Le blog à Lupus



Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 21 Nov 2013 15:23 
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Seulement 10% de chute en 2014 ? C'est que tout va bien alors et que les bénéfices des entreprises seront au rendez-vous !
Autrement dit, plus il y a de chômeurs, mieux l'économie se porte ...


La banque d’affaires Goldman Sachs estime qu’il y a une probabilité de 67% de voir le S&P 500 chuter de 10% à un moment en 2014.
Et cela, en raison de la forte progression de l’indice constatée depuis le début de l’année : +26% (contre 15,2% pour le Bel 20).
Au final, Goldman Sachs estime cependant que le S&P 500 devrait atteindre les 1.900 points fin 2014, soit un gain de 6%.

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 21 Nov 2013 17:36 
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Platinium a écrit:
Dans le cas d’une propriété de 2 km², cela signifie un passage de 400 € de taxe à 12 000 € à payer CHAQUE ANNEE.


Non mais quelle connerie! D'une part, les exploitations agricoles de 200ha ne sont pas légion en France (4% en 2010 : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=nattef10203) et surtout, je voudrai bien voir la taxe foncière d'une telle propriété non bâtie. Elle devait être bien supérieure à 400€. Un ami vigneron, pour 12ha, paye 150€ environ (et la vigne est du foncier non bâti comme un champs de patates, betteraves ou blé).

parisangel a écrit:
En effet, la plupart des exploitations en possède beaucoup moins.
A une certaine époque, je connaissais un céréalier qui possédait plus de 1000 ha, je n'ose imaginer combien il va payer avec cette modification :shock: :shock: :shock: :shock: :roll:


Un céréalier avec plus de 1000ha, je ne crois pas qu'il soit à plaindre (grâce à nos impôts et à ceux des autres européens).


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 21 Nov 2013 17:52 
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Floyd a écrit:
Salut Destin ;+)

Il ne s'agit pas de terrains agricoles, il y a un vieux décret (Poincarré ?) qui délimite la surface de terrain considéré comme bâti et qu'au dela de cette superficie, le reste est fiscalisé comme non bâti.

C'est un vieux souvenir et je n'ai aucune certitude, mais il me semble, comme je l'ai mentionné plus haut, mettre un bâti sur un terrain immense ne confère pas à l'ensemble de ce terrain la qualité de terrain bâti. Seule une partie (xx m2 ?) est rattachée au bâti, et au delà de cette surface le "solde" est considéré comme non bâti

est-ce toujours vrai

merci

PS : Tu as de la neige ? Rien chez moi mais Chateaudouble, Comps Bargemon sont couverts de neige...


Merci Floyd pour tes précisions..
Non pas de neige juste du froid et de la pluie ce matin...

Tu vas bien ? il faudra qu'on se reprenne un café un de ces jours ..... ;)

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"le magnétisme et magnétiseurs survivront, ainsi que les radiesthésistes et sourciers. Si la science pouvait tout expliquer et la médecine tout guérir, c'en serait fait du magnétisme et des capteurs d'ondes. Mais, tant mieux, ce n'est pas le cas


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 21 Nov 2013 18:14 
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Floyd a écrit:
Salut Destin ;+)

Il ne s'agit pas de terrains agricoles, il y a un vieux décret (Poincarré ?) qui délimite la surface de terrain considéré comme bâti et qu'au dela de cette superficie, le reste est fiscalisé comme non bâti.

C'est un vieux souvenir et je n'ai aucune certitude, mais il me semble, comme je l'ai mentionné plus haut, mettre un bâti sur un terrain immense ne confère pas à l'ensemble de ce terrain la qualité de terrain bâti. Seule une partie (xx m2 ?) est rattachée au bâti, et au delà de cette surface le "solde" est considéré comme non bâti

est-ce toujours vrai ?
le cadastre "découpe" les grandes parcelles de façon un peu empirique, avec un sous numéro "a" pour le terrain d'assiette du bâtiment(fiscalité plus forte : foncier bâti) et un sous numéro "b" par exemple pour le solde du terrain qui est donc assujetti à la fiscalité "terrain non bâti" (des clopinettes habituellement).

Ici on parle de taxation des terrains CONSTRUCTIBLES au POS ou au PLU.
Un terrain peut être bâti (maison, entrepôt, grange, ferme ....) mais reste classé agricole (ou "naturel")

La propriété de 20 km2 (!?!) est une erreur de frappe. Un propriétaire de 20 kilomètres carrés constructibles serait milliardaire en € et pourrait aisément payer quelques milliers d'euros de taxes :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: ou alors c'est pour vous foutre la pétoche, mais faut reconnaitre qu'avec vous c'est facile :P


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 21 Nov 2013 18:21 
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vdp86 a écrit:
Milogram a écrit:
Les propriétaires ainsi traités vont forcément vouloir vendre sans délai. Est-ce à dire qu'en face de ces proprios, il y a dans les zones tendues concernées un système administratif qui se met en place pour les racheter illico ? puisque apparemment c'est le but ?


Par exp perso, je puis te dire que certains propriétaires, paysans ou non, en cheville avec les conseils municipaux qui peuvent déclarer constructibles les terrains dans le cadre des PLU, se voient déjà récupérer de beaux terrains, pour certains convoités depuis la génération d'avant....... :evil:


Donc, pas de souci. Les propriétaires qui craindraient d'avoir à vendre leur maison pour payer la taxe sur leur terrain peuvent dormir tranquilles : un requin bienveillant viendra juste à temps les débarrasser de leur lopin encombrant. A condition bien sûr qu'ils n'en veuillent pas des cent et des mille.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 21 Nov 2013 18:29 
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vdp86 a écrit:
....certains propriétaires, paysans ou non, en cheville avec les conseils municipaux qui peuvent déclarer constructibles les terrains dans le cadre des PLU, se voient déjà récupérer de beaux terrains, pour certains convoités depuis la génération d'avant....... :evil:
Et vous venez juste de découvrir que c'est le jeu des proprios depuis 1967 (loi d'orientation foncière qui institue les documents d'urbanisme).
C'est pas "certains propriétaires", c'est TOUS LES PROPRIETAIRES qui essaient de se faire classer leur terrain en constructible (à moins d'être cons).

Conversation entendue dans une commission municipale :
- j'ai besoin d'un terrain constructible pour mon fils.
- effectivement, c'est une demande qui mérite d'être étudiée. Quel âge a votre fils.
- deux ans.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 21 Nov 2013 18:35 
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Taux de dépôt négatif : et si l'artillerie de la BCE était un pétard mouillé?
21/11/2013 - REUTERS

La BCE peut encore baisser ses taux, dit Benoît Coeuré La BCE tente de trouver des parades à la déflation...

C'est sans doute un « ballon d'essai » qu'a lancé mercredi en fin d'après-midi la BCE. Vers 16 heures, l'agence Bloomberg affirmait « de sources proches de la BCE » que l'institution de Francfort « considérait » la mise en place d'un taux de dépôt négatif de 0,1 %. Aussitôt, les marchés d'actions s'envolaient et l'euro dégringolait. Dans les bureaux de l'Eurotower, on a sans doute observé le phénomène avec beaucoup d'attention.

La BCE fourbit ses armes contre la déflation

Cette « information » de Bloomberg, qui intervient au lendemain de propos très agressifs de Victor Constancio, le vice-président de la BCE, évoquant un possible « Quantitative Easing » à l'européenne, est la preuve que l'institution monétaire fourbit ses armes en vue d'une seconde bataille afin de contrer le mouvement de désinflation accélérée que semble connaître aujourd'hui la zone euro et l'empêcher de se muer en déflation.

Une BCE « techniquement prête »

Le taux de dépôt négatif sera-t-il une arme efficace ? Depuis des mois, à chaque conférence de presse, le président de la BCE, Mario Draghi, affirme haut et fort que la BCE est « techniquement prête » à faire passer son taux de dépôt en territoire négatif. Du coup, ce mouvement a acquis un caractère un peu mythique d'arme suprême, un peu comme un nouveau LTRO. Il fait partie de cette « artillerie » dont a parlé l'ancien gouverneur de la Banque d'Italie le 7 novembre dernier.

Un moyen d'assouplir encore

Et, de fait, à un moment où les taux de refinancement sont déjà très bas, où il ne reste plus qu'un quart de point pour faire tomber le taux directeur à 0 % et où les derniers assouplissements de la politique monétaire n'ont pas vraiment convaincu par leur efficacité, ce mouvement apparaîtrait comme un moyen supplémentaire d'assouplir la politique monétaire de la zone euro.

Le bâton après la carotte

Le mode de cet assouplissement serait néanmoins différent. Lorsque l'on baisse le taux directeur, taux auquel les banques peuvent venir se refinancer sur le marché, on espère inciter les banques à venir chercher de la liquidité par un coût faible de l'emprunt. Et par un espoir futur de bénéfice lorsqu'elle prêtera à son tour cet argent bon marché. On manie en quelque sorte la carotte. Avec le taux de dépôt négatif, on manie le bâton.

Relancer la demande par l'afflux de liquidités

Le taux de dépôt rémunère l'argent placé par les banques auprès de la banque centrale. Autrement dit, les liquidités que le système financier refuse d'utiliser immédiatement. En fixant un taux négatif, on pénalise ce dépôt. On fait payer une sorte de « droit » à la non-utilisation de ces liquidités. Du coup, on engagerait les banques à utiliser ces liquidités, autrement dit à les prêter directement à des agents économiques. De cette façon, on espère favoriser la distribution de crédits, donc la demande. Et qui dit hausse de la demande, dit effet inflationniste.

C'est le but principal de la BCE : que la liquidité soit transmise à l'économie, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. A la différence de ce qui a pu se passer en 2012, où les acteurs de marché recherchaient de la sécurité à tout prix et étaient prêts, pour cela, à payer des taux négatifs, notamment à l'Allemagne, la situation est apaisée. Les menaces sur l'existence de l'euro semblent disparues. Le besoin de sécurité étant moins prégnant, les banques n'auraient donc aucune raison de payer ce qui deviendrait de facto une « taxe de dépôt » à la BCE.

Peser sur l'euro

Enfin, last but not least, en appliquant ce taux de dépôt négatif, la BCE rend mécaniquement moins attractif la détention d'euros. Les banques basées hors zone euro n'ayant plus aucun intérêt à déposer leurs fonds auprès de la BCE pourrait le faire dans des régions aux taux encore positifs. L'effet de cette « fuite » serait une baisse de l'euro avec, là encore, un effet inflationniste sur les importations et, partant, sur le reste de l'économie.

Un outil efficace ?

Mais tout se passera-t-il comme prévu ? Si la BCE hésite tant à franchir le pas du taux de dépôt négatif, c'est qu'elle entre là dans l'inconnu. Certes, il existe bien un exemple de passage à l'acte, celle du Danemark où la banque centrale, la DNB, a abaissé en 2012 son taux de dépôt en territoire négatif à -0,25 % puis à -0,1 %. Mais cet exemple doit être pris avec précaution. Le Danemark n'est pas la zone euro, c'est un marché étroit et unifié.

Par ailleurs, la mission de la DNB n'est pas celle de la BCE. Son seul objectif est de maintenir la couronne autour d'un cours pivot avec l'euro. C'est pourquoi, en pleine crise de la dette, au printemps 2012, lorsque l'on parlait de « la fin de l'euro », elle a pris cette mesure pour dissuader les investisseurs de se reporter vers la couronne.

Moyens d'évictions

Dans le cas européen, quelles pourraient être les conséquences fâcheuse de ce passage du taux de dépôt dans le rouge ? On ne peut avancer que des hypothèses. Mais il n'est pas sûr que l'effet soit aussi positif que certains le pensent à la BCE. Le 11 juillet 2012, la BCE a en effet mis en place un taux nul pour sa facilité de dépôt. Or, « depuis cette date, la moitié des sommes qui étaient placées dans la facilité de dépôt de la BCE sont passées sur le compte courant des banques », constate Jean-Louis Mourier, économiste chez Aurel BGC.

Du coup, les banques qui refuseront de payer la « taxe de dépôt » de la BCE pourraient aussi simplement conserver ces liquidités sur ces comptes courant où elles rapportent 0 %. « Pour vraiment être efficace, il faudra accompagner ce taux de dépôt négatif d'une interdiction de détenir des réserves excédentaires », estime l'économiste.

Du reste, les sommes ne sont pas les mêmes : la facilité de dépôt abrite aujourd'hui 43 milliards d'euros dans le bilan de la BCE, tandis que les comptes courants s'élèvent à 232 milliards d'euros. Avec la seule première somme, il sera bien difficile de faire repartir la machine du crédit européen.

Les autres risques

Mais quand bien même. Là aussi, rien ne garantit que cet argent ôté de la facilité de dépôt vienne alimenter l'économie. Jean-Louis Mourier rappelle que « la monnaie de la banque centrale n'est pas la même que celle qui alimente l'économie. » Du reste, les banques peuvent utiliser ces fonds à d'autres fins : rembourser le LTRO à la BCE, renforcer ses fonds propres ou encore acheter des obligations « sûres » à long terme en euros qui rapporte encore un peu…

Ce qui semble certain, c'est que si les banques n'ont toujours pas confiance dans la qualité des emprunteurs, ils ne prêteront pas. Et la baisse du taux de dépôt n'y changera rien. De fait alors, le problème majeur de la BCE, la transmission de sa politique monétaire, restera entier.

Enfin, il existe un risque que ce taux négatif, s'il se transmet - comme cela a été le cas au Danemark - au marché monétaire, ne pèse sur les marges des banques qui devront payer pour prêter sur le marché monétaire. Il pourrait en résulter, malgré une incitation à l'emprunt, un refus de prêter et, au final, un assèchement du marché monétaire et une remontée des taux demandés à l'économie. Autrement dit, l'inverse de ce que recherche la BCE.

Pour Jean-Louis Mourier, ce taux de dépôt négatif est régulièrement agité par certains membres du Conseil des gouverneurs de la BCE, qui ne sont pas encore majoritaires. Et si la possibilité ne doit pas être exclue que la BCE passe à l'acte, notamment pour peser sur l'euro (mais là aussi les banques étrangères peuvent toujours garnir leurs comptes courants en euros), c'est un outil qui ne doit pas être surestimé dans ses capacités, et qui comporte in fine bien des risques.

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 21 Nov 2013 19:50 
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Petit article de Charles Sannat :
L'Allemagne sera la première à sortir de l'euro

Vous avez normalement entendu l’information concernant l’ouverture d’une enquête par la Commission européenne non pas contre la France et ses déficits excessifs mais contre l’Allemagne et ses excédents abusifs !

Le monde à l’envers où le bon élève se retrouve sanctionné par le maître dans la mesure où il donne des complexes à tous les cancres de la classe, et Dieu sait qu’ils sont nombreux !

Voilà pour la première lecture. Néanmoins, ce conflit et cette procédure initiée à l’encontre de l’Allemagne par la Commission cache en réalité une bataille diplomatique et économique majeure au sein d’une Europe divisée en deux camps.

Suite de l'article ici http://www.economiematin.fr/les-experts ... -zone-euro


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 21 Nov 2013 22:09 
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Indice PMI : la France risque de rechuter en récession à la fin de l'année 2013

L'activité manufacturière dans la zone euro a progressé pour le cinquième mois consécutif en novembre. Elle a cependant reculé en France.

L’indice PMI composite cabinet Markit Economics, basé sur les opinions des directeurs d’achats, et rendant compte de l’évolution de l’activité dans le secteur manufacturier et dans le secteur des services a reculé à 51,5. Bien que le mouvement soit descendant, l’indice continue à se situer au dessus du seuil de 50, témoignant ainsi d’une expansion continue.

L’indice PMI du secteur manufacturier est monté de 51,3 en octobre à 51,5 en novembre, soit un plus haut pont depuis 29 mois.
L’indice PMI du secteur manufacturier en Allemagne s’est rehaussé de 51,7 à 52,5. En France, le même indice a décliné à un plus faible niveau de six mois, à 47,8, contre 49,1 en octobre. L’anticipation du marché était de 49,7.

L’indice PMI du secteur des services de la zone euro a reculé de 51,6 à 50,9.
En France l'indice est passé de 50,9 à 48,8 et en Allemagne de 52,9 à 54,5.

« Bien qu’étant encore au dessus du niveau observé au premier semestre de l’année, les données collectées mettent en lumière le risque d’un retour en récession pour la France au quatrième trimestre de cette année, après une contraction du PIB de 0,1% au troisième trimestre » a commenté Jack Kennedy, économiste senior chez Markit.

Importance du moteur des exportations

La ligne de démarcation entre la France et l’Allemagne du coté de l’activité manufacturière n’est pas à recherchée bien loin.

Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a indiqué il y a deux semaines que la croissance économique de la zone euro serait en grande partie tirée par un accroissement des exportations. Celles-ci se sont élevées de 1% en septembre à 158,5 milliards d’euros, après 0,4% en août.

Or sur le plan du commerce international, l’Allemagne a de toute évidence plusieurs longueurs d’avance sur l’Hexagone.

L'essoufflement de la deuxième puissance de la zone euro risque de peser sur l'ensemble de croissance de la région qui a ralenti à 0,1% au troisième trimestre, après 0,3% au deuxième trimestre.
La moyenne des estimations des économistes table sur une hausse de 0,2% au quatrième trimestre et de 0,3% au premier trimestre 2014.
Le taux de chômage, de 12,2%, continue à être un handicap majeur pour l’union monétaire.

Vers 11h30, le Cac 40 qui enregistre +16,68% depuis janvier, corrige de 0,45%.
Le Dax qui affiche un gain de 20,53% depuis le début de l’année, perd quant à lui 0,29%.

I.H. - Publié le 21 Novembre 2013 - Copyright © 2013

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 21 Nov 2013 22:45 
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Le fichage systématique des échanges postaux adopté en trois heures

Citer:
Comme une lettre à la poste ! La proposition de loi socialiste sur la contrefaçon a été adoptée en seulement trois heures par les sénateurs. Au menu notamment, des peines de contrefaçon plus musclées et un fichage monstre de l’ensemble des biens achetés ou vendus à distance par les internautes français, vers l'étranger, l’Union Européenne comprise.

Signée de Richard Young, actuel président du Comité National Anti Contrefaçon, instance qui regroupe notamment le Ministère de la Culture, l'ALPA, la BSA, la SCPP (majors), l'UPFI (indépendants de la musique) et le SEVN (DVD, édition vidéo numérique), la proposition part maintenant dans les mains des députés.
Des peines de contrefaçon plus musclées

Le texte va notamment contraindre les juges à infliger des sanctions pour contrefaçon nettement plus lourdes, ce sont du moins les vœux de son auteur et du groupe socialiste au Sénat. Pour fixer les dommages et intérêts, la juridiction devra en effet prendre en considération distinctement :

Les conséquences économiques négatives de l'atteinte aux droits, dont le manque à gagner et la perte subis par la partie lésée
Le préjudice moral causé à cette dernière
Les bénéfices réalisés par l'auteur de l'atteinte aux droits et, le cas échéant, les économies d'investissements intellectuels, matériels et promotionnels que celui-ci a retirées de l'atteinte aux droits.

Alternativement, les juges pourront toujours, sur demande de l’ayant droit, allouer des dommages et intérêts forfaitaires, une somme qui devra être « égale ou supérieure au montant des redevances ou droits qui auraient été dus si l'auteur de l'atteinte avait demandé l'autorisation d'utiliser le droit auquel il a porté atteinte. » Ces dispositions ont été étendues à tous les autres secteurs de la propriété intellectuelle, dont les atteintes aux brevets.


Richard Yung a, lors des débats, tenté également d’ajouter à cet arsenal la peine complémentaire de confiscation qui pourrait viser « tout ou partie des biens appartenant [au contrefacteur] ou, sous réserve des droits du propriétaire de bonne foi, dont elles ont la libre disposition, quelle qu'en soit la nature, meubles ou immeubles, divis ou indivis. »



Lors des échanges, Michel Delabarre, nommé rapporteur en dernière ligne droite, a rappelé que « cette peine complémentaire sanctionne les crimes contre l'humanité et le proxénétisme. La contrefaçon est-elle de même gravité ? Soit, on peut affirmer que la contrefaçon est un crime contre l'humanité au travail, mais c'est une voie "yungienne" ». Richard Yung retirera finalement son amendement, mal accueilli.
Fichage automatisé et systématique des échanges postaux

Le texte comprend aussi de nombreuses dispositions sur le pouvoir des douanes qui pourront plus largement se passer du contrôle préalable du juge. Lors de l’examen du texte, les sénateurs ont ajusté le dispositif qui va permettre à terme à ces services de Bercy de contrôler l’ensemble des transactions effectuées par des consommateurs français (achat ou vente).

Selon le texte adopté, les prestataires de services postaux et les entreprises de fret express devront transmettre automatiquement et systématiquement à la direction générale des douanes et droits indirects davantage de données entourant l’envoi des biens. Quelles données ? Ce sont celles relatives à l'identification des marchandises, des biens et des objets acheminés, de leurs moyens de transport ainsi que des personnes concernées par leur acheminement (et donc l’acheteur et le vendeur). Comme nous l’exposions hier, c’est un fichage monstre qui se dessine sur toutes les opérations de livraisons de bien effectuées notamment par les internautes auprès de sites internet.
Trois types de données exclues

Les sénateurs ont cependant exclu trois catégories de données des griffes des Douanes :

- Les données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses ou l'appartenance syndicale des personnes, ou qui sont relatives à la santé ou à la vie sexuelle de celles-ci. Un amusant sextoy multiposition, une bible, un coran ou un Talmud joliment reliés seront donc exclus. Cependant, savoir si oui ou non un tel envoi de colis rentre dans le champ de cette exclusion supposera une analyse préalable de toutes les informations.

- Les données relatives aux « envois domestiques ». Selon Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, cette notion « n'est pas définie juridiquement, il faudra le faire dans le décret ». Dans le langage du monde postal, le domestique est ce qui part de France pour la France, ce qui pourrait poser des problèmes avec le principe de libre circulation des marchandises posés par les textes fondateurs de l'UE.

- Enfin, la transmission de données ne pourra porter atteinte au secret des correspondances. Cette garantie, pourtant fondamentale, avait donc été oubliée lors du dépôt. Nicole Bricq a toutefois précisé là encore que « le code des douanes et le Code pénal interdisent aux fonctionnaires des douanes d'y porter atteinte ». Cette mention interdit surtout la lecture des lettres, non l’analyse des biens.

Armées de ces données, les douanes pourront donc mieux tracer les éventuelles infractions par un traitement automatisé, notamment afin de cibler au plus près ceux qui ont par exemple sous-évalué les biens achetés sur Internet afin d’éviter la TVA ou les droits de douane.

Un décret fondamental

Les sénateurs Albéric de Montgolfier et Philippe Dallier (UMP) avaient déposé un amendement pour obliger les opérateurs de fret express et postal à fournir, en plus, tous les éléments qui permettent de mieux estimer le prix des marchandises. L’amendement n’a finalement pas été soutenu en séance.


Cependant, il faut être prudent. La proposition de loi votée par les sénateurs hier prévoit en effet qu’il reviendra à un décret en Conseil d'État, pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, le soin de lister toutes les données qui seront aspirées et traitées par les Douanes ainsi que la durée de conservation des données. On pourra donc retrouver dans le futur texte du gouvernement, les informations que souhaitaient voir transmettre de Montgolfier et Dallier.

Précisions enfin que ceux-ci n’ont pas soutenu leur amendement qui visait à collecter la TVA non lors du passage en douane, mais lors de la transaction et donc auprès des intermédiaires de paiement comme PayPal.


http://www.pcinpact.com/news/84535-le-f ... heures.htm

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