux taux historiques, plus faibles. Cette mesure rétroactive touche plus de sept millions de personnes.

La réforme présentée aujourd'hui prévoit aussi de créer deux nouveaux types de contrats d'assurance-vie, davantage investis en actions et dans l'immobilier. Le premier, qui s'inspire du rapport Berger-Lefebvre, se veut grand public. Baptisé «Eurocroissance», il se situe à mi-chemin entre les fonds en euros dont le capital est garanti au jour le jour et les contrats multisupports investis en actions, mais c'est l'investisseur qui supporte le risque. Le capital placé sur les fonds Eurocroissance ne sera garanti qu'après huit ans, afin de permettre aux assureurs d'investir davantage dans des actifs plus risqués comme les actions, les PME non cotées ou l'immobilier.

Orienter l'épargne vers les entreprises

Le rendement de ces nouveaux fonds devrait être supérieur à celui des fonds en euros, qui ne rapportent plus guère. Les épargnants pourront transférer leurs fonds en euros vers les Eurocroissance, tout en conservant l'antériorité fiscale de leurs contrats. Mais ce «cadeau» n'est pas gratuit. Bercy a en effet décidé d'appliquer une taxe de 0,32 % sur les montants transférés, qui sera acquittée par les assureurs. «In fine, ce sont les épargnants qui la paieront sous forme d'un moindre rendement», relève Philippe Crevel, du Cercle des épargnants.

Le deuxième contrat s'adresse principalement aux épargnants détenant de gros contrats et préparant leur succession. Un nouveau dispositif sera créé, il n'offrira pas de garantie en capital et devra être investi à au moins 33 % en actions, titres de PME, logement social et intermédiaire et entreprises de l'économie sociale et solidaire. Mais déjà des voix s'élèvent pour critiquer ce nouveau produit. «Il risque de connaître le même problème que les contrats DSK et NSK, l'incitation fiscale ne suffisant pas à compenser les doutes sur leur rendement réel», estime Philippe Crevel. Pour inciter les épargnants à investir dans cette nouvelle formule, Bercy a prévu une carotte fiscale, un abattement de 20 % sur l'assiette taxable en cas de succession. Elle permettra aux contrats de plus d'un million d'euros par bénéficiaire d'échapper à la taxation à 31,25 % et de rester taxés à 25 %.

Ce qui devait être une réforme simple s'annonce complexe. Les épargnants suivront-ils? Pour le gouvernement, l'enjeu est important. Avec 1445 milliards d'euros d'encours, dont 85 % investis dans des fonds en euros, l'assurance-vie est essentielle aux finances publiques. Lors des débats au Parlement, les députés socialistes pourraient être tentés d'apporter un nouveau coup de canif à sa fiscalité. Mais, dans le contexte de ras-le-bol fiscal actuel, le gouvernement devra veiller à ne pas déstabiliser le placement préféré des Français.

Source

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 13 Nov 2013 10:13 
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USA : Explosion de la Base Monétaire…et Inflation sous controle…!

Base monétaire; totale (BOGMBASE)
2013-09: 3.486.917 Millions de Dollars
Mensuel, non désaisonnalisé, Mise à jour: 2013-10-31

Cette mesure de la masse monétaire en général ne comprend que les devises les plus liquides.

Différence entre la base monétaire et masse monétaire?

MB=CU+DEP ( Currency + Deposits ) traduction (devises + dépôts)
MS=CU+DEP+IR ( Currency + Deposits + International Reserves ) traduction ( devises + dépôts + Réserves internationales )

Autrement dit:

La base monétaire est la quantité totale d’une monnaie qui est soit distribuée dans les mains du public ou dans les dépôts des banques commerciales détenues dans les réserves de la banque centrale.

La masse monétaire est la totalité du stock de monnaie et d’autres instruments liquides dans l’économie d’un pays à un moment donné. La masse monétaire peut comprendre des espèces, pièces de monnaie et les soldes détenus en comptes chèques et d’épargne.

Mais la donnée importante est, que c’est l’offre de monnaie, pas la base monétaire, qui influe sur l’inflation…. Ouf !.

Comme l’explique bien « Capitaine Economics » ,la Federal Reserve a injecté une quantité monstrueuse de liquidité dans l’economie pourtant l’inflation est toujours faible et paraît « sous contrôle ».

Mais depuis le début de la crise, les banques n’utilisent pas cette liquidité supplémentaire pour relancer la machine du crédit (cette machine demande bien évidemment qu’il y ait aussi en face des agents souhaitant emprunter), mais se servent de cet excès de liquidité pour augmenter leurs réserves.

La hausse nette de la base monétaire s’est simplement traduit par une hausse des réserves.

Les banques commerciales ont donc revendu des actifs à la Banque Centrale lors des différents programmes de rachats, puis ont simplement placé cet argent dans le coffre-fort de la Banque Centrale en réserve, « au cas où » (en sachant que la FED offre un magnifique rendement de … 0% sur les réserves bancaires).

Tant que cet excès de liquidité est bien au chaud dans un coffre-fort et que les crédits accordés aux agents économiques n’augmentent pas (peur des banques et faible demande), alors il n’y a pas de risque d’inflation pour le moment les crédits (« loans »)n’augmentent pas ; l’excès de liquidité étant « réinvesti à 0% » par les banques dans le coffre-fort de la Banque Centrale (« reserves »).

Attention, cela ne veut pas dire que cela n’a aucun impact sur les différents marchés ; cet excès de liquidité peut en effet avoir un impact sur le prix des actifs financiers et faciliter l’apparition de bulles, mais ce n’est pas de l’inflation (l’inflation étant la la hausse du prix des biens et services).

La hausse de la base monétaire ne pose donc pas de problème sur l’inflation tant que le taux de croissance des agrégats monétaires reste à peu près stable.

La grande question est de savoir ce qu’il adviendra de cet excès de liquidité actuellement en réserve le jour où l’économie mondiale sortira la tête de l’eau Si cela sert à relancer le crédit, cela entrainera mécaniquement une hausse de la masse monétaire … et une belle hausse de l’inflation !

Comment réabsorber cet excès de liquidité en cas de reprise afin d’éviter l’inflation, sans tuer dans l’œuf cette potentielle reprise » ?

C’est à la fois très simple sur le papier, et extrêmement difficile en réalité.

Sur le papier, il suffirait pour réabsorber cet excès de liquidité de faire l’opération inverse des différents Quantitative Easing et programme de rachats d’actifs.

Durant la crise, la FED et les autres banques centrales ont injecté des liquidités principalement en rachetant des actifs financiers aux banques commerciales avec de l’argent nouvellement créé (opérations d’open-market).

Pour réabsorber ces liquidités injectées, la FED pourrait simplement revendre les actifs qu’elle a acheté précédemment, et détruire l’argent qu’elle avait créé lors des programmes de rachats d’actifs.

C’est en tout cas ce qu’explique le service de recherche du Congrès, dans la fin de l’article précédemment cité qui comporte un chapitre sur l’ »Exit Strategy ».

Dans ce scénario, la hausse de la base monétaire n’aura été que provisoire : phase 1 « j’imprime des billets et je rachète des actifs » et phase 2 « je revends les actifs précédemment achetés et je détruit la monnaie précédemment imprimée » ; avec entre la phase 1 et la phase 2 une injection forte de liquidité pour éviter le gel total de l’économie.

Si ce scénario de sortie se déroule sans accroc (ni éclatement de bulles sur les marchés, ni récession), alors la stratégie de la FED se sera révélée être la bonne.

Mais le problème est double.

(1) Il est impossible de savoir quel est le bon moment pour amorcer l’arrêt de la hausse (et encore moins la baisse) de la base monétaire : trop tôt pourrait casser la croissance et trop tard pourrait entraîner une hausse de l’inflation anticipée et une baisse de la crédibilité de la FED dans son mandat de stabilité des prix.

(2) La hausse de la base monétaire étant d’une ampleur jamais vue dans l’histoire, il est quasi-impossible de savoir à quel niveau ramener la base monétaire pour retrouver une stabilité de long-terme (avec une croissance de la base monétaire soutenable et cohérente avec la croissance réelle de l’économie).

Il est donc à la fois difficile de savoir quand amorcer ce fameux « tapering » (arrêt du programme de rachat), et encore plus difficile de gérer le moment de la baisse de la base monétaire en cas de retour de la croissance.

Quand à la diminution nécessaire de la base monétaire en milliards de dollars, n’en parlons même pas.
http://www.quiperdgagne.fr/usa-explosio ... #more-3624


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MessagePublié: 13 Nov 2013 10:16 
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Entretien avec Olivier Berruyer et Jacques Sapir : enjeux économiques


Olivier Berruyer et Jacques Sapir nous livrent leur analyse sur les causes de la situation économique actuelle.
Ils expliquent en quoi l'Euro est une erreur politique, et plaident pour une réforme du système bancaire et financier.
Un balayage des principaux enjeux économiques et financiers pour l'avenir.


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