Il est vrai que cette honorable banque bât un record de longévité et qu'elle se porte toujours bien. Les scandales l'ont semble-t'il épargné et son "habileté" à gérer ses fonds a fait des heureux.
A lire : leur recommandation sur l'Or de Mars 2009 qui tient toujours !
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"L’OR, QUELLES PERSPECTIVES ? La très bonne tenue du cours de l’once d’or depuis le début de la crise est venue rappeler aux investisseurs, qu’ils soient particuliers ou institutionnels, que l’or est une classe d’actifs à part entière, significativement décorrélée des autres classes d’actifs. Quelles en sont les raisons ? Est-il trop tard pour profiter de cette thématique ? Quel est le meilleur moyen d’en bénéficier ? L’OR EST-ELLE UNE VALEUR REFUGE PAR EXCELLENCE ? L’or a véritablement retrouvé son statut de valeur refuge depuis la faillite de Lehman Brothers. En effet, son cours s’est apprécié de 24% en US dollars depuis le 12 septembre 2008 (+39% en euros) alors que les marchés actions (MSCI World) ont plongé de 41% en US dollars (34% en euros)1. Contrairement aux autres matières premières, la « consommation » d’or n’est pas uniquement liée à la bonne tenue du cycle économique. En effet, même si la bijouterie représente environ 60% de la demande totale, c’est davantage le reste de la demande aurifère qui pousse le métal jaune vers des sommets. Il s’agit de la demande dite « d’investissement » composée d’achats de lingots, de pièces et surtout d’ETFs or. Cette demande est motivée par les craintes liées au système financier mondial, un besoin de diversification et l’anticipation que les plans de relance annoncés à l’échelle mondiale vont entraîner un regain d’inflation et une forte dépréciation de la valeur des devises. C’est typiquement dans ce type d’environnement que l’or tire sa force. QUELS SONT LES FACTEURS QUI INFLUENCENT LE COURS DE L’OR ? La demande du secteur de la bijouterie, le rôle des banques centrales et l’offre minière elle-même sont autant de facteurs qui peuvent jouer un rôle sur le cours de l’or. Une demande en hausse, malgré la faiblesse de la bijouterie La vigueur de la demande d’investissement est tellement forte aujourd’hui qu’elle compense largement la faiblesse de la demande du secteur de la bijouterie. Pour donner de la perspective à la situation actuelle, sur le seul quatrième trimestre 2008, la demande liée à la joaillerie a diminué de 6% alors que celle liée à l’investissement a augmenté de 22%. Depuis le début de l’année, la demande de bijoux reste très faible mais on note une forte accélération de la demande d’ETFs. La quantité d’or détenue par ces derniers équivaut maintenant à 1306 tonnes, ce qui place les ETFs au 6e rang mondial des détenteurs derrière les Etats-Unis, l’Allemagne, le FMI, la France et l’Italie. Les réserves d’or des banques centrales Les banques centrales européennes se sont engagées par le Traité de Washington à vendre une partie de leur or en respectant certains quotas. Il est intéressant de noter que non seulement elles ont respecté ces quotas mais que depuis deux ans elles restent en-dessous, limitant ainsi l'offre disponible sur le marché. Il faut également savoir qu’il existe des pays (dont la Chine) qui ont publiquement fait connaître leur intérêt d’augmenter leurs réserves d’or. La menace de voir des quantités importantes d’or se déverser de manière incontrôlée sur les marchés peut donc être écartée. Plus encore, il ne faut pas minimiser l’intérêt des banques centrales à acheter davantage d’or… L’offre minière La production minière est en baisse depuis 2001 et cette tendance devrait se maintenir sur les années à venir. La visibilité sur ce pan important de l’offre (70%) est forte puisqu’il s’écoule près de sept ans entre la découverte d’un gisement et sa mise en exploitation. De plus, à l’instar des autres matières premières, le crédit est beaucoup plus difficile à obtenir freinant davantage les projets d’expansion. COMMENT PROFITER DE CE CONTEXTE, QUELLES TYPES D’INVESTISSEMENT EN OR FAUT-IL PRIVILEGIER ? Dans ce contexte, l’intérêt d’investir dans des sociétés aurifères plutôt que dans l’or physique ou dans des trackers or est réel. En effet, sur longue période, on remarque que, dans un environnement de hausse du cours de l’or, les sociétés aurifères tendent à surperformer le physique pour plusieurs raisons : - le levier opérationnel naturel d’une entreprise (coûts fixes et charges d’intérêts à absorber) fait que l’augmentation de résultat est supérieure à celle du cours de la matière première produite, l’or dans le cas présent ; certaines sociétés parviennent à augmenter leur production et permettent donc de s’exposer à un effet volume en plus du simple effet prix ; - dans un environnement où la croissance est difficile, les opérations de fusions/acquisitions ne peuvent que se multiplier ; il existe donc un levier spéculatif à investir dans les sociétés productrices ou exploratrices ; - enfin, les valorisations des sociétés aurifères cotées en bourse sont faibles par rapport au cours même de l’or. On peut également ajouter que, cette année, le secteur aurifère coté devrait enregistrer des améliorations de résultats en raison non seulement de la bonne tenue du cours de l’or, mais aussi de la baisse de certains coûts (carburants, explosifs, foreuses…). Au même moment, les marchés actions devraient afficher en 2009 une baisse substantielle de résultats d’au moins 25%.
En conclusion Les mauvaises nouvelles liées à l’économie et au système financier ne sont pas complètement derrière nous et l’or devrait continuer à servir de contrepoids à ces déceptions. A moyen terme, les différents plans de relance se traduiront par un regain d’inflation, justifiant à nouveau une exposition à l’or. Dans cet environnement, nous pensons que les sociétés aurifères, délaissées ces dernières années au profit de l‘or physique, devraient poursuivre la surperformance observée au cours de ces derniers mois par rapport à l’once d’or."
_________________ "Il vaut mieux être plusieurs sur une bonne affaire que seul sur une mauvaise." Coluche
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