L. Ratif a écrit:
D'un autre côté, se taper le trajet avec une grosse somme, en transports en communs bondés de gens soudainement apauvris (c'est un scénario parmi d'autres), n'est sans doute pas super rassurant non plus.
J'ai aussi d'autre questions à vous soumettre, mais je vais le faire dans un autre fil, étant donné que celui-ci risque d'être orienté sur la question du transport.
Se balader avec de grosses sommes dans les poches fait partie du plaisir. C'est sûr que si tu épies ostensiblement alentour avec un visage angoissé, ce n'est pas le mieux. Toutefois, le petit monde des acheteurs d'or est si marginal que personne dans l'autobus ne pense en voyant un inconnu qu'il s'en va quérir du métal.
Pour ne pas attirer l'attention, il suffira d'éviter, dans l'autobus rempli de gens appauvris, de porter un costume de tissu quand tout le monde a des vêtements en papier journal, ouencore de pédaler trop mollement dans les côtes avec les autres pour faire avancer le véhicule ("QRN sur Bretzelburg").
Puis, à la campagne, l'expérience de l'occupation montre que c'est plutôt les citadins qui t'apporteront leurs sous que le contraire.
La même expérience n'est pas déterminante au sujet de la consommation de l'or. Combien d'années de misère à quel degré de misère sont-elles nécessaires pour que le détenteur d'or sorte ses rondelles ? Quatre années n'ont pas toujours suffi, au contraire, c'est un mécanisme psychologique classique : plus on s'enfonce et plus on devient avare des ses moyens de sauvetage. Alors, apaisons-nous.
Un bon moyen aussi de ne pas attirer l'attention sur son or (prudence fondamentale !) est de se manifester sur un réseau informatique !