vous semblez oublier une chose importante : si l'état nationalise une banque, il rachète bien sur sa dette vis-à-vis de cette dernière mais aussi toutes les autres !!

on ne connait pas les montants officiels mais racheter par exemple la SG annulerait pour l'état la dette que cette banque avait vis-à-vis de l'état français mais ce dernier verrait aussi dans ses comptes toutes les dettes que la banque a pris en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Irlande, etc...sans compter bien sur les autres dettes prises hors obligations d'état.....



comparer un produit fini (le pain) avec des services bancaires ce n'est pas vraiment la même chose...

merci pour les charges mais tu aurais pu être plus précis...

on distingue :
- les charges d'exploitation
- les charges financières
- les charges exceptionnelles

dire qu'un boulanger devient la boulangerie sans charges d'exploitation c'est une idée, mais dans les faits c'est tout simplement impossible...

Le 20 Francs or en eau trouble .

Un document significatif ci-dessous qui montre l'évolution du cours du 20 Francs or par gros temps .

Eloquent et révélateur !

Cordialement ,
Desmarquis.

merci de dévoiler ton document top secret sur le comportement de la Fabuleuse 50 fr Hercule en temps de crise.
Cordialement,

Z

On discute de la façon dont une banque nationalisée peut payer les intérêts de ses emprunts.

Soit.

Mais il y a bien plus simple: quand on a des dettes et qu'on ne les paye pas, c'est comme si on n'en avait pas.

Je veux dire par là qu'on peut répudier des dettes. Par exemple, certains états africains doivent beaucoup plus d'argent au titre des intérêts qu'au titre du capital emprunté. Avec ce système, ils ont déjà remboursé plusieurs fois le capital emprunté. S'ils n'étaient pas gouverné par des corrompus amis du FMI et "protégés" par des armées étrangères stationnées sur leurs territoires, ils pourraient dire "basta, on a assez payé et vous vous êtes bien assez engraissés".
On peut toujours rêver (d'un autre coté, sans ces tyrans corrompu, nous autres pauvres occidentaux devrions payer nos matières premières au juste prix sans enrichir une tripotée de parasites).

Fred92

Le FMI en train de débloquer des fonds de crise à hauteur de 580 milliards $ ?

http://www.zerohedge.com/news/here-comes-threat-international-monetary-system-number-three

Le point important, selon ZH, c'est que ces fonds sont réservés à une crise majeure pour le système financier, pas pour sauver un pays en particulier....

Parce que.....nous ne sommes pas dans une crise majeure peut être....

Oué bon disons que ce sont les ultimes réserves de secours, ça te va ? ^^'

Nouvelle confirmation de la médiatisation progressive (et programmée ?) des événements financiers avec une "journée spéciale crise" sur France Info. Ci-dessous la page générale de ce matin.

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Crise de la dette : les banques françaises ont-elles les reins assez solides ?
France Info - 05:01

C’est la grande question du moment. BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale : ces trois banques sont bien malmenées, à la Bourse de Paris. Et l’agence de notation Moody’s envisage désormais de dégrader leur note. Parce que ces banques sont trop liées à la dette grecque.

Jusqu’où la crise grecque ira-t-elle ? Bien malin qui peut le dire aujourd’hui.

Jusqu’à la faillite du pays ? L’hypothèse est désormais ouvertement évoquée. Par le ministre allemand de l’Economie, Philipp Rösler : “pour stabiliser l’euro, il ne doit plus y avoir à court terme d’interdiction de penser à certaines options, dont celle d’une insolvabilité ordonnée”.

Athènes a annoncé de nouvelles mesures d’austérité - et notamment une taxe immobilière censée rapporter deux milliards d’euros - sans rassurer personne.

Le scénario d’une faillite de la Grèce, voire de sa sortie de la zone euro, n’est plus tabou : analyse de Sébastien Korchia. Il est gérant actions à la Financière Meeschaert (0'52")

Une sortie de la zone euro est-elle possible ? Précisions de Mireille Lemaresquiier (1'11")

Seul moyen pour enrayer cette crise, selon l’économiste Henri Sterdinyak : renforcer l’unité européenne (0'38")

Vers un éclatement de la zone euro ? Jacques Sapir est économiste (directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) (0'38")

Et qu’entraînera-t-elle dans sa chute ? Des banques ? C’est en tout cas l’explication donnée à la chute des valeurs bancaires, pour BNP Paribas, Crédit Agricole, et la Société Générale : elles sont trop liées à la dette grecque.

Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, essaie de se montrer apaisant : “quel que soit le scénario grec, et donc quelles que soient les provisions à passer, les banques françaises ont les moyens d’y faire face. Les banques françaises n’ont ni souci de liquidité, ni problème de solvabilité.”

Que risquent vraiment les banques françaises dans cette crise ? Explications de Julie Bloch-Lainé (0'58")

L’idée d’une nationalisation partielle des banques refait surface... Lors de la dernière crise, fin 2008-début 2009, la France avait conjuré le risque de paralysie de son système bancaire sans y recourir. L’Etat avait alors prêté aux banques françaises plus d’une vingtaine de milliards d’euros, de quoi relever leurs fonds propres. La plupart ont remboursé cette aide dès la fin de 2009.
Mais aujourd’hui, la dette publique française a explosé et la France n’a plus les marges de manœuvre dont elle pouvait encore disposer il y a deux ans.

Dans la série "Le discours change":

Ce matin sur Europe1 à 7h30, la chronique éco de Axel de Tarlé:
"-En cas de faillite de la Grèce on risque de voir les épargnant faire la queue au guichet avec des valises comme en Angleterre il y a 3 ans.
- Mais les comptes sont garantis à 100.000 euros, non ?
- Oui, mais c'est théorique, le fonds de garantie n'est que de 2 milliards d'euros, et rien que la SG fait 10 millions de clients. Et dans ce cas, une seule solution, la nationalisation" Bref, un petit parfum d'URSS dans les salles de marché."

http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emiss ... er-715181/

Je crois que c'est la première fois dans un média grand public que l'on annonce que le fonds de garantie des dépots ne pèse que 2 milliards d'euros.

edité