gr33n a écrit:
choleau a écrit:
Les dégâts faits par les crédits revolving sont monstrueux. On devrait interdire les pubs pour ces produits, ainsi que pour les jeux qui sont un autre fléau.
Vous n'imaginez pas le nombre de personnes financièrement plus que justes qui prennent des acomptes chaque semaine, et vont ensuite jouer (grattage, pmu, etc...)
Non, je n'imagine pas, mais en l'absence de stats, j'ai du mal à croire que cet usage soit prédominant !
Je pense que pour la plupart des gens, cet endettement sur crédit revolving vient de deux phénomènes :
1) effectivement, vivre au-dessus de ses moyens. On arrive tout juste à boucler le mois, donc pour payer la télé, on prend la carte A*** ou D****, pour payer les travaux, on prend la carte Cast***, et pour payer la bouteille en boîte pour épater tout le monde, on utilise le crédit revolving de sa propre banque. Après une ou quelques années à vivre au-dessus de ses moyens, l'endettement est carabiné !
2) montant élevé des remboursements et des intérêts, qui se cumulent souvent avec des pénalités de rejet des prélèvements (double pénalité : côté bailleur, et côté banque aussi). Si la personne avait déjà du mal à boucler les fins de mois, quand elle doit en plus rembourser 300 € de crédit par mois et autant de pénalités et frais bancaires, évidemment, elle ne s'en sort plus du tout.
Pour avoir vu un cas de près, je pense que quand l'endettement est grave, on a tout intérêt à monter un dossier de surendettement. Si la commission considère que la personne ne peut pas rembourser, il y a des chances que tout ou partie des dettes soient annulées. De plus, ça imprime bien dans l'esprit de la personne que c'est "grave", et qu'elle est passé tout près du gouffre et qu'il faut qu'elle se calme un peu. Les mots "commission de surdentttement", "banque de France" et "attente de la décision du juge" ont quand même un certain poids.
Alors que si on essaie de résoudre cela par soi-même, avec du rachat de crédits pour tout mettre sur un seul crédit à taux raisonnable et sur une durée importante, d'une part, évidemment, aucune dette n'est annulée, d'autre part on risque d'avoir de nouveaux défauts de paiement sur ce crédit unique.