Sans dévaluation, la réduction des déficits publics passe nécessairement par une réduction drastique des dépenses, une pression accrue de la fiscalité et l'augmentation des intérêts, qui in fine font fuir les capitaux privés ce qui conduit à davantage de pression sur les déficits publics. Bref, on se mord la queue...
La dévaluation, quant à elle, permettrait sans doute de casser ce cercle vicieux mais elle irait de pair avec un abandon de l'euro, avec pour corollaire un véritable bank run au sein des PIIGS.
Alors que choisir ? Difficile à dire mais peut être les leçons de l'histoire, et en particulier les enseignements issues de la grande dépression, aideront les PIIGS à trancher : les premiers à dévaluer ne sont-ils pas ceux qui souffrent le moins ?
http://seekingalpha.com/article/189022- ... ard-crisis