Le blog à Lupus



Tradosaure
Nous sommes actuellement le 20 Juin 2025 15:11

Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]




Publier un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez rédiger ou éditer aucun message.  [ 4819 messages ]  Aller à la page Précédent  1 ... 247, 248, 249, 250, 251, 252, 253 ... 482  Suivant
Auteur Message
 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 13 Nov 2013 23:21 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 02 Avr 2013 17:19
Messages: 396
La repentance d'un quantative easer !


http://www.limperialiste.com/economie/l ... ive-easer/

bon, on s'en doutait un peu...


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 09:02 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 06 Juil 2011 15:17
Messages: 8517
Localisation: Portugal
Le fondateur du site "Hollande-demission.fr" arrêté cet après-midi
13 Novembre 2013

Image
Photo prise par une lectrice de Valeurs actuelles, qui nous a rapporté l'arrestation du fondateur du site "hollande-demission.fr"

Hollande démission. Le fondateur du site Hollande-démission.fr a été arrêté cet après-midi à 16 heures par la police.

Quand exprimer ses opinions devient un délit. David, le fondateur du site 'Hollande-demission.fr' en a fait la triste expérience ce mercredi. Pour avoir conduit une voiture où brillait le slogan « Hollande-démission.fr », ce dernier a été arrêté porte de Passy vers 16 heures par 4 motards. Motif invoqué : ‘outrage au Président’.

Ce mini-évènement a ensuite pris des proportions démesurées : la police a saisi la voiture, pour être ensuite enlevée par des véhicules de fourrière. Près de trente policiers ont été diligentés sur place. La circulation s’en est retrouvée totalement bloquée.
Sur son compte twitter, David choisit le ton de l’humour pour mieux dénoncer l'absurdité de la situation :
Une escorte pour aller au commissariat du 13eme. Ma jolie voiture est saisie. #valls jaloux de ma caisse? #HollandeDemission
— Hollande-Démission! (@David_vanH) November 13, 2013
Il est actuellement entendu par la police.
Le gouvernement cherche quelle loi justifie mon arrestation. Ça fait deux heures que ça cogite dur. #Democratie ?
— Hollande-Démission! (@David_vanH) November 13, 2013
Sur son site, David lance une pétition pour réclamer la démission du chef de l’Etat.

Source

_________________
« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 09:30 
Hors-ligne

Inscrit le: 18 Oct 2008 17:55
Messages: 3632
Des fonds vautours font trembler les Etats

Ils réclament leur dû à l'Argentine, qui refuse de négocier et a saisi la Cour suprême américaine.
L'affaire met en émoi le monde de la dette

Christine Lagarde veut récupérer l'argent que le FMI a prêté à l'Argentine.

L'affaire est digne d'un thriller. Elle démarre en 2001 par un bras de fer entre une Argentine croulant sous 80 milliards de dollars de dettes et des fonds spéculatifs qui ont racheté des obligations du pays à bon prix. Elle débouche sur "le procès ­financier du siècle", selon le Financial Times. Le pays a juré de ne jamais céder aux demandes des fonds. Eux de défendre leur cause coûte que coûte. L'affaire est devenue explosive depuis août 2012, quand une cour d'appel de New York ordonne à l'Argentine de rembourser 1,1 milliard d'euros à deux fonds américains, dont l'inflexible NML Capital, une des filiales d'Elliott Management. L'Argentine est condamnée à traiter à parité tous ses créanciers, les "restructurés" et les récalcitrants. Refus de sa présidente Cristina Kirchner, qui agite le spectre d'une nouvelle faillite.

Depuis cet été, le dossier est devant la Cour suprême des États-Unis. Il met en ébullition tous les acteurs de la restructuration de dettes à peine sortis du psychodrame grec. Du FMI au Club de Paris, qui dicte les règles de renégociation entre États. Des grands bailleurs de fonds (banques, fonds de pension…) à la France, qui a déposé fin juillet devant la Cour suprême une opinion ("amicus curiae") en faveur de l'Argentine. "Personne n'est irréprochable : l'Argentine a cherché à fragmenter ses créanciers et ne respecte aucune règle ; en face un noyau dur de bailleurs de fonds intraitables espère tirer profit de la situation", résume un banquier spécialisé.
A quand un tribunal de la banqueroute?

En Argentine, l'effacement des ardoises est une cause nationale. Lors de la faillite de 2001, le président Néstor Kirchner décrète que le pays doit se donner les moyens de croître "parce qu'un mort ne paie pas ses dettes". Sa femme, Cristina, qui lui succède, persiste et signe. En 2010, 92% de ses créanciers ont accepté une décote de 70%. "Un juste partage des risques", selon elle. Les 8% de créanciers récalcitrants dits hold-out (les deux fonds américains et des associations de petits porteurs allemands et italiens) doivent en faire autant, poursuit-elle. Les États qui ont prêté à l'Argentine ne sont pas mieux lotis. Seul le FMI a été remboursé. Les pays membres du Club de Paris conservent une créance de 9 milliards de dollars (420 millions pour la France). "Nous avons toujours dit aux Argentins : assumez vos obligations. Avec 34 milliards de réserves de change vous en avez les moyens", réagit Ramon Fernandez, président du Club de Paris.

Aux États-Unis, deux fonds ont décidé de ne pas s'en laisser comter. En visite à Paris, Jay Newman, l'homme qui mène le combat chez Elliott Management depuis 2001 ne mâche pas ses mots : "L'Argentine n'est pas un débiteur comme les autres. Elle a toujours refusé de négocier avec nous, même si nous le lui avons demandé à de multiples reprises." Elliott, qui lui réclame 2 milliards de dollars, rejette la caricature du fonds vautour procédurier et assoiffé de profits. "Si elle négociait avec nous et les petits porteurs, elle aurait à nouveau accès aux marchés de capitaux, ce qui lui rapporterait plus de 10 milliards de dollars par an du fait de taux d'intérêt plus bas", poursuit-il.

L'argument n'a pas convaincu les membres du Club de Paris ou le FMI, emmené par Christine Lagarde, qui voulait déposer une opinion devant la Cour suprême aux côtés de la France. Avant de renoncer sur pression des États-Unis. "La position des tribunaux américains met en balance toute la gestion ordonnée des restructurations de dettes publiques", s'alarme l'économiste Daniel Cohen, un des orfèvres des restructurations argentines et grecques. "Notre rôle n'est pas de faciliter la vie des fonds qui rachètent la dette des États à vil prix", poursuit Ramon Fernandez.

Depuis, de Washington à Paris, les propositions fusent. Les émissions de dettes sont déjà mieux protégées grâce à des clauses d'actions collectives : si 75% des prêteurs acceptent une décote, tous les autres doivent s'y plier. À quand un tribunal international de la banqueroute capable d'imposer le même discount à tous les créanciers privés? Pas sûr que les fonds vautours l'acceptent.
http://www.lejdd.fr/Economie/Des-fonds- ... ats-638098


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 09:30 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 06 Juil 2011 15:17
Messages: 8517
Localisation: Portugal
Euro-bugs, un virage décisif ? Pourquoi l’Allemagne est loin de ne devoir ses excédents qu’à la gestion vertueuse de son économie (et ce que pourra faire la Commission européenne maintenant qu’elle en a pris conscience)
par Nicolas Goetzmann & François Lafond - 14 novembre 2013


José Manuel Barroso a annoncé mercredi lors d'une conférence de presse que la Commission européenne va lancer une enquête approfondie sur l’Allemagne et ses excédents commerciaux. Un virage à 180°qui traduit le changement de diagnostic des dirigeants européens.

Egoïsme

Atlantico : L'enquête de la Commission européenne qui vise les excédents commerciaux de l'Allemagne vous parait-elle légitime ? Le pays doit-il ses bons résultats économiques à ses efforts ou bénéficie-t-il d’un système européen taillé sur mesure?

Nicolas Goetzmann : Les deux. Les efforts allemands ont été payants car ils ont été faits dans des conditions favorables, c’est-à-dire avant la crise. Il n’est pas question de mettre en cause la validité des réformes mises en œuvre par Gerhard Schröder, mais l’incapacité actuelle du pays à comprendre qu’il a effectivement bénéficié de conditions favorables.

Pour schématiser, l’Allemagne était en mauvaise posture au début des années 2000 et a réussi à se réformer de façon tout à fait positive à partir de 2004 / 2005. La politique allemande de baisse du coût du travail a été efficace car elle a été soutenue par une forte demande européenne durant ces années-là, ce qui permettait de combler le manque provoqué par les faibles salaires allemands.

Aujourd'hui, c’est au tour de l‘Allemagne de consommer plus pour permettre au reste de l’Europe de se réformer dans le même sens. Et c‘est précisément ce qu’elle refuse de faire. La situation n’est simplement pas équitable.

Il faut également rappeler qu’en plus de cela, la position allemande est très ferme vis-à-vis de la BCE, c’est-à-dire qu’elle trouve son intérêt à ce que la demande européenne soit faible pour se prémunir contre toute inflation. Il s’agit ici du corollaire de la "découverte" que vient de faire la commission européenne, c’est-à-dire de constater que la crise que l’Europe traverse est la conséquence de la trop faible demande européenne.

Cette faible demande a deux sources : la politique de la BCE et la trop faible consommation allemande. Donc oui, la décision est légitime. Il ne s’agit pas de faire du "German bashing" mais de poser les bonnes questions, même si elles peuvent être embarrassantes.

Les baisses de dépenses publiques, les baisses d’impôts, les réformes du droit du travail sont évidemment indispensables, surtout en France. Mais il est illusoire de croire qu’une telle politique puisse fonctionner sans qu’elle soit soutenue par une demande intérieure plus forte, c’est-à-dire sans consommation allemande et sans soutien de la BCE. Cela ne marche tout simplement pas.

Les Etats-Unis sont parvenus à réduire leurs dépenses publiques et à faire baisser leur taux de chômage de façon concomitante, justement parce que leur banque centrale soutenait l’activité.

François Lafond : Cette annonce peut en effet apparaître inédite et elle l'est effectivement. Pour la première fois, la question des excédents commerciaux n'est plus seulement mentionnée dans un discours politique ou par des autorités gouvernementales d'un Etat membre de l'Union européenne. La Commission européenne se saisit de la question pour observer, d'un point de vue macroéconomique, les conséquences économiques d'un tel phénomène sur l'ensemble des paramètres économiques de la zone euro en particulier. Cette réaction survient également quelques jours après que l'administration américaine ait réitéré des doutes quant aux conséquences que pouvait avoir un tel excédent commercial sur les équilibres économiques globaux. Il est sain que le débat soit posé au niveau européen et que l'on réfléchisse aussi aux grands équilibres et aux évolutions.

Comment expliquez-vous le virage brutal de la Commission ? Comment les dirigeants politiques européens en sont-ils arrivés à prendre cette décision ? S’agit-il d’un réel changement de diagnostic ?

Nicolas Goetzmann : Depuis bientôt cinq ans, les autres grandes zones économiques ont identifié un problème de demande intérieure et non un problème de dettes ou de compétitivité. La solution est donc monétaire. Les organismes tels que le FMI commencent à aller dans le même sens depuis le début de l’année. Mais c’est le rapport publié par le département du Trésor Américain il y a 10 jours qui a mis le feu aux poudres. Plus personne ne comprend une Europe qui persiste dans son erreur de diagnostic, et il semblerait que la Commission vient de le comprendre.

François Lafond : Je ne suis pas certain qu'il s'agisse d'un virage brutal. Et la décision du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso est de faire vérifier quelles sont les conséquences d'un tel phénomène (excédent commercial de plus de 7%) sur les autres partenaires européens. Il n'est pas question de blâmer l'Allemagne. Il s'agit d'observer les implications. Il est difficile de demander davantage de coordination budgétaire, une meilleure coordination économique entre tous les pays de la zone euro notamment, de mettre en place une surveillance de différents indicateurs (inflation, déficit budgétaire, dette publique, croissance notamment) et de ne pas considérer l'excédent commercial de la première puissance économique de l'Europe. Une plus grande intégration économique devrait rendre cette décision banale entre partenaires. Quitte à ce que la solidarité entre Etats soit éventuellement réaffirmée.

Que peut faire concrètement la Commission pour donner une nouvelle impulsion au projet européen ? Que peuvent faire les Etats ?

Nicolas Goetzmann : Maintenant que Manuel Barroso a mis le doigt là ou ça fait mal, il faut insister. Et je ne parle pas de l’Allemagne. C’est peut être la première fois que la Commission pointe aussi clairement un problème de demande intérieure en Europe. A partir d’un tel diagnostic, nous pouvons regarder ce qui passe à l'extérieur de nos frontières pour savoir quel traitement apporter à un tel problème. Car, miracle, Les Etats-Unis, Le Royaume-Uni, et le Japon ont également diagnostiqué un problème de “demande”, et y ont répondu avec succès par la voie monétaire. Si elle continue dans cette voie, la Commission devra donc mettre le sujet de la BCE sur la table, en insistant sur la nécessité pour l’autorité monétaire de soutenir l’activité intérieure européenne. Ce qui se traduit techniquement par une refonte du mandat de la BCE vers un objectif de plein emploi.

Si une telle question est posée, les conditions seront alors favorables aux réformes. Et là, nous devons compter sur l’Allemagne pour être intransigeante. En échange d’une politique plus agressive de la BCE, la France devra s’engager à se réformer en profondeur, baisser ses dépenses, modifier son droit du travail etc.. Sinon, les dirigeants vont être tentés de ne rien faire...encore une fois.

François Lafond : Il s'agit d'une autre et très importante question. La Commission européenne peut en effet reconsidérer que son rôle, d'après les traités, est effectivement double et qu'elle doit l'assumer pleinement : lancer des initiatives, définir des perspectives d'une part et être le garant des traités, d'autre part. En d'autres termes, impulser et surveiller. Définir l'intérêt européen, l'intérêt communautaire qui est bien au delà de la seule somme des intérêts nationaux, c'est le rôle de la Commission européenne, avec l'aide du Parlement européen, et les deux institutions devenues fondamentales que sont la Cour de justice de l'UE et la Banque centrale européenne qui favorisent l'élaboration de cet esprit communautaire. Les Etats membres décidant en dernier ressort en fonction des traités. Cette dialectique entre le communautaire et l'intérêt national perdurera mais un certain rééquilibrage en faveur de l'esprit européen est aujourd'hui nécessaire.

Manuel Barroso est de plus en plus contesté dans son rôle de président. Faut-il faire évoluer le mode de désignation du président de la Commission pour lui donner une légitimité et une marge de manœuvre supplémentaire ?

Nicolas Goetzmann : Nous pouvons constater que le processus est en train d’évoluer. La candidature de Martin Schulz à la présidence de la Commission est une nouveauté qui permet de donner une incarnation nécessaire et préalable à l’élection européenne. Les autres groupes politiques vont sans doute faire de même, ce qui donnera un peu plus de légitimité à cette Commission européenne, qui en manque cruellement.

Cette légitimité devrait également être la source d’une plus grande marge de manœuvre pour le président de la Commission qui sera désigné en 2014. En ce sens, il s’agit plutôt d’une bonne nouvelle, car la défiance actuelle de l’opinion repose essentiellement sur le caractère technocratique de l’Union.

Si d’aventure la Commission persistait dans son nouveau diagnostic, nous pourrions entrevoir la possibilité d’une sortie de crise, mais nous n’en sommes pas encore là. Mais il est clair que les récents développements représentent une bonne nouvelle.

François Lafond : Le président Barroso a certainement fait un mandat de trop à la tête de la Commission. Il faut reconnaître que la dernière Commission a dû gérer tant bien que mal la crise financière importée des Etats-Unis en 2007/2008 et que les énergies des uns et des autres ont été largement absorbées pour sauver la zone euro et par la mise en place d'un cadre juridique pour empêcher que le secteur bancaire ne puisse être encore fragilisé au point de mettre en péril les finances publiques des Etats. Dont acte. Mais il conviendrait maintenant d'aller au delà de la gestion de crise, de reformuler en quoi le projet européen est toujours notre avenir. Que nos hommes d'Etat expliquent en quoi nous n'avons toujours pas inventé de meilleure forme d'organisation collective, post-nationale, pour affronter les défis de la mondialisation et pour continuer à peser sur l'évolution du monde. La puissance économique est certainement un élément de réponse. Mais il n'est pas le seul et il faudrait que les 28 Etats de l'Union européenne en soient convaincus quand ils auront à choisir leur commissaire en 2014. La légitimité de la nouvelle Commission dépendra surtout des hommes qui seront choisis et pas uniquement des procédures.

Source

_________________
« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 09:46 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 06 Juil 2011 15:17
Messages: 8517
Localisation: Portugal
Elle monte, elle monte la dette publique de la France : 93,4% du PIB
latribune.fr - 27/09/2013

L'endettement public a encore augmenté au deuxième trimestre 2013 de 41,9 milliards d'euros. Elle s'établissait officiellement à 1.912,2 milliards d'euros.

Elle grimpe, elle grimpe… la dette publique française. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) indique ce vendredi que l'endettement de la France a augmenté de 41,9 milliards d'euros au deuxième trimestre 2013 et atteignait 93,4% du Produit Intérieur Brut (PIB) fin juin soit 1912,2 milliards d'euros.

Pour rappel, entre le quatrième trimestre 2012 et le premier de 2013, la dette publique avait crû de 36,5 milliards d'euros…. Elle représentait alors 91,7% du PIB. A fin mars, la dette publique française s'établissait à 1870,3 milliards d'euros.

+18,1 milliards d'euros de dette nette des administrations

La dette publique nette, elle, croît plus modérément (+18,1 milliards d'euros). Outre la dette de l'État, la dette publique au sens de Maastricht inclut celles des administrations de sécurité sociale (213,6 milliards fin juin), des administrations publiques locales (169,7 milliards) et des organismes divers d'administration centrale (9,9 milliards).

Image

La dette nette des administrations publiques s'élevait à 1.715,2 milliards d'euros fin juin, soit 83,7% du PIB, contre 83,3% au premier trimestre, en progression de 18,1 milliards sur trois mois, ajoute l'Insee.

L'Institut explique l'augmentation de la dette publique par la hausse de l'endettement de l'Etat. "La contribution de l'État à la dette augmente de 41,8 milliards d'euros au deuxième trimestre ; il s'agit pour l'essentiel de sa dette négociable à long terme (+33,7 milliards d'euros) et à court terme (+4,4 milliards d'euros). En outre, 4,8 milliards d'euros de prêts à long terme accordés aux pays de la zone euro par le FESF (Fonds européen de stabilité financière, ndlr) sont intégrés à la dette de l'État" détaille l'Insee.

La dette des administrations publiques locales, des administrations de sécurité sociale et des organismes divers d'administration centrale (Odac)est en revanche jugée stable.

Les détails sont disponibles sur le site de l'Insee .

Source

_________________
« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 10:05 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 06 Juil 2011 15:17
Messages: 8517
Localisation: Portugal
Fronde sociale et fiscale : les préfets sonnent l'alarme
Par Jean-Marc Leclerc - 13/11/2013

EXCLUSIF - Le Figaro révèle la teneur de leur dernière synthèse confidentielle, adressée aux plus hautes autorités le 25 octobre, sur ce qui se passe dans les départements. Elle décrit «une société en proie à la crispation, à l'exaspération et à la colère».

Les préfets alertent le gouvernement. Le Figaro a eu connaissance de leur dernière synthèse sur le climat économique et social, datée du 25 octobre dernier. Un document confidentiel réalisé tous les mois par le secrétariat général du ministère de l'Intérieur et adressé aux plus hautes autorités de l'État, jusqu'à l'Élysée. Il compile les observations de ces grands commis dans chacun des 101 départements français.

La précédente synthèse, datée du 27 septembre 2013, avait été communiquée aux dirigeants de la majorité. Elle évoquait la crise rurale et le «discours antifiscal» en termes plutôt sibyllins. Mais la synthèse des préfets du 25 octobre, de 4 pages, dont nous reproduisons les principaux extraits, ne risquait pas de filtrer officiellement tant les mots employés sont explicites. Comme si la haute fonction publique avait décidé de ne plus retenir totalement sa plume.

«Partout sur le territoire, les préfets dressent le même constat d'une société en proie à la crispation, à l'exaspération et à la colère», révèle la note. Sur la fiscalité, les préfets évoquent le caractère «fédérateur» de la «contestation de l'action gouvernementale» auprès des professionnels et des particuliers. «Lorsque les uns dénoncent la “volatilité et la lourdeur des règles fiscales qui freinent le développement des entreprises”, les autres remettent en cause la légitimité de l'impôt», exposent les auteurs du document, citant notamment sept départements, de la Haute-Savoie à la Loire-Atlantique, le propre fief de Jean-Marc Ayrault. «Sur le front de l'emploi, l'embellie estivale a été de courte durée», risquent encore les préfets, à rebours du discours gouvernemental. Mais ces représentants d'une vieille institution mise en place par Napoléon sont là pour dire la vérité. Ils décrivent ainsi, face aux «annonces successives de liquidations judiciaires et de plans sociaux (qui) marquent chaque jour de nouveaux esprits», le «climat douloureux» et même «un sentiment d'accablement». Et de poursuivre: «D'ores et déjà, ce mélange de mécontentement latent et de résignation s'exprime de façon éruptive à travers une succession d'accès de colère soudains, presque spontanés, et non au sein de mouvements sociaux structurés.» Comme le constatent visiblement les préfets du Calvados, de la Lozère ou de l'Orne.

Selon cette synthèse, «de plus en plus, les revendications sont portées en dehors du cadre syndical, à travers des actions plus radicales: grèves de la faim, blo­cages de longue durée, dégradations et menaces de perturbation de grandes manifestations culturelles ou sportives ont pris le pas sur les défilés en ville.» Les préfets de Paris et Rouen insistent sur cette évolution. À lire tout ce qui remonte place Beauvau, «la situation sociale laisse peu de place à l'opti­misme», disent les préfets.

Une doléance en filigrane

Dans la deuxième partie de leur rapport secret aux plus hautes instances du pays, ils déclarent que «la journée nationale d'action du 22 octobre contre l'écotaxe a démontré que le mécontentement ne se limitait pas à la Bretagne». Ils citent alors 23 départements, de l'Ain à la Somme, où «agriculteurs, entrepreneurs, professionnels du bâtiment, transporteurs, tous sont mobilisés pour faire part de leur inquiétude quant à l'entrée en vigueur, le 1er janvier 2014, de l'écotaxe poids lourds.» Leur analyse économique est limpide: «Partout sur le territoire, les arguments développés étaient sensiblement les mêmes. Le principal sujet de préoccupation est le renchérissement des coûts de production, notamment dans l'agroalimentaire.» Les préfets du Cantal, du Loir-et-Cher et du Puy-de-Dôme font remonter que «les produits français seraient taxés plusieurs fois lors du circuit de transformation, contrairement aux produits d'importation déjà transformés».

Les préfets émettent également une doléance en filigrane: qu'on les laisse démonter les portiques écotaxe avant qu'ils ne soient tous détruits. Le message est ainsi exprimé: «La contestation a pris la forme d'opérations coups-de-poing de bâchage de portiques, dont les préfets rappellent la grande vulnérabi­lité à des actes de malveillance.»

La synthèse du 25 octobre indique aussi que «les préfets notent que la mobilisation s'étend à des territoires ou des secteurs jusque-là préservés.» Et de mettre en exergue neuf départements où ces hauts fonctionnaires mettent en garde, de l'Aisne à la Charente, en passant par la Sarthe ou la Côte-d'Or, en Bour­gogne. Loin, bien loin de la Bretagne et de ses «bonnets rouges».

Un grand préfet, contacté par Le Figaro, confirme à la date d'aujourd'hui ce que ses collègues et lui-même prédisaient il y a maintenant un peu plus de deux semaines dans cette note. «On se focalise sur la Bretagne, mais certains points du territoire connaissent des difficultés encore plus grandes, comme la Nièvre, le Cher ou l'Indre.»

Le secrétariat général du ministère de l'Intérieur évoque, pour sa part, dans sa synthèse, un risque d'extension de la fronde rurale. «Fait rare, indique-t-il dans sa note confidentielle, il semblerait que les grands groupes du monde agro­alimentaire se soient réunis pour évoquer de nouvelles pistes de contestation, ce qui augure d'une mobilisation de plus grande ampleur et dans la durée.» En Bre­tagne, quoi qu'il en soit, la réponse du gouvernement avec son pacte d'avenir n'a pas encore convaincu. «Le rejet est unanime», constate froidement le préfet local, à en croire ce rapport. Et la contestation fait tache d'huile, inexorablement, malgré les efforts déployés à Paris. C'est cette bombe à retardement que François Hollande et Jean-Marc Ayrault s'évertuent à désamorcer. Pour l'heure, sans grand succès. Le tandem exécutif ne pourra dire, en tout cas, qu'il n'a pas été averti. L'administration a parfaitement fonctionné en prenant le pouls du terrain.

Source

_________________
« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 10:45 
Hors-ligne

Inscrit le: 18 Oct 2008 17:55
Messages: 3632
France : le PIB en recul de 0,1% au 3e trimestre 2013, selon l'Insee
Par Le figaro

Selon l'Insee, le PIB français s'est inscrit en recul de 0,1% au 3e trimestre 2013, alors que les prévisionnistes tablaient sur une croissance de 0,1%. Ce chiffre, tombe mal alors que le gouvernement assure que «la reprise est là» depuis plusieurs semaines. Le trimestre précédent, le PIB avait augmenté de 0,5%. Cette rechute s'explique principalement par une baisse des exportations, rapporte l'Insee ce matin. Mais elle ne remet pas en cause l'objectif du gouvernement d'une croissance de 0,1% de l'économie française à la fin de l'année.

L'Insee publie cette statistique moins d'une semaine après la nouvelle dégradation de la note de la France par l'agence de notation Standard & Poor's. «Nous estimons que les réformes engagées dans les domaines de la fiscalité, du secteur des biens et services et du marché du travail n'amélioreront pas sensiblement les perspectives de croissance de la France à moyen terme, et que la persistance d'un taux de chômage élevé affaiblit le soutien populaire en faveur de nouvelles mesures d'envergure en matière de politique budgétaire et de réformes structurelles, expliquait l'agence.

L'inquiétude est surtout ailleurs. Ce matin, l'Insee a publié un autre mauvais chiffre : l'investissement des entreprises, un indicateur de la conjoncture économique à moyen terme, s'est inscrit en baisse de 0,6% au troisième trimestre de l'année en cours, toujours selon l'Insee, alors qu'il avait rebondi le trimestre précédent.

De son côté, le Produit intérieur brut (PIB) allemand a grimpé de 0,3% au troisième trimestre en données corrigées des variations saisonnières, a annoncé jeudi l'Office fédéral des statistiques. La croissance, qui s'affiche ainsi ralentie par rapport au deuxième trimestre, est imputable exclusivement à la demande intérieure, tandis que le commerce extérieur a eu une contribution négative, les importations ayant progressé plus vite que les exportations, précise l'Office. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/1 ... -insee.php


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 10:52 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 06 Juil 2011 15:17
Messages: 8517
Localisation: Portugal
Pour Janet Yellen, la Fed doit encore soutenir la reprise
Reuters - 13/11/2013

Janet Yellen, choisie par Barack Obama pour prendre en février la présidence de la Réserve fédérale américaine, estime que la banque centrale a encore du travail à faire pour soutenir l'économie et l'emploi, dont les performances restent insatisfaisantes à ses yeux.

"Je crois que le soutien à la reprise aujourd'hui est le chemin le plus sûr pour revenir à une approche plus normale de la politique monétaire", écrit l'actuelle vice-présidente de l'institution dans une allocution préparée pour son audition jeudi par la Commission bancaire du Sénat.

Janet Yellen sera la première femme a présider la banque centrale américaine si sa nomination est confirmée par le vote des sénateurs, ce que prédisent la plupart des observateurs. Mais elle sera sans doute soumise jeudi à un feu roulant de questions d'élus républicains critiques de la politique monétaire actuelle, trop accommodante à leurs yeux.

Dans son allocution, Janet Yellen explique que l'économie et le marché du travail aux Etats-Unis affichent actuellement des performances "très loin" de leur niveau potentiel et elle note que les pressions inflationnistes restent contenues.

"L'inflation évolue en dessous de l'objectif de 2% de la Réserve fédérale et elle devrait continuer de le faire pendant un certain temps", explique-t-elle dans le texte de son allocution, rendu public dès mercredi par la Fed.

Les futures sur actions et obligations ont gagné du terrain après la publication de ce texte, tandis que le dollar cédait du terrain face à l'euro, ce dernier remontant tout près de 1,35 dollar.

Les membres de la commission sénatoriale, qui doivent se prononcer sur le choix de Janet Yellen avant de convoquer un vote de l'ensemble des sénateurs, devraient l'interroger notamment sur les risques liées à la politique dite d'"assouplissement quantitatif" (QE), qui conduit actuellement la Fed à acheter pour 85 milliards de dollars d'obligations par mois afin de soutenir le crédit et l'activité économique.

La banque centrale américaine maintient des taux d'intérêt quasi-nuls depuis fin 2008 et sa politique d'assouplissement quantitatif a contribué au quasi-quadruplement de son bilan, à 3.800 milliards de dollars.

Les critiques à son encontre mettent en avant les risque d'inflation et de bulles financières associés au "QE".

Alister Bull; Marc Angrand pour le service français
Source

_________________
« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 10:55 
Hors-ligne

Inscrit le: 18 Oct 2008 17:55
Messages: 3632
La démocratie, l’argent et la crise : un système savamment organisé

Si les États membres de l’Union européenne continuent d’appliquer les politiques d’austérité, il pourrait y avoir entre quinze et vingt-cinq millions de nouveaux pauvres. Un nombre équivalent à celui des citoyens européens vivant actuellement aux Pays-Bas ou en Autriche… Cette inflation de la misère ferait grimper le nombre de pauvres à quelque 146 millions, soit plus du quart de la population européenne.

C’est l’avertissement lancé par Oxfam, confédération d’ONG luttant contre la pauvreté et l’injustice dans le monde, dans son rapport intitulé : « le piège de l’austérité – l’Europe s’enlise dans les inégalités ». Lequel conclut que les politiques d’austérité menées par les États membres pour surmonter la crise de la dette souveraine et accéder aux programmes de sauvetage n’ont réussi ni à réduire le coût de la dette, ni à favoriser la croissance.

« En Afrique, en Asie et en Amérique latine, certains pays ont mis vingt ans pour revenir aux niveaux d'avant la crise. En Europe, ces politiques minent de façon irréversible les caractéristiques du modèle économique et social européen tel qu'il s'est développé au cours du XXème siècle. Notre analyse indique que les effets de ces politiques empêchent les plus pauvres de se ressaisir, y compris lorsque la croissance sera de retour en Europe », explique Maurizia Iacchino, présidente d’Oxfam Italie.

Le rapport d’Oxfam souligne que les mesures d’austérité favorisent la concentration des richesses aux mains des 10 % les plus riches, alors que les inégalités ne cessent de se creuser dans les pays qui les ont adoptées. De même, sans l’adoption urgente de mesures de relance de la croissance, sans investissement dans les services essentiels, sans lutte contre l’évasion et la fraude fiscales, l’écart entre les riches et les pauvres au Royaume-Uni ou en Espagne pourrait dans les dix prochaines années devenir similaire à celui du Soudan du sud ou du Paraguay.

Il est intéressant de constater que certaines institutions internationales traditionnellement engagées en faveur de politiques d’austérité commencent à revoir leur copie. Le FMI s’est dernièrement livré à une étude de l’impact des politiques dites de consolidation budgétaire, et son rapport est sans ambiguïté : l’austérité réduit plus fortement que prévu l’activité économique et donc les rentrées fiscales, provoquant un creusement des déficits. Ce point de vue est également partagé par d’éminents économistes tels que le professeur Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001. Pour lui, « la raison pour laquelle l’austérité est particulièrement mauvaise, c’est le problème sous-jacent du manque total de demande. Lorsqu’il y a austérité, la demande chute. Et quand la demande chute, la croissance recule et le chômage augmente. Lorsque le chômage augmente, les salaires baissent en raison de la compétition pour les emplois, et les services sociaux sont réduits. Tous les aspects de l’inégalité sont donc exacerbés ». CQFD.

Le rapport d’Oxfam est accompagné d’une étude de cas, pays par pays. L’étude pour la France montre que les politiques d’austérité y ont un impact sur les niveaux de pauvreté et d’inégalité. Le pouvoir d’achat a diminué d’1,2 % en 2012 (la plus forte baisse depuis 1984), tandis que dans le même temps, les coûts de l’électricité, du gaz ou du pétrole augmentaient. La dette publique a crû de 3 % depuis 2011, creusant encore le déficit budgétaire. Si l’on fixe le seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian, 7,8 millions de personnes (soit 13 % de la population totale) étaient considérées en 2006 comme pauvres en France. En 2010, ce chiffre est passé à 8,6 millions (14 % de la population), dont 2,7 millions d’enfants. Cela représente une augmentation de près de 800.000 pauvres en moins de cinq ans…

Cette augmentation de la pauvreté a particulièrement touché les familles monoparentales, les retraités, les femmes et les jeunes de moins de 18 ans, parmi lesquels le taux de pauvreté a atteint 19,6 %. Entre 2009 et 2010, les salaires au sein des 20 % des personnes les plus pauvres ont diminué de 1,3 %, alors qu’ils ont augmenté de 0,9 % pour les 20 % les plus riches.

Entre 2000 et 2010, le revenu moyen des ménages faisant partie des 10 % les plus pauvres a augmenté de 5,3 % (soit 400 €), alors que celui faisant partie des 10 % les plus riches a augmenté de 18,9 % (soit 8.950 €). En 2010, la partie la plus pauvre de la société a gagné sept fois moins que la partie la plus riche, contre 6,3 fois en 2000.

Au sommet de la pyramide des revenus, ceux issus des placements financiers représentent une part importante des ressources. Si certains se plaignent des effets de la crise, la fortune des super-riches a connu la plus grande augmentation au cours de la période 2004-2010. Les 10 % les plus riches ont augmenté leurs revenus de près de 7 %. Quant au cercle hyper restreint des 0,01 % les plus riches, il a vu sa fortune croître de 32,3 % !

Plus que jamais, l’État représentatif moderne est l’instrument de l’exploitation du peuple par le Capital. Dans la république dite démocratique, la richesse exerce son pouvoir d’une façon indirecte mais d’autant plus sûre, à savoir l’alliance entre le gouvernement et l’argent. Aujourd’hui, dans les régimes que nous connaissons en Occident, la domination des banques a développé jusqu’à en faire un art peu commun les moyens de défendre et de mettre en œuvre la toute-puissance de la richesse. La république démocratique est alors la meilleure forme politique possible du capitalisme ; le Capital, après s’en être emparé, assoit son pouvoir si solidement, si sûrement, que celui-ci ne peut être ébranlé par aucun changement de personnes, d’institutions ou de partis.

Dans le contexte, le vote, par son inutilité, ne devrait pas apparaître comme un enjeu central, les représentants élus ne représentant qu’eux-mêmes et leurs intérêts de classe. Alors que 2014 sera marquée par les élections municipales et européennes, il semble indispensable de réfléchir aux limites de la « démocratie » dans sa forme actuelle… et aux moyens d’abattre le système qui s’en prévaut.

Capitaine Martin http://www.agoravox.fr/tribune-libre/ar ... ise-143662


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 11:02 
Hors-ligne

Inscrit le: 18 Oct 2008 17:55
Messages: 3632
Nicolas Doze : Le travail au noir est l'évasion fiscale des classes moyennes



Haut
 Profil  
 
Afficher les messages depuis:  Trier par  
Publier un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez rédiger ou éditer aucun message.  [ 4819 messages ]  Aller à la page Précédent  1 ... 247, 248, 249, 250, 251, 252, 253 ... 482  Suivant

Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]


Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 22 invités


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Sauter vers:  
Powered by phpBB2007 phpBB Group
Translated by phpBB.fr © 2007, 2008 phpBB.fr



.*.
*

.*.