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Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 29 Nov 2013 13:31 
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mook a écrit:
Selon les chiffres publiés par l’Agence France Trésor (AFT), parmi les détenteurs de la dette publique, on trouve 56 % de non-résidents (au milieu de l’année 2013) tous titres de créances négociables confondus (BTF, BTAN, OAT) émis par l’État.

Une proportion en très nette baisse par rapport à fin 2011 (65,9%).


Chaud la patate.


Faut dire que les non-résidents sont moins taxés sur les revenus de cette dette que les résidents, alors forcément...


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 29 Nov 2013 13:35 
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 29 Nov 2013 15:36 
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L’économie mondiale sous la menace des bulles financières
29 novembre 2013 Par Nouriel Roubini

Les politiques des banques centrales n’ont pas encore atteint leur cible en matière de croissance. Elles ont en revanche créé un nouveau risque de bulles lié à un trop-plein de liquidités. Comment en sortir sans casse ?

Alors que les taux de croissance restent désespérément bas et qu’un taux de chômage inacceptable continue à frapper les économies les plus avancées, leurs banques centrales ont accentué leurs politiques non conventionnelles avec notamment des taux d’intérêt voisins ou égaux à zéro, des politiques massives de rachats d’obligations souveraines ou, encore, le rachat d’actifs privés afin de baisser le coût du capital. Hélas, cet effort massif d’offre de liquidités n’a pas suscité la relance attendue du crédit pour financer la consommation des ménages ou l’investissement. Les banques ont, au contraire, conservé en partie le produit de cette augmentation de la base monétaire en accroissant de façon excessive leurs réserves inutilisées. Nous assistons donc à resserrement du crédit, car les banques dont le capital est insuffisant ne veulent pas prêter à des emprunteurs à risque, tandis que la faible croissance et le niveau d’endettement élevé des ménages ont aussi déprimé la demande de prêts.

Le résultat est que ce flot de liquidités inonde le secteur financier plutôt que l’économie réelle. La politique des taux d’intérêt proches de zéro encourage le « carry trade » – le financement par l’endettement de l’achat d’actifs à haut rendement et à haut risque tels que les obligations d’État ou les obligations privées à long terme, les actions, les matières premières et les devises de pays à taux d’intérêt élevé.

Nous sommes à nouveau face à des marchés financiers effervescents, susceptibles d’entraîner la formation de bulles.

La Bourse américaine et beaucoup d’autres ont rebondi de plus de 100 % depuis l’effondrement de 2009 ; l’émission d’obligations « pourries » à haut rendement est revenue au niveau de 2007 et les taux d’intérêt de ces obligations chutent. Par ailleurs, des taux d’intérêt faibles poussent à la hausse le prix de l’immobilier – ce qui pourrait entraîner la formation d’une bulle dans les pays avancés comme dans les pays émergents. On peut citer la Suisse, la Suède, la Norvège, l’Allemagne, la France, Hong Kong, Singapour, le Brésil, la Chine, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada.

Sommes-nous confrontés maintenant au risque d’un nouveau cycle de formation et d’éclatement de bulles d’actifs ?

Certains responsables politiques – comme Janet Yellen, future patronne de la Réserve fédérale américaine – disent qu’il n’y a pas vraiment de quoi s’inquiéter. Ils estiment que les banques centrales peuvent maintenir les taux d’intérêt à un niveau bas durant une assez longue période et ne les augmenter ensuite que progressivement pour stimuler la croissance. Elles peuvent par ailleurs peser sur le système financier pour contrôler le crédit et éviter la formation de bulles.

Mais certains critiques estiment que la mise en place éventuelle de mesures prudentielles – par exemple la fixation d’une limite au ratio prêt-valeur dans l’immobilier, une plus grande exigence en fonds propres pour les banques qui font des prêts à risque et des normes plus sévères en termes de garantie – ne réussira peut-être pas. Non seulement elles n’ont jamais été mises à l’épreuve, mais restreindre le crédit dans certaines parties du système financier déplacera en son sein les liquidités placées à taux zéro et essayer de restreindre entièrement le crédit pousserait les liquidités vers le réseau moins contrôlé des banques de l’ombre.

Certains experts estiment que seule une politique de taux d’intérêt élevés peut toucher l’ensemble du système monétaire et empêcher la formation de bulles d’actifs.

Si les dirigeants politiques s’engagent trop lentement à monter les taux d’intérêt pour encourager la reprise économique, ils risquent de provoquer la formation d’énormes bulles d’actifs qui vont finir par éclater en déclenchant une autre formidable crise financière et une glissade rapide vers la récession. Par contre, s’ils essaient de crever les bulles naissantes avec des taux d’intérêt élevés, ils casseront les marchés obligataires et tueront la reprise, suscitant d’importants dommages économiques et financiers.

Pour le moment, les responsables politiques des pays dont le marché du crédit, celui de l’immobilier et la Bourse sont en effervescence ont évité de relever les taux d’intérêt. Mais il est encore trop tôt pour savoir si les mesures macroprudentielles sur lesquelles ils comptent permettront d’assurer la stabilité financière. Si ce n’est pas le cas, ils devront choisir entre Charybde et Scylla : soit tuer la reprise pour éviter de dangereuses bulles, soit s’engager sur la voie de la croissance au risque d’alimenter une autre crise financière. Pour l’instant, avec le prix des actifs qui continue à monter, beaucoup de pays ont atteint la limite de ce qu’ils peuvent supporter.

Source

_________________
« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 29 Nov 2013 16:20 
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Quand on sait comment et surtout pour qui roule Roubini ... très franchement ... de ce qu'il peut dire, même si c'est fort bien exprimé ... je m'en tamponne le coquillard ... ou si vous préférez ... je m'en bats l’œil :lol:
Yale ... les Davos surroundings et surtout son mentor Jeffrey Sachs ! ... pour moi cétacé ... comme dit la baleine ... c'est juste mon avis et je le partage ;)
Il est cependant toujours utile d'écouter ce que peuvent dire ces gens là ... mais avec grande modération ! et surtout beaucoup de recul sur l'""éventuelle"" et subtile désinformation qui peut se glisser fort habillement ici ou là !


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 29 Nov 2013 17:21 
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Platinium a écrit:
Plus de la moitié de la dette publique est aux mains de non-residents

Qui détient la dette publique qui représente l’ensemble des emprunts contractés par les administrations publiques ?


Question technique.
L'achat de bons (OAT, etc...) permet d'obtenir des intérêts, ces coupons sont-ils tous versés sur compte bancaire (dans ce cas on peut se fier à 100% à ces chiffres puisque l'état connait la nature du compte où sera versé le coupon), ou, existe t-il encore des bons d'état avec versement physique au porteur (quand on découpe physiquement le coupon du bon), si c'est le cas, dans quelle proportion.
Je sais que la plupart des obligations sont dématérialisées, mais j'ai encore souvenir de reportage télé où de vieilles personnes venaient début janvier voir leur banquier avec des liasses de bons.

_________________
Méfiez-vous, on n'est jamais à l'abri de devenir riche.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 29 Nov 2013 18:05 
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Bientôt un nouveau billet de 10 euros

Par Elodie Toustou pour VotreArgent.fr

Doté d'une nouvelle identité visuelle et de moyens de sécurité renforcés, le nouveau billet de 10 euros doit arriver dans nos portes-monnaies courant 2014.

Sans préjuger de ce à quoi ressemblera la nouvelle coupure de 10 euros, on peut toutefois affirmer que la princesse mythologique Europe y figurera en bonne place. Comme sur le billet de 5 euros, son visage, en filigrane et en hologramme, constituera un nouveau moyen de sécurité afin de rendre plus difficile sa contrefaçon.

Après celui de 5 euros, c'est au tour du billet de 10 euros de faire peau neuve. La Banque centrale européenne vient, en effet, d'annoncer que sa présentation au grand public aura lieu le 13 janvier prochain. Sa mise en circulation, elle, interviendra quelques mois plus tard, vraisemblablement, autour de l'été prochain, même si le calendrier précis sera dévoilé au début de l'année. En attendant, les rotatives auraient commencé à tourner, notamment dans l'imprimerie de la Banque de France de Chamalières, dans le Puy-de-Dôme, d'où sortiront 1,5 milliard de ces nouveaux billets sur les près de 4 milliards qui seront mis en circulation au total.

Sécurité renforcée et nouvelle identité visuelle

Sans préjuger de ce à quoi ressemblera la nouvelle coupure de 10 euros, on peut toutefois affirmer que la princesse mythologique Europe y figurera en bonne place. Comme sur le billet de 5 euros, son visage, en filigrane et en hologramme, constituera un nouveau moyen de sécurité afin de rendre plus difficile sa contrefaçon. Même chose avec l'insertion de la valeur faciale du billet avec un effet lumineux dans son coin inférieur gauche ou avec l'apparition de stries en relief sur ses bords. Le billet sera également recouvert d'un revêtement protecteur pour le rendre plus résistant à l'usage et ainsi limiter la fréquence de son renouvellement.
Les acteurs du paiement mobilisés

D'ici à sa présentation le 13 janvier, les banques centrales de la zone euro travaillent à préparer les fabricants des automates de traitement et des dispositifs d'authentification des billets ainsi que les banques, commerçants et entreprises qui manipulent des espèces " pour leur proposer de les aider à adapter leurs machines à la nouvelle coupure de 10 euros ". Ceci permettra notamment de limiter les couacs rencontrés dans certains commerces lors du lancement de la nouvelle coupure de 5 euros en mai dernier et parfois identifiée comme étant un faux billet. Une fois mis en circulation, et sur le même modèle que pour ses prédécesseurs, les anciens billets de 10 euros seront progressivement retirés de la circulation avant que leur cours légal ne cesse définitivement " à une date annoncée longtemps à l'avance " par la Banque de France. Il en sera de même pour les actuels billets de 20, 50, 100, 200 et 500 euros qui, eux aussi, subiront un lifting au cours des prochaines années, avant de disparaître à leur tour.

En savoir plus sur http://votreargent.lexpress.fr/consomma ... Ylq05oM.99


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 29 Nov 2013 18:25 
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« Opération enfumage !… »
Charles SANNAT

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Au plus bas dans les sondages, confronté à des manifestations populaires de tous les côtés, submergé par une panoplie de bonnets multicolores, un Premier ministre au charisme de préposé de bureau de poste, le président de la République aidé de son mamamouchi en second a décidé de faire la seule chose que son expérience professionnelle lui ait enseigné… l’enfumage public ! Et le pire c’est qu’il est en général content de son coup et pense que les gens ne voient rien venir, ce qui, ma foi, n’est pas totalement faux, alors pourquoi se priver de ce genre d’action de « pilotage » de la pensée populaire et pour tout dire de la « fabrication du consentement ».

Acte 1 : la remise à plat de la fiscalité…

Alors depuis 10 jours, on nous occupe avec la remise à plat de la fiscalité qui n’a aucun sens en elle-même. La fiscalité est le corolaire de la dépense publique. C’est donc l’ensemble du couple recettes/dépenses qu’il faut remettre à plat et pas uniquement l’un des deux. Que doit-on financer et dans quelles limites et comment le finance-t-on. Voilà la véritable question qui, rassurez-vous, ne sera pas abordée par cette équipe d’incompétents notoires.
On convoque les partenaires sociaux totalement discrédités auprès de leur base et représentant largement moins de 10 %, on les remet au centre médiatique, on les fait passer à la télé et on assiste en direct au spectacle pathétique de deux grands malades (le gouvernement et les syndicats) se servant la soupe mutuellement au détriment évidemment du peuple.
On nous explique qu’il y aura une retenue à la source… et puis que ce n’est pas possible. Que finalement cela se fera à périmètre constant… puis non (évidemment une remise à plat de la fiscalité, cela veut dire que les zimpôts vont monter, de toutes les façons ils ne savent faire que cela).
Finalement, on nous explique que certains sont trèèèèèès favorables à plus de progressivité pour la CSG, un impôt compliqué, ce qui est un avantage car si vous comprenez comment fonctionne la CSG déductible et celle qui ne l’est pas… je suis preneur, bref, en gros, la CSG va augmenter évidemment et elle va augmenter pour les riches car c’est jûûûûûste, c’est-à-dire pour les gens dont le revenu est supérieur à 1 800 euros net.
Et au bout du compte, cette réforme de la remise à plat de la fiscalité prendra finalement tout le quinquennat… enfin ce qu’il en reste, autant dire que comme le choc de simplification, qui est déjà fini (d’après Groundz’Ayrault), la remise à plat fiscale est une vaste opération d’enfumage et ne dépasse en aucun cas le stade juste de l’effet d’annonce relevant de la politique de communication de bas étage, même pas digne d’un président de conseil régional, fut-il de Corrèze.

Acte 2 : l’inversion de la courbe du chômage qui prendra le temps qu’il faudra pour s’inverser…

Alors que tous les exégètes se perdent en conjecture ce soir en se demandant pourquoi le Président a semblé rétropédaler (dans la semoule, pardon, dans le yaourt, car comme on fait le couscous à base de semoule, j’adore le couscous surtout avec boulette et merguez, cela pourrait être considéré comme une parole islamophobe, alors que le yaourt me semble avoir moins d’effets secondaires, surtout s’il est au bifidus actif, il paraît que ça aide à la digestion) en expliquant ce matin que :

« La bataille contre le chômage prendra le temps nécessaire, la bataille contre le chômage se fera mois par mois, ce qui compte, c’est la tendance, etc. »

Bref, ce matin tout le monde s’est dit que ça y est, il ne va pas tenir son objectif de l’inversion de la remise à plat du chômage fiscal à cause d’un choc septique de simplification généralisé ! Et il en prend acte, surtout que du coup, cela veut dire que les chiffres annoncés ce soir vont être pourris…

Et là, patatras, les chiffres ne sont pas mauvais et le taux de chômage baisse… Enfin, ça c’est pour l’habillage et l’amusement de la galerie. En réalité, les chiffres sont bien moisis et on y reviendra après. Mais le taux affiché c’est – 0,6 %, alors franchement ce Président, quelle modestie !

Le meilleur commentaire de commentateur autorisé que j’ai entendu c’était sur BFM radio (je ne le dénoncerai pas, je ne suis pas comme ça mais il était autour de 19h30, donc si vous allez réécouter le podcast…) et il nous expliquait, est-ce que le Président a mal compris les chiffres, car il les a eus hier soir ? Est-ce qu’il y a eu une erreur dans les notes transmises ? Ou peut-être s’est-il simplement trompé… Ha ha ha ha ha ha, j’en suis encore plié de rire de cette analyse aussi bidon que stupide.

Oui le Président a eu les chiffres la veille. Oui il les a bien lus. Non il n’y avait pas d’erreur, c’était au contraire le moment idéal pour profiter de chiffres affichés corrects justement pour rétropédaler sur l’objectif final lorsque le point d’étape n’est pas trop mauvais. Ce genre de propos présidentiels passe évidemment beaucoup mieux quand les chiffres ne sont pas catastrophiques que quand ils sont lamentablement mauvais !

Cela porte le nom d’opération d’enfumage et de communication, ce n’est rien que ça, mais politiquement on peut difficilement l’accuser, c’est donc le « bon » moment et il n’y en a pas eu beaucoup ces derniers mois (hormis quand le chômage baisse à cause des SMS d’SFR qui a bon dos). Et vous savez quoi ? Eh bien auprès de tous les ramollis du ciboulot, ce type de méthode fonctionne à merveille.

La réalité des chiffres du chômage d’octobre

Mon commentaire rapide serait : c’est moins pire qu’avant mais ce n’est pas bon du tout.

En gros (vous avez le document complet en lien sur le site de la DARES), voici ce qu’il faut retenir :

- 20 000 chômeurs de catégorie A (il y a toutes les autres catégories et là, ça monte) en moins, mais avec 10 000 radiations de Paul Emploi de plus que d’habitude (sans problème de SMS SFR, c’est juste un bon boulot des agents ANPE plus payés pour radier que pour trouver un job), auxquels il convient de rajouter 10 000 emplois d’avenir sans futur payés au frais de la princesse, enfin à vos frais en fait puisque ces voies de garage sont financées avec vos zimpôts évidemment.
Donc – 20 000 + 10 000 + 10 000 = 0 véritable chômeur en moins… donc c’est de l’enfumage.

Ensuite, il faut savoir, toujours d’après le communiqué officiel de la DARES, que : « En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A diminue au mois d’octobre 2013 de 0,8 %, mais parmi l’ensemble des demandeurs d’emploi de catégories A, B, C, en France métropolitaine, le nombre d’hommes augmente de 1,0 % en octobre (+7,7 % sur un an) et le nombre de femmes est en hausse de 0,7 % (+6,0 % sur un an). »
Donc au total, le nombre de chômistes chômant augmente… mais c’est une bonne nouvelle (en tout cas vous allez sans doute avoir droit à de grands titres positifs demain dans la presse nationale sur les « bons chiffres du chômage »… Haaaa, enfumage quand tu nous tiens !

Mais ce n’est pas tout !

« Le nombre des offres d’emploi collectées par Pôle emploi augmente de 1,0 % au mois d’octobre 2013 en France métropolitaine (-8,0 % sur un an). Sur un mois, les offres collectées d’emplois durables (plus de six mois) baissent de 1,9 %, tandis que les offres collectées d’emplois temporaires (entre un et six mois) et d’emplois occasionnels (moins d’un mois) sont en hausse (respectivement de +1,1 % et +11,8 %). »
Ce charabia tendance salmigondis administratif peut être traduit de la façon suivante :
L’économie va tellement bien que les vrais boulots à temps plein baissent encore alors que le mini job d’emballeurs de cadeaux pour les fêtes augmente (emplois occasionnels), ce qui est normal vu que les fêtes de fin d’année approchent. Cela permet donc de masquer la seule véritable information pertinente à savoir la création d’emplois dans l’économie marchande ce que l’on nomme « les emplois marchands ». Et eux s’effondrent depuis le début de l’année et continuent à diminuer en octobre, ce qui n’augure rien de bon.

Cette baisse relative d’une catégorie de chômeurs repose donc essentiellement sur un immense enfumage et il est essentiel de le dire, de le crier et d’informer nos concitoyens. La situation est mauvaise. Tout repose sur de la dépense publique supplémentaire que l’on est incapable de financer en augmentant encore beaucoup les impôts, et prochainement nous serons tout aussi incapables de financer nos découverts et notre dette sur les marchés… D’où l’urgence pour ce gouvernement de fumistes enfumeurs d’obtenir enfin que la BCE puisse imprimer autant de billets que nécessaire.

Restez à l’écoute. À demain… si vous le voulez-bien !!

Charles SANNAT http://www.lecontrarien.com/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 30 Nov 2013 12:11 
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Metallic Money (Gold/Silver) vs. Credit Money: Know The Difference

Submitted by Tyler Durden
Submitted by Charles Hugh-Smith of OfTwoMinds blog,

Longtime correspondent Jeff W. succinctly explains the difference between metallic money (gold and silver) and credit money.

You've probably read many articles about money--what it is (store of value and means of exchange) and its many variations (metal, paper, etc.). But perhaps the most important distinction to be made in our era is between metallic money and credit money.

Longtime correspondent Jeff W. succinctly explains the difference between metallic money (gold and silver) and credit money:

We use credit money every day. It’s the only kind of money we have. But because people in Europe and America have historically used metallic money for over 2,500 years, we still have cultural habits that come from the gold money era.

When the U.S. removed gold and silver coins from circulation in the 1930’s and 1960’s and replaced paper gold certificates and silver certificates with Federal Reserve notes, the paper money looked very much the same. But the thing that the paper money represented changed dramatically. The paper money now represents units of credit money that have no guaranteed relationship with the prices of gold or silve r or anything else.

Because the nature of credit money and metallic money are not well understood, and because money is so important in our lives, it is worthwhile to examine and discuss how these two kinds of money are different.

1. Tangible vs. intangible. A gold or silver coin is a physical object that has weight, volume and physical characteristics. Credit money is a record of the existence of a debt. Credit money exists in the intangible world of information and human relationships. Where Mr. A owes Mr. B a specified unit of money, and where that debt is recorded on paper or another recording medium, and where the record of that debt passes from one person’s possession to another as a medium of exchange, you have credit money.

Gold coins are minted; debts are recorded. The two forms of money could hardly be more dissimilar.

2. Old vs. oldest. Metallic money has been used by people for about 2,600 years. It has been used sporadically and in certain places. Credit money has been used for at least 5,000 years, when people first started recording debts on clay tablets, pieces of wood or ivory, etc., and trading those IOU’s as money. Before debts were recorded in writing, they were, in prehistoric times, discussed verbally, remembered, and sometimes traded in verbal transactions. This is how very primitive people still trade using debt today.

3. Persistent vs. ephemeral. Some gold coins more than 2,000 years old are still in existence today. But it would be very rare for any performing loans to be more than 100 years old, and many loans are of very short duration. Much of the U.S. Treasury’s debt issue is very short term, lasting only 90 days or one year. Where gold coins can last for thousands of years, debts are constantly coming into existence and going out of existence.

The U.S. debt holdings of the Federal Reserve are constantly churning and rolling over, whereas gold holdings in vaults can lie stationary and do not need to be replaced or rolled over.

4. Hard to create vs. easy to create. To create a gold coin, someone has to first mine the gold from the earth, refine it, mill it, stamp it into circular shapes and then stamp the governmental pattern on it. To create a piece of credit money, a debt has to be created and then a piece of paper printed or a record created on a computer. Anyone who has no intention of paying back his debt, such as the Federal government, can potentially issue debt in infinite amounts. There is an issue of whether that debt is worth anything, however.

5. Always good vs. sometimes good. A gold coin that is legal tender will always be accepted as money. With credit money, some of it is good and some of it is bad. In recent years Zimbabwe’s credit money went bad. Before that, the Weimar Republic’s credit money became worthless. All circulating debt has a mixture of good and bad. When a lot of it goes bad at the same time, it causes a crisis, where the “toxic debt” must be guaranteed or purchased by government or else banks and other financial institutions will go bankrupt.

6. Non-interest bearing vs. interest bearing. Most debt specifies interest payments as part of the loan agreement. The Federal Reserve notes we use as money are claims on interest-bearing debt owned by the Federal Reserve. Credit money has the quality that there is a continuing flow of interest payments away from the users of money in the general population and toward creditors. There is no such continued flow of wealth from debtors to creditors in a gold money system.

7. Does not need money supply expansion vs. needs expansion. Because interest payments are constantly flowing out from families, businesses and communities to financial centers and wealthy creditors, credit money results in economic sluggishness unless there is a constant expansion of the supply of credit money. Under a gold money system, people can function much better with a constant money supply because there is no leakage of interest payments. Each community can continue to circulate its own holdings of gold money without having to pay any of it out in the form of interest payments.

8. Government does not need to enable creating more debt vs. government must enable debt creation. In order to keep a credit money economy going, more debt must be continually created. Government and financial leaders who do not want to be blamed for a downward spiral of slowing economic activity must see to it that more debt is constantly being created. Under a gold money system, there is no pressure to constantly increase the burden of debt.

9. Not as bubble prone vs. more bubble prone. The fractional reserve method of banking encourages asset bubbles because new money is created as borrowers take out new loans. When people borrow money to buy bubble assets (e.g., houses 1981-2006), it creates enormous amounts of new money to feed the asset bubble. Many asset bubbles were also created during the gold money era due to fractional reserve banking, but where the unit of currency is guaranteed by government to be equal to a fixed weight in gold, the inflation threat is taken out of the picture and that restrains bubble creation somewhat.

To support the value of their currencies under a gold money system, governments must also often raise interest rates in order to encourage investors to sell gold in exchange for bonds paying good interest. Higher interest rates also discourage the formation of asset bubbles.

10. Does not enable ZIRP vs. enables ZIRP. A zero interest rate policy is impossibl e under a gold money system. The demand for gold would soon deplete government’s gold holdings to zero. Under a credit money system a policy of low interest rates and financial repression can be imposed for an indefinite period of time.

11. Does not increase lending activity vs. increases lending activity. Low interest rates and the ease with which credit money is created lead to increased lending activity and higher debt loads. Under a gold money system, debt will necessarily be created at a slower rate. By stepping up the pace of debt creation, a credit money system serves the interests of the banks.

12. Has no problem with debt saturation vs. has serious problems with debt saturation. Continually increasing debt leads ultimately to debt saturation. When a country’s people and businesses are saturated with debt, it makes it much more difficult to continue to increase the debt load. That leads to stagnation and slowing economic activity in a credit money system. A gold money system does not tend to lead to debt saturation and has no similar problems with debt saturation.

13. Increases wealth disparities vs. does not increase wealth disparities. The higher debt load facilitated by a credit money system results in greater flows of wealth from the debtor class to the creditor class. The higher debt load leads to increased disparities in income, more very poor and very rich and fewer of the middle class.

14. Holds its value vs. does not hold its value. Gold-backed currencies have an excellent track record of holding their value. Credit money tends to inflation, the rate of which largely depends on how fast new debt is being created.

15. Government as a guarantor of savings vs. government provides no guarantee. One of the three functions of money is as a store of value. (The others are a medium of exchange and a unit of account.) When the U.S. government guarantees that 35 U.S. dollars will buy an ounce of gold, as it did in the years 1934-67, government aid savers by acting as a guarantor of that store of value.

When the U.S. went off the gold standard in 1971, it changed the relationship between citizens and their government when government no longer provided that guarantee.

16. Defaulters are bad vs. defaulters are only partly bad. In a gold money system, a person who takes out a loan and does not repay it is considered a bad person, almost a thief. He has robbed his creditors of the money they were rightfully owed. In a credit money system, however, the creation of new debt is so important that anyone who goes into debt is a hero of the economy.

That is why under a debt money system, it is considered more important that new debt be created (e.g., as student loans) than to worry about whether they will ever be paid back or to pin blame and guilt on loan defaulters.

Conclusion: As we see, it is no exaggeration to say that the transition from gold money to credit money changes everything. It changes every individual’s relationship with his own money, with government, and with banks. It changes the power relationships within society. It changes the patterns of ownership and wealth accumulation.

It is very important that citizens and investors understand the credit money system that they are trying to operate within. For people with over 2,500 years of experience with gold money, it is difficult to understand it and get used to it. But anyone who does understand it will be better off because of making better-informed decisions. We might as well get used to it because we shall likely have to live with a credit money system for a very long time.

Thank you, Jeff, for an insightful and extremely important overview of the critical differences between credit money and gold/silver. The key distinction of all these important distinctions is the ephemeral nature of credit-money (and any form of fiat currency). History teaches us that a financial-political crisis of sufficient magnitude reveals the underlying value of credit-money--i.e. zero--in a brief but cataclysmic loss of faith/trust.

As correspondent Harun I. observed in Why Is Debt the Source of Income Inequality and Serfdom? It's the Interest, Baby: "Governments cannot reduce their debt or deficits and central banks cannot taper. Equally, they cannot perpetually borrow exponentially more. This one last bubble cannot end (but it must)."

When the current bubble bursts, the difference between metallic money and credit money will be starkly visible: no one will trade gold or silver for any amount of paper/credit money, and the ephemeral financial instruments ("assets") that dominate today's financial system will be revealed for what they are: phantom promises of value. http://www.zerohedge.com/news/2013-11-2 ... difference


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 30 Nov 2013 12:24 
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L'Argent (métal) invite a la révolution

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 30 Nov 2013 15:34 
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Nous sommes en juin 1929. Le krach d'octobre est pour février 2014
C'est la prédiction d'un analyste financier.
Par Laszlo Perelstein

Depuis le krach de 1929, la crise économique qui s’en est suivie est régulièrement évoquée et montrée du doigt comme exemple à éviter (sauf pour les spécialistes de l’art de la chute). La bourse de New York prend pourtant la même direction qu’en 1929, avertit BusinessWeek, citant les propos de l’analyste financier Tom DeMark.

«Le marché va connaître une amélioration de plus, puis une fois que nous serons environ à cette hauteur, je pense que ce sera plus traître», prédit à BusinessWeek Tom DeMark, un analyste financier qui, en se fondant sur les mathématiques, a mis au point des indicateurs capables de prédire les mouvements des marchés financiers.
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«Je pense que tout est pré-ordonné à présent. Si vous regardez les nouvelles valeurs hautes et basses du [New York Stock Exchange], à chaque fois que nous avons atteint un nouveau pic record, il y avait de moins en moins de stocks dans l’index de participation concerné. C’est de plus en restreint.»

Le financier avance par là que c’est un nombre de plus en plus limité d’entreprises qui poussent la bourse vers le haut, accentuant de fait la spéculation. Quand ce genre de choses arrive, l’effondrement est l’étape suivante, explique Business Week. La direction que suit actuellement le NYSE ressemble en effet fortement à celle que suivait la même bourse il y a plus de quatre-vingts ans.

Tom DeMark reconnaît toutefois qu’il pourrait avoir tort mais «n’en a pas peur, [il] di[t] juste que c’est une possibilité à considérer».

Selon ses prédictions, c’est au mois de janvier 2014 que devrait se produire cette dernière amélioration, avant que le marché ne s’effondre aux alentours de février 2014, comme il l’a fait en octobre 1929. Le graphique réalisé par le Business Insider permet parfaitement de visualiser la comparaison établie par Tom DeMark.

Cela situe donc le marché actuel dans une position plus ou moins identique à celle dans laquelle il se trouvait en juin 1929. http://www.slate.fr/economie/80571/cris ... 1929-futur


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