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Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 26 Nov 2013 18:43 
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Étude NATIXIS

Le «blocage» français

Patrick ARTUS

Les observateurs étrangers s’étonnent de l’impossibilité apparente de
mettre en place en France des politiques qui améliorent la situation
structurelle de l’économie et réduisent les déficits publics. Mais il faut voir
les particularités de la France, avec des blocages structurels et intellectuels
sévères

Tout le dossier ici http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=73904


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 26 Nov 2013 19:51 
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http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/video-fiscalite-sapin-pour-une-csg-progressive-8318623.html


Interrogé sur RTL, le ministre du Travail s'est dit mardi en faveur à ce que la Contribution sociale généralisée dépende des revenus de chacun.

Dans le cadre de la remise à plat de la fiscalité annoncée par Jean-Marc Ayrault, le gouvernement dispose de plusieurs pistes. Parmi elles, la réforme de Contribution sociale généralisée (CSG). Pour l'instant, tout le monde paye la même chose, dès le 1er euro. Cela pourrait changer.

Mardi matin, Michel Sapin s'est ainsi dit favorable à ce qu'elle devienne progressive. "Vous avez aujourd'hui la CSG qui rapporte plus que l'impôt sur le revenu et vous avez un impôt sur le revenu qui est relativement juste parce qu'il est progressif : plus on gagne de l'argent et plus on va payer d'impôt", a expliqué le ministre du Travail, interrogé sur RTL. "Tandis que s'agissant de la CSG (...) au premier euro chacun paye la même chose", a-t-il ajouté.

"On peut se dire que quand il n'y avait pas de CSG c'était pas grave, quand la CSG, c'était un tout petit peu, c'était pas grave. Aujourd'hui, la CSG c'est beaucoup plus que l'impôt sur le revenu, donc je comprends tout à fait que l'on veuille réfléchir dans ce sens-là. Mais nous sommes dans la mise en oeuvre et dans ce domaine-là, c'est toujours dans le détail ou dans les conséquences que se cache éventuellement ladifficulté", a encore souligné Michel Sapin.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 26 Nov 2013 23:57 
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La BCE parée à imprimer, l’Allemagne parée à couiner

Par Ambrose Evans-Pritchard

Les “colombes” ont pris le contrôle de la Banque Centrale Européenne. Ils en sont déjà à préparer une attaque éclair de QE bien à l’anglo-saxonne, malgré ce que peuvent dire de cette abjecte conduite latine les Allemands, les Hollandais, les Autrichiens et peut-être les Finlandais.

Bienvenue dans la nouvelle phase de l’UEM, toujours plus fascinante : bienvenue à l’opéra bouffe – et à l’opéra tragique.

Peter Praet – le membre du directoire de la BCE en charge de présenter les débats économiques – a accordé à Brian Blackstone du Wall Street Journal une surprenante interview, ouvrant tout grand les vannes du rachat d’emprunts obligataires.

Il est clair que la glissade vers la déflation et la trop timide reprise ont finalement causé une révolte. La majorité à la BCE, majorité qui dépasse le bloc latin, refuse tout simplement de continuer à accepter les diktats de la Bundesbank.

“Si sont menacés les objectifs pour lesquels on nous a mandaté, nous prendrons toute mesure que nous croyons devoir prendre pour y porter remède. C’est là un signal très clair.” a dit M. Praet.

“On peut aussi jouer sur le bilan de la banque centrale. Cela inclut l’option des achats directs d’actifs, toujours possibles pour une banque centrale. Aucune règle existante ne l’interdit.”

“Certaines décisions font plus facilement consensus que d’autres. Mais une chose est bien claire : les conseil des gouverneurs s’est montré capable de décider. C’est ce qu’il faut vraiment retenir“.

Eh bien, nous y voilà. Cela devait arriver, puisque que la déflation au sud de l’Europe à rendue folle la dynamique de la dette, ce qui suffit à annuler tous les bénéfices censément apportés par la monnaie unique allégués. Les nations doivent se protéger.

“C’est un changement radical de direction de la part de la BCE, et nous l’estimons tout à fait bienvenu,” dit Ken Wattret de BNP Paribas.

“Si ses officiels ont déjà pu signaler que la BCE pourrait augmenter la taille de son bilan par l’achat direct d’actifs financier, cette petite phrase de M. Praet est de loin la plus explicite“.

“La patience de la majorité des membres du Conseil envers la ‘minorité de blocage’ a été épuisée ; à cette patience on devait la retenue, préoccupante d’ailleurs, de la réaction de la BCE face à des chiffres d’inflation qui restent, jusqu’à aujourd’hui, bien en-dessous de l’objectif qu’on leur avait assigné. Le plongeon du chiffre d’octobre a été le déclencheur“.

Tout à fait. Mais, bien entendu, l’histoire ne s’arrête pas là. Aujourd’hui paraît dans le Financial Times, sous la plume du grizzly de l’IFO [1], Hans Werner Sinn, un article qui reproche avec véhémence à la BCE sa baisse des taux de la semaine dernière.

Et d’autre part nous avons Bild Zeitung qui lance ses anathèmes de tabloïd, sur le thème de la destruction de l’épargne allemande par une BCE sous contrôle italien.

Et nous avons encore Andreas Dombret, de la Bundesbank, qui disait ce matin que les taux directeurs proches de zéro qu’a fixé la BCE constituaient un risque pour la « stabilité financière » en Allemagne.

La crise Nord-Sud va son petit bonhomme de chemin. Simplement, elle change d’aspect.

Le consensus en faveur de l’euro de la classe politique allemande va continuer d’être mis à l’épreuve.

Le nœud du problème est que, au point où nous en sommes, n’importe quelle politique susceptible d’aider les pays du Club Med aurait en Allemagne des effets destructeurs, et vice-versa. Il n’existe plus de solution que l’on puisse effectivement mettre en œuvre. Le fossé qui divise l’UEM est d’ores et déjà trop large.

Pour moi, je tends à penser que les niveaux de destruction ne sont pas symétriques. Un peu de déflation en Italie est un problème beaucoup plus sérieux (tout du moins, pour ceux qui ont à en subir directement les conséquences). Mais c’est là une analyse purement macro-économique. Or ce sera aux politiques de décider du cours du drame.

La population allemande a son point de vue et y adhère fermement. En tant qu’anthropologiste amateur, je respecte les particularités culturelles des nations historiques du continent européen, et donc je ne plussoie pas Romano Prodi quand il accuse les Allemands d’être aussi obsédés par l’inflation qu’un adolescent par le sexe. D’abord, M. Prodi aurait dû y penser lorsqu’il a entrainé son pays dans une union monétaire avec l’Allemagne.

Les peuples d’Europe sont ce qu’ils sont. C’est pour cette raison précisément que nous autres eurosceptiques avons toujours argué que le passage en force de l’intégration européenne était une chose extrêmement dangereuse à faire.

En ce qui concerne la guerre civile larvée que se livrent les membres de l’UE sur la politique monétaire, il y a une solution facile. L’Allemagne pourrait se retirer poliment de l’euro, et le Sud pourrait admettre tout aussi poliment que ce retrait peut, en somme, se comprendre. Chacun pourrait faire de son mieux, et ainsi tenter de persuader le reste du monde que tout est sous contrôle.

Cela ne requerrait jamais qu’un peu de sens politique. Ce n’est pourtant pas si dur.

[1] IFO : L’un des six grands instituts d’études économique de l’Allemagne. Sinn en est le président.
Publié le 26 novembre 2013 par Contributeur FDS

http://blogs.telegraph.co.uk/finance/am ... to-scream/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 27 Nov 2013 10:17 
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« Réalité de crise, quotidien de misère, lendemains de colère… »

Charles SANNAT

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Dans l’édition du lundi 25 novembre, je relayais un article de La Tribune qui nous en apprenait un peu plus sur la réalité de la crise économique qui touche l’Espagne, avec des salaires très largement orientés à la baisse.

En Espagne, le chômage massif fait chuter les salaires

Voilà ce que j’en disais en quelques mots. « C’est un excellent article de La Tribune que vous devez lire pour bien comprendre les risques qui pèsent sur votre situation personnelle. En Espagne, les salaires des gens baissent y compris pour ceux qui sont en poste !

Entre 2008 et 2012, la baisse des salaires est d’environ 9,5 % ! On peut donc arrondir à 10 %. Le principe qui permet cela c’est évidemment le chantage à l’emploi. Soit on vous vire et vous ne retrouverez rien, soit vous acceptez des baisses de salaires substantielles… mais votre job est préservé… au moins pendant un temps !

Les mêmes mécanismes sont à l’œuvre en France et c’est évidemment des attitudes déflationnistes pour une économie nationale. Jamais baisser les salaires n’a permis de retrouver une croissance économique.

Vous assistez simplement à un réajustement compétitif vers le bas. L’objectif c’est que nous soyons tous aussi compétitifs que les Chinois… Vous recevrez donc bientôt en guise de 13e mois… un bol de riz avec les remerciements les plus sincères de l’OMC et de tous les pro libre-échange de la planète qui vous expliquent doctement que moins il y a de frontière mieux c’est pour vous…

L’essentiel c’est que vous le pensiez. »

Aujourd’hui, c’est l’un de nos camarades contrariens qui m’a fait parvenir ce lien du plus grand quotidien espagnol El Pais qui note l’augmentation alarmante (+233 %) de coupures de courant par les opérateurs électriques pour impayés de factures.

L’électricité coupée à 1,4 million de foyers en 2012 !

Donc d’après El Pais, « environ 1,4 million de foyers ont subi une coupure pour impayé l’an dernier en Espagne. C’est plus du double d’avant la crise en 2006 où la moyenne enregistrée était de 600 000 ». Effectivement, c’est largement plus que le double… et ce n’est pas une bonne nouvelle, mais c’est aussi cela la réalité concrète de l’austérité et de la crise.

« Le secteur est réticent à fournir des chiffres totaux, de sorte que vous ne pouvez pas définir un montant exact de l’ensemble des coupures pour impayé, mais les rapports de Iberdrola et Endesa, les deux sociétés représentent 80 % de l’offre, et sont les seules données publiées, et en extrapolant ce pourcentage à six millions de foyers qui ont contracté le service de fourniture d’électricité auprès d’autres opérateurs on devrait ajouter 300 000 autres déconnexions… » Ce qui nous conduit à un total approximatif de 1,7 million de foyers subissant des coupures d’électricité pour impayé.

Au niveau d’un pays comme l’Espagne, ce chiffre est énorme. Attention, cela ne veut pas dire que 1,7 million de foyers vivent au moment où j’écris ces lignes sans courant, cela veut dire au sens statistique du terme que 1,7 million de foyers ont eu les plus grandes difficultés tout au long de l’année 2012 à régler leur facture. Or l’électricité est quasi indispensable. C’est donc en général une priorité pour toute famille que de s’acquitter de sa facture. C’est dire si les difficultés quotidiennes du peuple espagnol sont réelles.

Portugal : sous les huées de la rue, le Parlement vote la rigueur

Au Portugal, les députés (sous les huées de milliers de manifestants) viennent d’adopter un nouveau budget d’austérité pour 2014 (ce n’est évidemment pas le premier), qui est censé permettre au pays de s’en sortir pour de bon cette fois, promis, juré, parole de politiciens… Ce à quoi les Portugais ne semblent pas croire fondamentalement vu que même les policiers ont tenté de prendre d’assaut le parlement. C’est presque dommage qu’ils n’aient pas poussé un peu plus fort !

Voici quelques petits exemples des mesures décidées par les mamamouchis portugais pour le plus grand bien du peuple qui ne le sait pas encore, puisque stupide comme il est, il ne comprend rien. Heureusement, les mamamouchis du monde entier sont là pour veiller sur nous, pauvres crétins (c’est la même chose chez nous).

Ce budget prévoit donc l’équivalent de 2,3 % du PIB de réduction de la dépense publique. Appliqué à la France, il faudrait couper dans nos dépenses à hauteur d’environ 46 milliards d’euros… Je peux vous dire que les couinements seraient intenses !

Donc :

Réduction de 10 % des retraites des fonctionnaires… mais il y a une bonne nouvelle, seuls les retraités les plus riches seront touchés par cette mesure (je précise que je suis bien évidemment profondément ironique dans mes propos). En effet, les baisses s’appliqueront à partir d’un seuil de 675 euros et non de 600 euros comme prévu dans un premier temps ! Comme quoi, même dans l’austérité, les mamamouchis ont l’impression dans leur immense mansuétude de nous faire plaisir en nous lâchant quelques miettes (mais alors de plus en plus petites les miettes).

Sans oublier que largement motivés par une belle diminution de salaire, les fonctionnaires portugais ont la joie inénarrable de voir l’allongement de leur temps de travail hebdomadaire de 35 à 40 heures.

Voilà, la vie est belle au Portugal, en Espagne, en Italie. En Grèce, je n’en parle pas, puisque ce sont des Grecs et qu’ils l’avaient bien cherché (c’était ce que l’on vous disait il y a encore quelques années, maintenant tout le monde ose moins tirer sur les Grecs, vu que la rigueur s’approche à grands pas de votre porte-monnaie), quant aux Chypriotes… ils sont tous morts (économiquement s’entend) ou presque.

Près d’un salarié sur cinq travaille à temps partiel

J’adore cet article des Échos qui découvre en même temps l’eau chaude et le fil à couper le beurre. En effet, un rapport du Conseil économique, social et environnemental pointe l’essor du travail à temps partiel. Alors pour ceux qui ne le savent pas, le Conseil économique et social est un immense machin dont le siège est à Paris et qui vous coûte un max en impôts chaque année pour payer, pour le coup, une bande de gros flemmards incapables de pondre autre chose qu’un rapport sur le temps partiel (quelle surprise) sans doute fait par un stagiaire (pas payé lui, pour le coup) grâce à des copier-coller des rapports de la DARES (c’est ceux qui comptent les chômeurs et font un vrai rapport tous les mois, y compris quand il y a un bug chez SFR).

Bref, le CESE (le machin qui coûte cher), chez qui l’on peut aller bosser à condition d’être nommé par un des grands mamamouchis pour services rendus à ces mêmes mamamouchis, vient en plus de remarquer que 80 % des emplois concernés sont occupés par des femmes… Ils sont quand même très forts !

Bon, en gros, voici ce qu’il faut retenir de tout ça car en fait ce rapport ne nous apprend rien mais au moins nous donne l’occasion de parler de la précarité dans notre pays.

Si vous allez consulter les chiffres du chômage et de l’emploi à la DARES (je vous remettrai un lien vers un beau dossier sans doute à la fin de la semaine puisque les chiffres du chômage dont la courbe ne veut pas s’inverser seront publiés jeudi), vous vous rendrez compte que globalement 80 % des créations d’emplois sont sous forme de contrats précaires (CDD, intérim), et que comme ce n’est pas l’industrie qui recrute mais le tertiaire, c’est-à-dire les services, on a surtout besoin de gens sur les pics d’activité.

Exemple classique, chez MacDo, on a besoin d’équipiers de midi à 14 heures, et de 19h00 à 21h00, ce qui vous donne de très beaux temps partiels. Idem pour toutes les boutiques de France et de Navarre, on a besoin de vendeuses… le samedi et de plus en plus le dimanche, ce qui donne des situations géniales du genre je travaille le week-end et je suis en week-end toute la semaine… Avec un hic, un salaire de deux cinquième qui ne permet même pas une véritable subsistance en zone urbaine.

L’austérité s’étend à toute l’Europe et ses conséquences sont concrètes !

Sauf pour ceux qui ont perdu leur travail et qui sont déjà en fin de droit assedic, qui n’ont pas retrouvé de poste, et qui ont dépensé toutes leurs indemnités de licenciement, personne n’a vraiment encore vu l’austérité en France. Certes les zimpôts augmentent très fortement et c’est assez révoltant tant la pression fiscale est déjà excessive dans notre pays, mais pour le moment la plus grande majorité d’entre nous n’a pas vu la crise.

Bien sûr que c’est difficile, qu’il faut plus compter, et que le budget familial devient difficile à tenir, mais pour le moment nous réussissons à nous maintenir à flot, on se chauffe, on mange, on se paye encore quelques loisirs (le budget fringue a été définitivement supprimé chez nous) et évidemment… on s’éclaire encore !

Mais pour combien de temps ? Chaque mois qui passe nous voyons bien que la situation empire et même Ayrault notre gentil « remetteur à plat de fiscalité » (on sent que le truc commence déjà à s’enliser et les journalistes à se lasser de servir trop visiblement la soupe) ne croit plus du tout au mythe du retour salvateur de la croissance éternelle. Il pilote donc à vue un appareil qui est tout simplement en train de s’écraser et, croyez-moi, nous resterons tous bien vivants… jusqu’à l’impact.

Alors vraiment, il faut que chacun imagine que ce qui se passe chez les autres (je sais, les autres sont toujours nuls et nous on est toujours les plus forts, hélas, la vie nous apprend en général que l’on ne réussit pas mieux là où le voisin a échoué) va se produire exactement ou presque de la même façon chez nous et que ce n’est qu’une question de temps. Ne comptez pas sur les mamamouchis pour vous dire que l’on va mourir, ils détestent parler des mauvaises nouvelles, nous sommes dans la société des gentils Bisounours qui voient la vie en rose.

Préparez-vous donc à être plus solides, plus résilients, plus débrouillards, sécurisez votre épargne, migrez vers les actifs tangibles, et préparez-vous un point de chute où la misère peut être moins pénible. Tant que vous avez un travail profitez-en, mais lorsque vous le perdrez, alors vous devez avoir une solution de repli car la réalité de crise, c’est un quotidien de misère et des lendemains de colère.

Restez à l’écoute. À demain… si vous le voulez-bien !!

Charles SANNAT http://www.lecontrarien.com/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 27 Nov 2013 12:49 
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merci remarquable

http://leblogalupus.com/2013/11/26/ledi ... no-bertez/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 27 Nov 2013 13:31 
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LE CAC 40 N'EST PLUS FRANCAIS



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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 27 Nov 2013 13:35 
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Un viticulteur poursuivi pour avoir refusé de traiter ses vignes

Un arrêté préfectoral pris en juin impose à tous les viticulteurs de la Côte d’Or l’usage d’un insecticide. Ce que se refuse à faire un producteur de vin biodynamique.

Un viticulteur de Côte-d’Or est convoqué prochainement devant la justice pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la flavescence dorée, a-t-on appris lundi auprès de l’intéressé. En juin, un arrêté préfectoral avait imposé le traitement de «l’ensemble des vignobles de la Côte d’Or» au moyen «d’une application unique d’un insecticide» contre la cicadelle, insecte vecteur de la flavescence dorée, une maladie de la vigne présente notamment dans le nord Mâconnais, en Saône-et-Loire.

«Je me suis refusé à faire ce traitement», a dit Emmanuel Giboulot, qui exploite dix hectares de vignes en biodynamie sur la Côte de Beaune et la Haute-Côte de Nuits, confirmant une information du site bastamag.net. «On sait que le traitement systématique ne règle pas le problème», a-t-il poursuivi. «Même les insecticides naturels ne sont pas inoffensifs car ils ne sont pas sélectifs et on détruit toute la faune auxiliaire. Or, notre approche en biodynamie, que l’on applique sur nos vignes depuis les années 1970, est de travailler sur les équilibres biologiques».

Après un contrôle en juillet de la direction régionale de l’Agriculture, Emmanuel Giboulot a fait l’objet d’une convocation devant le délégué du procureur de la République du tribunal d’instance de Beaune pour une composition pénale. Prévue le 12 novembre, sa comparution a été reportée à une date, qui n’a pas encore été fixée.

Dans cette convocation, que l’AFP a pu consulter, il est reproché au viticulteur un «refus d’effectuer les mesures de protection des végétaux contre les organismes nuisibles en l’espèce en refusant de traiter contre la flavescence dorée». Il encourt jusqu’à six mois d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. «On a l’impression qu’on veut faire un exemple et qu’on manque de recul et de discernement sur les choses», a dit Emmanuel Giboulot.

Source : AFP - See more at: http://actuwiki.fr/3/alimentation/39368 ... nl48a.dpuf


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 27 Nov 2013 14:02 
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;)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 27 Nov 2013 14:52 
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Réforme des retraites : voici ce qui vous attend désormais

Les députés ont adopté en deuxième lecture la réforme des retraites par 291 voix (contre 243) à l'Assemblée nationale ce mardi. Le point sur le texte qui a été voté

Voici les principales dispositions du projet de loi sur la réforme des retraites, adopté mardi par les députés en nouvelle lecture:

DURÉE DE COTISATION

La durée de cotisation pour toucher une retraite à taux plein sera progressivement allongée à partir de la génération 1958, d'un trimestre tous les trois ans, jusqu'à 43 ans (172 trimestres) en 2035, soit pour les génération 1973 et suivantes.

Gain escompté: 2,7 milliards d'euros, mais seulement en 2030. L'âge légal de départ reste fixé à 62 ans, de même que l'âge pour bénéficier d'une retraite sans décote, quelle que soit la durée de cotisation, à 67 ans.

>>> Calculez l'âge de votre départ en retraite en deux minutes (VOIR TABLEAU CI-DESSOUS)

COTISATIONS

La hausse des cotisations salariales et patronales, de +0,15 point en 2014 puis +0,05 point par an jusqu'en 2017, n'est pas inscrite dans le texte mais dans le budget de la Sécurité sociale 2014.

Cette hausse doit rapporter 4,4 milliards en 2020, pour un déficit des régimes de base évalué à 7,6 milliards à cette date. Le gouvernement compense cette charge en 2014 pour les entreprises par un transfert de leurs cotisations famille.

PÉNIBILITÉ

Un "compte personnel de prévention de la pénibilité" est créé. Tout salarié ayant été exposé à l'un des dix critères de pénibilité retenus par les partenaires sociaux (travail de nuit, températures extrêmes, bruit, etc.) peut accumuler des points, dont les modalités d'acquisition et d'utilisation seront fixées par décret, avec un plafond fixé à 100 points.
Chaque trimestre d'exposition à un facteur de pénibilité donnera droit à un point (deux points en cas d'exposition à plusieurs facteurs).

Les points accumulés devront être utilisés pour suivre des formations en vue d'accéder à un emploi non exposé ou moins exposé à des facteurs de pénibilité, ou passer à temps partiel tout en maintenant sa rémunération ou encore partir plus tôt à la retraite, dans la limite de deux ans.

La liquidation des points au titre de la retraite anticipée, à raison d'un trimestre par tranche de 10 points, pourra toutefois intervenir dès 55 ans, ce qui concernera les personnes handicapées et celles ayant commencé à travailler très jeunes (carrières longues).

REVALORISATION DES PENSIONS

Pour tous - retraités du privé, de la Fonction publique ou des régimes spéciaux -, les pensions seront désormais revalorisées au 1er octobre et non au 1er avril comme jusqu'alors.

Cette disposition ne concerne pas les bénéficiaires du minimum vieillesse, qui bénéficieront de deux revalorisations en 2014, au 1er avril et au 1er octobre, aux termes d'amendements au Budget de la Sécurité sociale. Les petites retraites (en dessous de 967 euros) bénéficieront en outre d'une aide supplémentaire de 50 euros pour leur complémentaire santé.

MAJORATIONS

Les majorations de 10% des pensions des retraités ayant eu au moins trois enfants seront désormais soumises à l'impôt. Avec le report de la revalorisation des pensions, cette mesure doit rapporter 2,7 milliards en 2020.

TEMPS PARTIEL

Il faudra désormais cotiser l'équivalent de 150 heures de Smic (soit un tiers temps) pour valider un trimestre, contre 200 heures auparavant, ce qui permet de favoriser les salariés ayant eu des faibles rémunérations et des temps partiels. Les femmes verront tous leurs trimestres de congé maternité validés.

JEUNES

Les périodes d'apprentissage seront prises en compte lors de la retraite.

Les jeunes entrants dans la vie active auront la possibilité d'acheter 12 trimestres correspondant à leurs années d'étude, dont 4 à un tarif préférentiel: une aide de 1.000 euros par trimestre racheté sera versée, sachant que le coût d'un trimestre varie de 1.055 à plus de 6.000 euros. Les jeunes pourront recourir à cette aide jusqu'à dix ans après la fin de leurs études.

Les stages en entreprise de plus de deux mois pourront être retenus à hauteur de deux trimestres, au sein de l'enveloppe des 12 trimestres d'études.

HANDICAPES

Un travailleur handicapé justifiant d'une durée d'assurance minimale pourra partir à 55 ans à la retraite si son taux d'incapacité est de 50%, contre 80% jusqu'alors. Le critère de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) sera supprimé.

Pour les aidants, la condition de ressources pour bénéficier de l'affiliation gratuite à l'assurance vieillesse est supprimée, et une majoration de la durée d'assurance pour la retraite est accordée.

AGRICULTEURS

Mise en place d'ici à 2017 d'une garantie de pension équivalente à 75% du Smic pour les exploitants agricoles.

INFORMATION

Simplification de l'accès des assurés à l'information sur leurs droits avec un service en ligne donnant accès à un relevé actualisé.

CAISSE DE RETRAITE DES PROFESSIONS LIBÉRALES

Son directeur restera désigné par le conseil d'administration, mais dans une liste de trois noms établie par le gouvernement.
http://www.sudouest.fr/2013/11/26/refor ... 1-4768.php


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 27 Nov 2013 15:53 
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Platinium a écrit:
La BCE parée à imprimer, l’Allemagne parée à couiner
.......“La patience de la majorité des membres du Conseil envers la ‘minorité de blocage’ a été épuisée ; à cette patience on devait la retenue, préoccupante d’ailleurs, de la réaction de la BCE face à des chiffres d’inflation qui restent, jusqu’à aujourd’hui, bien en-dessous de l’objectif qu’on leur avait assigné. Le plongeon du chiffre d’octobre a été le déclencheur“.
.......
Et d’autre part nous avons Bild Zeitung qui lance ses anathèmes de tabloïd, sur le thème de la destruction de l’épargne allemande par une BCE sous contrôle italien.
Et nous avons encore Andreas Dombret, de la Bundesbank, qui disait ce matin que les taux directeurs proches de zéro qu’a fixé la BCE constituaient un risque pour la « stabilité financière » en Allemagne.
La crise Nord-Sud va son petit bonhomme de chemin. Simplement, elle change d’aspect.
Le consensus en faveur de l’euro de la classe politique allemande va continuer d’être mis à l’épreuve.
Le nœud du problème est que, au point où nous en sommes, n’importe quelle politique susceptible d’aider les pays du Club Med aurait en Allemagne des effets destructeurs, et vice-versa. Il n’existe plus de solution que l’on puisse effectivement mettre en œuvre. Le fossé qui divise l’UEM est d’ores et déjà trop large.
http://blogs.telegraph.co.uk/finance/am ... to-scream/
On va effectivement en arriver, non pas à une dissolution complète de l'Euro, mais à une division Euro-du-Nord / Euro-du-Sud. Donc à une dévaluation, salutaire, pour le sud et à une réévaluation, supportable, pour le nord.

Puis après les tensions se reproduiront lentement à l'identique au sein du "club-med", puisque l'Italie et la Grèce aiment encore plus que la France la dévaluation compétitive.


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