Le blog à Lupus



Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 11:06 
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La repentance d’un quantitative easer

Cette repentance est peut-être la bombe de cette fin d’année. Et si tous ces plans de sauvetage n’avaient servi qu’à une chose ? Acter la prise de pouvoir de Wall Street sur les USA avec la compromission des élites politiques. C’est l’interrogation d’ANDREW HUSZAR responsable des rachats des titres hypothécaires de la Fed sous QE1.

Un jour, il faudra aller jusqu’au bout de l’analyse et admettre une fois pour toute que les théories keynésiennes basées sur l’injection de liquidités n’ont conduit dans les faits qu’à une chose : asphyxier l’économie réelle au dépend de l’industrie financière (les fameux 1% qui n’ont pratiquement aucune utilité dans l’économie réelle).

Je vous mets les moments forts de la repentance d’ANDREW HUSZAR qui se présente par ces lignes. (Texte paru dans le Wall Street Journal)

Je veux seulement dire que je suis désolé pour l’Amérique. Comme ancien fonctionnaire de la Réserve fédérale, j’étais responsable de l’exécution du programme d’achat d’obligations connu sous le nom d’assouplissement quantitatif (QE) lors du premier grand plongeon. La banque centrale continue à tourner sous QE et le définit comme un outil pour aider Main Street. Mais je suis venu à reconnaître le programme pour ce qu’il est réellement : le plus grand renflouement de Wall Street de tous les temps.

Il y a cinq ans, lors du Black Friday, la Fed a mis en place un programme d’achats sans précédent.En ces temps de la crise financière, le Congrès avait déjà adopté une loi, le Programme de Troubled Asset Relief, pour stopper la chute libre du système bancaire américain. Au-delà de Wall Street, cependant, la crise était encore en plein essor. Au cours des trois derniers mois de 2008 , près de deux millions d’Américains perdaient leur emploi.

La Fed a déclaré qu’elle voulait aider par le biais d’un nouveau programme d’achats d’obligations massif. Il y avait des objectifs secondaires, mais Ben Bernanke affichait la motivation de la Fed qui était d’ « influer sur les conditions de crédit pour les ménages et les entreprises » pour faire baisser le coût du crédit de sorte que plus d’Américains pourraient l’utiliser pour traverser ce ralentissement. C’est pour cette raison qu’ il a appelé ça le «credit easing».

Mon histoire dans cette affaire a commencé quelques mois plus tard. Ayant été à la Fed pendant sept ans, jusqu’au début de 2008, je travaillais à Wall Street au printemps 2009, lorsque j’ai reçu un appel téléphonique inattendu. Mon travail : acheter $ 1 250 000 000 000 en obligations hypothécaires en 12 mois. C’était à peine croyable, la Fed m’appellait pour me demander si je voulais gérer le quart du plus grand stimulus économique de l’histoire américaine.

[...]

Dans son histoire de près de 100 ans, la Fed n’avait jamais acheté une obligation hypothécaire. Maintenant, mon programme était d’en acheter un si grand nombre chaque jour que je risquais de faire monter les prix des obligations de façon trop abrupte et détériorer la confiance des principaux acteurs des marchés financiers. Nous avons travaillé sans relâche pour préserver l’impression que la Fed savait ce qu’elle faisait.

Plusieurs autres responsables de la Fed ont également commencé à exprimer de l’inquiétude envers les QE qui ne fonctionnaient pas comme prévu. Nos avertissements sont tombés dans l’oreille d’un sourd. Dans le passé, les dirigeants de la Fed, même s’ils avaient commis une erreur, s’inquiétaient de manière obsessionnelle des coûts et des avantages de toute initiative. Maintenant, la seule obsession semble être les enquêtes sur les attentes des marchés financiers ou les derniers commentaires des banquiers de Wall Street et les gestionnaires de hedge funds. Je suis désolé pour le contribuable américain.

Les opérations du premier QE ont été closes le 31 Mars 2010. Les résultats définitifs ont confirmé que, s’il y avait eu seulement un soulagement superficiel pour Main Street, les achats d’obligations de la banque centrale américaine avait renfloué Wall Street.Les banques ont non seulement bénéficié de la baisse du coût de l’octroi de prêts , elles avaient également connu des gains de capitaux énormes sur les valeurs montantes de leurs avoirs en valeurs mobilières … Wall Street avait connu son année la plus rentable.

On pourrait penser que la Fed aurait enfin cessé les QE. Détrompez-vous. Seulement quelques mois plus tard, après une baisse de 14% sur le marché boursier américain , la Fed a annoncé une nouvelle série d’achats d’obligations: QE2. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a immédiatement qualifié la décision d’ «insensée».

C’est alors que j’ai réalisé que la Fed avait perdu toute capacité de penser indépendamment de Wall Street. Démoralisé, je suis retourné dans le secteur privé.

Où en sommes-nous aujourd’hui ? La Fed maintient l’achat d’ environ 85 milliards de dollars dans des obligations sur un mois . Sur cinq ans, ses achats d’obligations en sont de plus de 4 billions de dollars.Étonnamment, dans un pays soi-disant de libre marché, le QE est devenu la plus grande intervention sur les marchés financiers par un gouvernement dans l’histoire du monde.

Et l’impact ? Même par des calculs les plus complaisants pour la Fed, les QE sur cinq ans ont généré seulement quelques points de pourcentage de la croissance américaine. En revanche, les experts extérieurs de la Fed, comme Mohammed El Erian de l’entreprise d’investissement Pimco, suggèrent que la Fed pourrait avoir imprimé plus de 4 000 000 000 000 de $ pour un rendement total de 0,25% du PIB (soit seulement 40 milliards de dollars alloué à la production économique américaine). Ces deux estimations indiquent que le QE ne fonctionne pas vraiment.

Sauf si vous êtes à Wall Street. Ayant accumulé des centaines de milliards de dollars en subventions de la Fed , les banques américaines ont vu leur cours de bourse tripler depuis Mars 2009. Les plus grands se sont organisé en cartel: 0,2% d’entre eux contrôlent désormais plus de 70% des actifs bancaires américains.

Comme pour le reste de l’Amérique, bonne chance ! Parce que les QE pompent sans relache de l’argent dans les marchés financiers depuis les cinq dernières années, cela a tué l’urgence de Washington à’affronter la véritable crise: celle de l’économie américaine structurellement défectueuse. Oui, les marchés financiers se sont redressés de façon spectaculaire, mais pour combien de temps ?

Même quand il reconnait les lacunes du QE, le président Bernanke affirme que certaines mesures de la Fed étaient le moindre mal et que c’était mieux que rien (une position que son successeur probable, Vice-présidente de la Fed Janet Yellen , partage également). La suggestion admise n’est plus que la Fed compense le dysfonctionnement de Washington. Mais que la Fed est au centre de ce dysfonctionnement car elle a permis la pire des choses le : « too big to fail » de Wall Street. http://www.limperialiste.com/economie/l ... ive-easer/
ORIGINAL http://online.wsj.com/news/articles/SB1 ... 0751473884


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 11:43 
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Argenor a écrit:
Le fondateur du site "Hollande-demission.fr" arrêté cet après-midi
13 Novembre 2013

Hollande démission. Le fondateur du site Hollande-démission.fr a été arrêté cet après-midi à 16 heures par la police.



Ca fait mauvais genre au pays des droits de l'homme ou plus tôt ça fait comme en Russie sous Poutine... c'est de l'intimidation et de l'abus de pouvoir. :evil:

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 13:24 
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La France cible d'un complot
The New York Times - Paul Krugman - 12 novembre 2013

Pour Paul Krugman, la France est depuis plus d'un an ciblée par une propagande négative, menée pour des raisons idéologiques par les tenants de l'austérité à tout prix. Des attaques qui auraient presque des airs de complot, avance le Prix Nobel.

Vendredi dernier, l'agence de notation Standard & Poor's a abaissé la note de la France. Une décision qui a fait les gros titres, bien des commentateurs laissant entendre que la France serait en crise. Le tout sous le regard indifférent des marchés : les coûts d'emprunt du pays, qui ont rarement été aussi bas, ont à peine frémi.
Alors, que se passe-t-il en réalité ? En fait, il faut considérer l'intervention de S&P dans le contexte plus général de la politique d'austérité budgétaire. Et je dis bien politique, et non économie. Car le complot contre la France - j'ironise certes un peu, mais nombreux sont ceux qui cherchent à ternir sa réputation - montre clairement qu'en Europe comme en Amérique, les zélotes du budget ne se soucient guère des déficits. Au lieu de cela, ils jouent sur la peur liée à la dette pour poursuivre des objectifs idéologiques. Et la France, qui refuse de se prêter à ce jeu, est désormais la cible d'une propagande négative de tous les instants.

Permettez-moi de vous en donner une idée plus précise. Il y a un an, l'hebdomadaire The Economist déclarait que la France était "la bombe à retardement au cœur de l'Europe", dont les problèmes éclipseraient ceux que connaissaient la Grèce, l'Espagne, le Portugal et l'Italie. En janvier 2013, un rédacteur en chef invité de CNN Money assurait que le pays était en "chute libre", "sur la voie d'une prise de la Bastille économique". Des sentiments que l'on retrouve dans toutes les lettres d'information économiques.

Plus productifs que les Allemands

Face à une telle rhétorique, il est légitime de s'attendre au pire quand on consulte les chiffres de la France. Or, ce que l'on découvre en fait, c'est un pays confronté à des difficultés économiques – qui ne l'est pas ? –, mais qui s'en tire dans l'ensemble aussi bien, sinon mieux que la plupart de ses voisins, à l'exception évidemment considérable de l'Allemagne. La croissance française, ces derniers temps, a été plutôt lente, mais est restée bien supérieure à celle, par exemple, des Pays-Bas, qui sont pourtant toujours notés AAA. Selon les critères conventionnels, il y a une dizaine d'années, les salariés français étaient en réalité un peu plus productifs que leurs homologues allemands. Et devinez quoi : ils le sont toujours.

Dans le même temps, les perspectives budgétaires du pays sont assurément tout sauf inquiétantes. Le déficit a été nettement jugulé depuis 2010, et le Fonds monétaire international estime que le rapport entre la dette et le PIB va en gros se stabiliser au cours des cinq prochaines années.

Qu'en est-il du fardeau représenté à long terme par une population vieillissante ? C'est un problème en France comme dans tous les pays riches. Mais la France affiche un taux de natalité supérieur à la plupart des Etats d'Europe – en partie grâce à des programmes du gouvernement qui encouragent les naissances et facilitent l'existence des mères actives –, si bien que ses projections démographiques sont beaucoup plus optimistes que celles de ses voisins, dont l'Allemagne. Par ailleurs, le remarquable système de santé français, de grande qualité pour un faible coût, représentera à l'avenir un réel avantage sur le plan budgétaire.

Par conséquent, si l'on se fie aux chiffres, on voit mal pourquoi la France mériterait une telle volée de bois vert. Une fois encore, que se passe-t-il donc ?

Les merveilles des "réformes structurelles"

Voici un élément de réponse : il y a deux mois, Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, et l'un des principaux partisans d'une politique de l'austérité sans merci, n'a pas caché son mépris pour la politique budgétaire apparemment exemplaire de la France. Pourquoi ? Parce qu'elle était fondée sur une augmentation des impôts plutôt que sur une réduction des dépenses. Et la hausse de la pression fiscale, a-t-il déclaré, risquait de "détruire la croissance et de handicaper la création d'emplois".

En d'autres termes, oubliez ce que j'ai dit sur la discipline budgétaire, vous êtes censé démanteler votre système social.

Si S&P justifie sa baisse de la note française de façon moins limpide, son explication revient au même. La France a été dégradée parce qu'il "est peu probable que l'approche actuelle du gouvernement français des réformes budgétaires et structurelles, de la fiscalité, du marché des produits, des services et de la main-d'œuvre renforce substantiellement les perspectives de croissance à moyen terme de la France". Là encore, peu importent les chiffres du budget, où sont les baisses d'impôts et la déréglementation ?

Peut-être M. Rehn et S&P fondent-ils leurs exigences sur des indices démontrant sans l'ombre d'un doute que la réduction des dépenses vaut mieux pour l'économie que les hausses fiscales. Pas du tout. En fait, des recherches menées par le FMI laissent entrevoir que quand on veut limiter les déficits durant une récession, c'est l'inverse qui est vrai : des augmentations temporaires des impôts sont moins dommageables qu'une réduction des dépenses.

Oh, et quand les gens commencent à vous décrire les merveilles de la "réforme structurelle", prenez ça avec des pincettes, ou plutôt de grosses pinces. C'est une sorte de synonyme de "déréglementation" - dont les vertus restent sérieusement à démontrer. Rappelez-vous, l'Irlande avait été saluée en fanfare pour ses réformes structurelles dans les années 90 et 2000 ; un "formidable exemple", s'était extasié George Osborne, aujourd'hui ministre britannique des Finances, en 2006. Comment tout cela s'est-il terminé ?

Si les lecteurs américains ont l'impression d'avoir déjà entendu ça quelque part, c'est normal. Aux Etats-Unis, les pourfendeurs du budget s'avèrent presque à chaque fois plus pressés d'effectuer des coupes claires sombres dans Medicare et le système de retraites que de réduire effectivement les déficits. Les défenseurs européens de l'austérité, manifestement, sont faits du même bois. La France a commis le péché impardonnable d'être responsable sur le plan budgétaire sans pour autant accroître les malheurs des démunis et des malchanceux. Pour cela, elle doit être châtiée.

Article publié le 10 novembre

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« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 13:58 
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Hospices de Beaune 2013 : une vente à ne pas manquer ce dimanche 17 novembre
Jules Lamon, Ingénieur agronome & oenologue http://www.wineandthecity.fr

Cette semaine est la troisième du mois de novembre. Comme chaque année, se tiendra un événement que tout amateur de vin attend avec impatience... Si vous pensez au Beaujolais nouveau, ma foi, ce message ne vous intéressera peut-être pas. Si en revanche, vous pensiez à la célèbre vente de charité des Hospices de Beaune, vous avez vu juste. Elle aura lieu dimanche 17 novembre 2013, mais il n'est pas trop tard pour tenter d'acquérir quelques bouteilles des plus fameux crus bourguignons.

Chaque troisième dimanche de novembre, depuis 1851 (les Bourguignons ont toujours eu un coup d'avance sur les Bordelais), se déroule la vente de charité des hospices de Beaune, dont les bénéfices contribuent significativement au budget de l'Hôtel Dieu, sis à Beaune, capitale de la Bourgogne viticole. Quarante-trois cuvées, réparties en 443 pièces bourguignonnes (le nom bourguignon des barriques de 228 litres), offrant un large panorama des différents climats (terroirs) de Bourgogne seront à vendre.
Meursault Genevrières

Depuis la présence de Fabrice Luchini comme président en 2011, on peut véritablement parler de spectacle. Son clou est la vente de la fameuse pièce (on dit "queue", car elle contient l'équivalent de deux pièces) des Présidents. Cette année, c'est un vin blanc, un Meursault Genevrières 1er Cru, cuvée Philippe Le Bon qui a été sélectionnée, en raison notamment de la très faible production de vin rouge pour ce millésime. L'année dernière, la pièce des Présidents avait été adjugée à 270 000 euros.

Rappelons que les vins de Bourgogne sont parmi les plus chers du monde. Dans le dernier classement du site Wine Searcher du 1er novembre, 38 grands vins de Bourgogne d'une poignée de domaines prestigieux se hissent dans le top 50 des vins les plus chers vendus actuellement dans le monde. Lors de la vente des Hospices, si les prix sont relativement élevés (c'est une vente de charité, donc on n'y vient pas principalement pour faire des affaires), ils sont considérés comme un bon indicateur de la tendance à venir sur le marché des vins de Bourgogne.

Or, après la très faible récolte de 2012, l'année 2013 sera également sous le signe de rareté, donc d'augmentation des prix. C'est une tendance de fond que les indices (par exemple, le Liv-ex DRC l'index de référence du vin, sur l'évolution de la côte des 100 vins les mieux notés) mettent en évidence. Le vin de Bourgogne va être de plus en plus rare ces prochaines années, et les Grands Crus, qui ne représentent que 1,5% de la superficie totale de l'appellation, vont devenir des denrées précieuses.

L'indice des vins de Bourgogne en rouge a un rythme de hausse supérieur à celui de l'indice généraliste.

Quant aux Hospices, accéder au dernier moment à la vente en direct vous sera difficile, et acheter une pièce entière n'est pas à la portée de toutes les bourses. C'est pourquoi la Maison Albert Bichot, le plus gros acheteur de la vente depuis 15 ans, propose un service en ligne pour les particuliers sur son site dédié : http://www.hospices-beaune.com disponible jusqu'à la vente (dimanche à 13 heures).

Il vous est alors possible de réserver, parmi les 5 cuvées sélectionnées par la Maison (de 46 à 80 euros HT par bouteille), des caisses de 3 ou 6 bouteilles. L'achat se faisant en primeur, les bouteilles ne seront livrées qu'après élevage à la mi-2015. L'intérêt est que les prix proposés sont les prix "plafond", frais de vente inclus, et qu'ils peuvent être revus à la baisse si le prix obtenu lors de la vente est plus faible qu'estimé. Un investissement "plaisir" et sans risque, vu le sérieux et le savoir-faire de la Maison Bichot.

Tous les liens et graphiques ici http://protection-rendements.fr/2013/11 ... une-vente/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 17:04 
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Un monde sans cash pour un monde sans récession !
Marianne
http://www.marianne.net/Un-monde-sans-c ... m#comments
Jeudi 14 Novembre 2013 à 10:45
La monnaie fiduciaire – c’est-à-dire le cash – empêche fondamentalement une banque centrale de réduire son taux d’intérêt en-dessous du zéro.

Seules les banques centrales disposent encore des munitions nécessaires pour combattre les récessions. Du fait de la carence de volonté – ou de courage ? – politique de la part de celles et ceux qui nous gouvernent et qui s’avèrent incapables de stimuler l’activité par des mesures fiscales et budgétaires adaptées. De fait, la force de frappe des banques centrales peut redresser une économie, redonner des emplois aux chômeurs, faire tourner les usines…

Leur politique monétaire – à travers le levier du taux d’intérêt – gonfle en effet mécaniquement les flux de dépenses et la circulation de l’argent dans les rouages de l’économie. L’investissement redémarre, le marché immobilier prospère et la consommation s’envole dès que les taux baissent de manière sensible. C’est en tout cas sur ce modèle que se sont développées nos économies occidentales depuis le milieu des années 70. Nulle récession ne peut en effet résister à une baisse énergique des taux d’intérêt, dont l’impact sur la reprise de la croissance est indiscutable.

Sauf que le problème se pose de manière formidablement aigüe dès lors que ce taux atteint le chiffre zéro ! Par exemple, tandis que les taux d’intérêt US – qui étaient à deux chiffres en 1981 – pouvaient amplement être réduits afin de combattre la récession, les taux japonais – autour de 1% – avaient pour leur part atteint un palier critique. Il était tout simplement impossible au Japon de soutenir son économie car ses taux d’intérêt ne pouvaient aller en-dessous de zéro ! Aujourd’hui, c’est l’Europe qui se retrouve dans une telle situation.

Mais en fait : pourquoi un taux d’intérêt ne peut-il être négatif ? Car les épargnants et les investisseurs opteraient dès lors pour des billets de banque en lieu et place de conserver leur argent dans une banque qui leur prélèverait un taux négatif. C’est la monnaie fiduciaire – c’est-à-dire le cash – qui empêche fondamentalement une banque centrale de réduire son taux d’intérêt en-dessous du zéro.

En effet, alors que le citoyen occidental fait aujourd’hui relativement peu usage d’espèces car il préfère régler par voie électronique ou par carte de crédit, et épargner sur un compte bancaire rémunérateur. Si sa banque devait lui prélever une taxe, il n’hésiterait pourtant pas à retirer son argent pour le stocker dans un coffre, ou sous un matelas. A moins qu’il ne lui soit plus possible de retirer ses espèces ?

A moins que, si toutes les transactions deviennent obligatoirement électroniques, il soit contraint de dépenser son épargne si son souci est d’éviter de payer un taux négatif à sa banque ? Auquel cas, la société aura une fois pour toutes conjuré tout risque de récession. Pour combattre le chômage ou le ralentissement de l’économie, il suffirait effectivement de rendre négatif le taux d’intérêt directeur. Dès lors, la consommation, l’investissement et la croissance reprendraient, et le chômage reviendrait à son niveau naturel…

Est-ce à dire que nous sommes condamnés à subir les récessions et, ce, tant que l’argent fiduciaire n’aura pas été éliminé ? Certes non, puisque les stimuli budgétaires comme les pressions inflationnistes sont susceptibles de parvenir au même résultat, une inflation plus élevée étant plus ou moins l’équivalent d’un taux d’intérêt négatif. Brad DeLong, économiste à Berkley, n’a-t-il pas même suggéré de combiner un taux d’intérêt négatif à une loterie qui invaliderait à intervalles réguliers des numéros de série de billets de banque ?

Dans un tel cas de figure, toute récession serait très rapidement jugulée par une relance de la consommation et de l’investissement de la part de citoyens qui seraient dès lors confrontés à deux choix : payer une taxe sur leur compte bancaire ou dépenser leurs espèces menacées d’être disqualifiées ! Sans aller vers de telles extrêmes, la suppression de toutes les espèces est la solution la plus simple et la plus élégante pour lutter contre le ralentissement de l’activité économique. Et nous y viendrons prochainement, car une société sans cash est une société sans récession !


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 17:06 
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La future patronne de la Fed va continuer à doper l'économie mondiale
Par Pierre-Yves Dugua

L'économiste choisie par Barack Obama pour succéder à Ben Bernanke à la tête de la banque centrale des États-Unis est favorable au maintien d'une politique monétaire ultra-généreuse.
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Comme prévu Janet Yellen prône le maintien pour l'instant de la politique monétaire ultra-généreuse de la Fed. En publiant à l'avance le texte de sa présentation devant la commission bancaire du Sénat, la vice-présidente de la Réserve fédérale a cherché à rassurer. Cette économiste de 67 ans, choisie par Barack Obama pour succéder à la tête de la banque centrale des États-Unis à Ben Bernanke, doit être entendue à la chambre haute aujourd'hui. Un vote probable du Sénat pour confirmer le choix de la Maison blanche, grâce à un large soutien de la majorité démocrate du Sénat, pourrait n'intervenir qu'en janvier.

Le raisonnement de Janet Yellen aurait pu être avancé par Ben Bernanke, à qui elle a rendu hommage. L'économie et l'emploi «connaissent des performances bien en deçà de leur potentiel» explique Janet Yellen. Elle souhaite voir une amélioration plus nette de la croissance et de l'embauche avant de commencer à réduire les mesures exceptionnelles mises en place par la Fed pour maintenir des taux d'intérêts à long terme artificiellement bas. La réaction des marchés a été positive. Le rendement des obligations à 10 ans du Trésor est retombé à 2,72%.

«Une reprise plus solide permettra à terme à la Fed de réduire sa politique monétaire accommodante «

La présentation de Janet Yellen est d'autant plus intéressante qu'il s'agit de son premier discours détaillé sur la politique monétaire de la Fed depuis sept mois. Elle avait prudemment gardé le silence pour ne pas prendre le risque de réduire ses chances d'être choisie par Barack Obama. D'autant que le premier choix de ce dernier, Larry Summers, ancien Secrétaire au Trésor de Bill Clinton, menait au même moment à l'inverse une campagne délibérée dans la presse pour faire connaître ses opinions. Jugé trop proche de Wall Street par nombre de démocrates, Larry Summers finit par abandonner la course en septembre, faisant du même coup de Janet Yellen la candidate favorite pour le poste le plus important du monde de la finance.

«Une reprise plus solide permettra à terme à la Fed de réduire sa politique monétaire accommodante et son recours aux outils non-conventionnels» souligne cette ancienne conseillère économique du Président Clinton qui a fait toute sa carrière soit à la Fed, soit dans le monde universitaire. C'est une manière de rappeler que la banque centrale se prépare bien à réduire ses rachats mensuels controversés de 85 milliards de dollars d'obligations à long terme du Trésor. Mais la Fed, selon Janet Yellen, peut se permettre pour le moment de continuer dans cette voie car l'inflation est toujours inférieure à 2% alors que la consommation et l'embauche sont encore fragiles.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013 ... inuite.php


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 17:12 
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Les portiques écotaxe vous surveillent de près

Anodins, pour vous, automobilistes, motards?
Ne conduisant pas des camions de plus de 3.5 tonnes, vous vous dites que ces énormes portiques d'aluminium, bardés de caméras et de capteurs, et reliés par internet à des serveurs stockant toutes les données, ne vous concernent pas plus que ça? Grosse erreur.

les portiques écotaxe fliquent la population
Un discours officiel bien huilé

Officiellement, ces beaux portiques sont censés enregistrer le passage des poids lourds, pour pouvoir ensuite calculer leur parcours, et les taxer en fonction du nombre de kilomètres parcourus. Une taxe de l'ordre de 13 centimes par kilomètre.

Franchement, pas vraiment une prouesse technologique, les transpondeurs sont au point depuis des décennies, coûtent aujourd'hui très peu chers, la technologie de lecture automatisée des plaques est également perfectionnée, et de manière générale l'informatique associée au traitement de toutes ces données ne coûte plus grand chose. Alors pourquoi un tel budget pour ce projet écotaxe en apparence si simple?

les portiques écotaxe sont des espions
Ecotaxe un coût colossal qui cache quelque chose

Alors qu'il n'avait pas encore reculé face à la colère en Bretagne, le gouvernement Ayrault annonçait le coût d'une annulation du projet : près d'un milliard d'euros!
Et ce n'est pas tout : alors que les bretons font tomber ou brûler les portiques, le coût de ces engins est révélé : environ 1 million d'euros la pièce...
Un million pour une grosse poutre en alu portée par deux poteaux, une vingtaine de caméras, quelques capteurs pour les transpondeurs des camions, un serveur et une connexion adsl... Bizarre.

les portiques écotaxe vous surveillent de près
Les portiques écotaxe enregistrent tout ce qu'ils voient

En fait, les portiques écotaxe font plus que simplement calculer le kilométrage des poids lourds. Ils enregistrent tout ce qu'ils voient, et ils voient presque tout : en particulier les plaques d'immatriculation. Ainsi, ce système permet de savoir qui et quand est passé sous tel ou tel portique. Une surveillance généralisée, un véritable flicage.
Ce système de surveillance explique le coût phénoménal. Il est également un coin de plus dans la porte qui défend votre liberté.
Qui a ou aura accès à ces données? Quand on voit le degré de pénétration de nos données par les services de surveillance américains, on peut être sûr que ces données privées ne seront pas privées pour tout le monde.

les portiques écotaxe enregistrent les plaques d'immatriculation

On peut facilement imaginer, que dans quelques années, la grande majorité des données personnelles, des opinions, des habitudes, des faits et gestes de la majorité de la population seront connus et suivis dans leur ensemble par la surveillance de leur comportements sur internet, de leurs liens sociaux, de leurs déplacements, de leurs achats. Une sorte de métaconnaissance ou métasurveillance qui sera une arme redoutable pour qui voudra assoir son autorité sur le peuple ou le priver de ses libertés. Ces portiques écotaxe sont un des éléments permettant le développement de cette métasurveillance. Il apparait important, après les révélations sur la surveillance de la NSA et de ses contreparties européennes, que le gouvernement annonce clairement les possibilités techniques de ces portiques et s'emploie à les réduire à leur objectif désigné (écotaxe) en utilisant la loi pour interdire la collecte et le stockage des autres informations et ainsi protéger nos libertés. http://www.controleradar.org/portique-e ... rveillance


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 17:36 
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[quote=] après les révélations sur la surveillance de la NSA et de ses contreparties européennes[/quote]

Anglicisme.
Une contrepartie est ce qu'on donne en échange de quelque chose.
Ici, on ne donne rien. "contrepartie" veut dire ici : les équivalents européens.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 19:42 
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Hollande: chute de popularité à 15%

La popularité du chef de l'Etat a chuté de 6 points s'établissant à 15% des personnes interrogées qui portent un jugement favorable sur son action, de même que celle de Jean-Marc Ayrault, selon un sondage YouGov pour le Huffington Post et i>TELE publié aujourd'hui.

A la question "quel jugement portez-vous sur l'action de François Hollande comme président", 3% des sondés répondent "très favorable" et 12% "favorable", soit 15%.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/ ... ondage.php

http://fr.news.yahoo.com/popularit%C3%A ... 57555.html

http://www.dailymotion.com/video/x176co ... ables_news

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Nov 2013 23:11 
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Ah ouais, ça commence à piquer là.


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