Difficile d'aborder le sujet sans sombrer dans le survivalisme, surtout quand on réalise l'ampleur de la catastrophe à venir...
Je dirais que de tout temps, en période de disette, les marchandises-monnaies ont toujours remporté le plus grand des succès car elles permettent d'acquérir tout ce qui vous manque.
Je peux ainsi citer:
- le sucre, surtout fin du XIXe jusqu'à la IIe GM, c'était très cher au gramme;
- le café en grains. Autrefois des gens le conservaient même non torréfié;
- les cigarettes, mais avec tous ces gens qui arrêtent de fumer ça perd de son charme. Du temps de la Roumanie Ceausescu, un paquet de Kent pouvait changer de mains une bonne centaines de fois sans jamais être fumé, mais surtout il permettait d'obtenir pratiquement tout ce que vous vouliez en échange;
- Le papier toilette, comme cité plus haut

n'est pas une mauvaise idée du tout. Du temps de l'Europe de l'Est, c'était une marchandise de luxe également;
- les bouteilles d’alcool, mais pas du mauvais : du bon qui bonifie dans sa bouteille avec le temps;
- Les sardines à l'huile peuvent en théorie se conserver sans limite de temps dans leur boîte. Il est même connu qu'elles bonifient avec le temps. En plus elles ne prennent pas beaucoup de place à l'unité et ne coûtent pas cher, pour le moment.
- les sachets de semence, à ne pas oublier.
- Le sel et les épices: depuis l'Antiquité ces denrées étaient parmi les plus coûteuses des ingrédients d'une recette. Actuellement, leur prix misérable nous a fait oublier combien il est parfois de les amener jusque chez nous.
La nature et l'importance des marchandises-monnaies varie en fonction de l'époque où elles sont utilisées. Elle apparaissent généralement lors de périodes de forte défaillance du Gouvernement (ou de l'autorité gouvernante) et/ou de la monnaie officielle. Elles déplaisent fortement aux dirigeants car elle échappe à tout contrôle, ce qui les rend d'autant plus populaire auprès du grand public. Quand je vois les mesures qu'on prend actuellement pour augmenter le contrôle sur les citoyens, leurs revenus, leurs activités et surtout sur leur argent, je ne serais pas étonné de voir apparaître des marchandises-monnaies très bientôt.
Tant qu'à investir dans des terrains, autant y planter des fruitiers, comme du cassis, de la rhubarbe ou des poiriers qui ne demandent pas tant d'entretient que cela et qui sont suffisamment demandés. La pomme et la tomate sont d'un banal...