http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=51258Papier intéressant de Patrick Arthus sur les déficits publics, qui conclut :
Citer:
Les règles institutionnelles et le jugement collectif nous disent que les
déficits publics sont aujourd’hui excessifs. Mais il nous semble qu’il faut affirmer
ce jugement. Le Monde se trouve dans une situation d’excès d’épargne, de
sous-emploi et d’insuffisance de demande. Il n’est donc pas choquant que les
politiques budgétaires soient très expansionnistes, et les déficits publics,
dans cette situation ne posent pas de problème de financement et ne génèrent
pas d’effet d’éviction.certes, mais quid du poids charge de la dette mon bon Monsieur ? Et quid des pays en délicatesse avec la quotité de dette/PIB, style Grèce ?
Mais les dettes publiques, comme cela est le cas au Japon depuis 20 ans, sont
de plus en plus détenues par les Banques Centrales et par les banques, non
par des agents économiques non financiers. Ceci implique une hausse rapide de la
base monétaire et des liquidités détenues par les agents économiques nonfinanciers.
L’excès de liquidité est inquiétant, car il peut faire apparaître l’excès
d’endettement (dans les pays émergents) et des bulles sur les prix des actifs. C’est
donc la monétisation des déficits publics (directe ou indirecte par les banques)
plus que les déficits publics eux-mêmes qui nous paraît inquiétante.
Ce que je trouve intéressant, c'est le fait qu'il admet ouvertement que les banques centrales font du QE
indirectement via les banques commerciales.