Le blog à Lupus



Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 02 Déc 2013 16:45 
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Dantec a écrit:
Touchau a écrit:
Fred92 a écrit:
Toujours dans le registre de l'extrême pauvreté et de la misère: http://www.7sur7.be/7s7/fr/1540/TV/arti ... mois.dhtml
Cyril Hanouna nous brise le cœur:
Citer:
"Je gagne 25.000 euros par mois mais il ne me reste pas grand-chose à la fin du mois"
L'article sur ce clown est encadré par 3 appels à l'aide pour les enfants philippins : à gerber !

Les pubs dépendent de tes cookies, rien à voir avec l'article, chez moi, j'ai des pubs BNP.
Pièce jointe:
han.png

Je recommande l'excellent plugin ghostery (qui marche au moins sous firefox et chrome) qui évite le flicage d'un bon paquet de sites webs et évite notamment ce genre de publicités ciblées partout où l'on passe.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 02 Déc 2013 17:09 
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Inscrit le: 17 Déc 2011 05:22
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Touchau a écrit:
- autre bizarrerie : on nous dit qu'il n'y a plus qu'une quinzaine d'années de consommation silver "en terre", mais ça fait déjà 5 ou 6 ans que j'entends cet argument ! On devrait se rapprocher de la pénurie, non ?


La production continue d'augmenter, et le prix aussi ;)

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Comme le pétrole, il y a une confusion entre le "pic de production" et "le jour où il n'y aura plus"...
Il y aura toujours du silver comme il y aura toujours du pétrole sur Terre...
Cependant, la variable prépondérante est le taux d'accroissement de la production. Les problèmes se posent quand la production ne pourra plus que decroitre... et donc que le taux d'accroissement sera négatif... pour toujours...

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Our entire currency system is imaginery. It doesn't really exist. It's just that we're all dreaming the same dream. If anybody chooses to wake up... It's over with...


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 02 Déc 2013 17:52 
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GoldOrHack a écrit:
Touchau a écrit:
- autre bizarrerie : on nous dit qu'il n'y a plus qu'une quinzaine d'années de consommation silver "en terre", mais ça fait déjà 5 ou 6 ans que j'entends cet argument ! On devrait se rapprocher de la pénurie, non ?


La production continue d'augmenter, et le prix aussi ;)

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Comme le pétrole, il y a une confusion entre le "pic de production" et "le jour où il n'y aura plus"...
Il y aura toujours du silver comme il y aura toujours du pétrole sur Terre...
Cependant, la variable prépondérante est le taux d'accroissement de la production. Les problèmes se posent quand la production ne pourra plus que decroitre... et donc que le taux d'accroissement sera négatif... pour toujours...



Tu n'as pas un graph à jour? 2012 étant une année charnière en terme de prix, j'aurais aimé voir si la production s'est aussi vautrée.

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"Les personnes âgées vivent trop longtemps, il y a un risque pour l'économie mondiale. Il faut faire quelque chose, rapidement ! " Christine Lagarde, FMI


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 02 Déc 2013 18:38 
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Politique Fiction : et si l’alimentation était gérée comme l’assurance maladie ?

Serions-nous mieux nourris si on lançait une sécurité sociale de l’alimentation ? Quelles leçons en tirer pour réformer l’assurance-maladie ?

Par Vincent Bénard.

Au début de ce millénaire, quelques politiciens s’avisèrent que nous étions inégaux devant l’alimentation. En effet, des études universitaires incontestables montraient que les plus pauvres avaient une alimentation moins équilibrée que les riches, parce qu’ils étaient obligés de surveiller leur budget et de s’orienter massivement sur des produits à rapport coût/calories favorable, comme la pomme de terre, le riz, les pâtes. De même, ces personnes peu aisées, lorsqu’elles consommaient de la viande, privilégiaient le porc, moins cher, mais plus gras. Ces aliments à hauts index glycémiques provoquaient obésité et maladies, et l’État, disaient les ministres, se devait d’intervenir.

Quelle inacceptable inégalité devant la table ! Fort heureusement, nos fiers ministres, réunis autour d’un bon gueuleton, décidèrent de faire cesser cette injustice sociale, et d’instaurer la sécurité sociale alimentaire, par le vote d’une loi nommée « Loi pour l’Égalité Alimentaire Morale », autrement dit « la LEA Morale ».

Le principe en serait simple : aux caisses du magasin, au lieu de payer l’intégralité de votre caddie, vos articles alimentaires seraient comptabilisés par une caisse centrale, laquelle paierait vos achats, en contrepartie d’une « Contribution Alimentaire Généralisée » (CAG) prélevée sur vos feuilles de paie, selon un taux proportionnel. Les plus nécessiteux pourraient enfin manger 5 fruits et légumes par jour, et retrouver une ligne de mannequin CSP+.

La proposition de réforme fut très âprement discutée, mais ses opposants furent taxés de manque de solidarité, et il fut décrété que « l’alimentation, indispensable à la vie, ne pouvait être un bien comme un autre », arguments imparables qui emportèrent la décision.

La réforme fut mise en œuvre le premier janvier 2015, et 5 ans plus tard, le gouvernement suivant, du Parti Républicain Populaire pour l’Unité Sociale (le PREPUS), issu de la fusion de l’UMP et de l’UDI, voulut en évaluer les effets. Il commanda donc à un inspecteur des finances, Monsieur Jean Némar, un rapport circonstancié.

La première version du rapport déçut quelque peu nos édiles. Il est vrai que le haut fonctionnaire, spécialisé dans les questions de défense nationale, n’était pas familier de la langue de bois qui prévalait dans le petit monde de la Caisse Nationale d’Assurance Calorique, la CNAC.

Son rapport montrait en substance que le panier moyen alimentaire hebdomadaire était passé de 30 euros par personne à 120, et qu’il avait fallu augmenter le taux de la CAG, initialement fixé à 2%, aux alentours de 14% cinq ans plus tard.

Les consommateurs, se jetant sur foie gras, homard, et autres mets raffinés, dépassèrent les capacités de production des fermiers des landes ou des pêcheurs bretons : la CNAC dut donc rapidement mettre en place un système de prix réglementés sur les produits alimentaires les plus désirés. Le résultat est que ces produits disparurent instantanément des rayons, seuls des magasins d’alimentation ouverts selon autorisation spéciale, dits “magasins de secteur 2”, ayant le droit de les commercialiser, à un tarif libre, et inaccessible au commun des mortels, car ces magasins, surnommés « Beriozkas » par des immigrants facétieux d’origine Russe, appliquaient des marges supérieures à celles pratiquées autrefois par les supermarchés Leclerc. Les restaurants, obligés de recourir à ces circuits de distribution peu efficients, durent augmenter leurs prix. Mais la clientèle ne suivit pas: pourquoi aller dans un restaurant hors de prix quand on a la nourriture gratuitement chez soi ? Résultat, le nombre de restaurants diminua drastiquement, la restauration devenant un secteur de niche très haut de gamme réservé aux nantis, et aux hauts fonctionnaires, à travers une centrale d’achat spécialisée, l’AGAP (Achats Groupés d’Alimentation Publique).

Le rapport de Jean Némar se demandait donc quel était le progrès réellement apporté par le nouveau dispositif par rapport à l’ancien. Mais ses remarques ne s’arrêtèrent pas là. Il constatait que les acheteurs, déresponsabilisés, “achetaient” trop de nourriture, et que la plus grande partie de celle ci finissait par pourrir dans les réfrigérateurs. Cet excès de demande de nourriture par rapport à l’offre disponible avait fini par rendre obligatoire l’extension de la réglementation des prix, initialement réservée aux produits de haut de gamme, à l’ensemble du spectre alimentaire.

Afin d’éviter que la situation ne dégénère vers un marché noir tel qu’il existait dans la lointaine union soviétique, le gouvernement et la CNAC contractualisèrent, avec de grands groupes agro-alimentaires, des partenariats d’achats assurés, garantissant à ces derniers des marges suffisantes pour continuer à approvisionner les marchés. Le rapport Jean Némar nota que ce mouvement, salué par les politiciens de l’époque comme un exemple de pragmatisme social, avait en fait conduit à éliminer les petits fournisseurs, qui ne pouvaient s’aligner sur les demandes de masse de l’État, et avait provoqué une chute de la qualité des aliments fournis par les grands opérateurs sélectionnés, ceux ci n’ayant plus à se battre quotidiennement pour trouver des clients. Les scandales alimentaires se multiplièrent, et furent mis sur le dos des méchants groupes agro-alimentaires soucieux de faire du profit sur le dos de la CNAC. Mais le rapport Némar osait se demander si le système CNAC n’avait pas créé les incitations perverses permettant la multiplication de ce genre de comportements.

D’ailleurs, M. Jean Némar notait que plusieurs instructions étaient en cours contre des négociateurs hauts fonctionnaires de la CNAC et des élus politiques administrateurs de cet organisme public, pour corruption. Mais M. Némar ne pouvait évidemment en dire plus, devoir de réserve oblige, car les dossiers, suivis par la justice française depuis 4 ans, n’étaient toujours pas présentés devant les juges, certains ayant d’ailleurs été amnistiés.

M. Jean Némar notait en outre que les progrès avaient été nuls en terme d’amélioration de l’équilibre alimentaire: les consommateurs, jonglant entre pénuries et changement de tarification et réglementations alimentaires, consommaient… ce qu’ils trouvaient. D’ailleurs, des campagnes publicitaires lancées récemment incitaient ces consommateurs à se détourner des aliments les plus coûteux pour s’orienter vers… des aliments à bon rapport coût/calories, appelés aussi “aliments généreux”, ceux là même dont la réforme avait voulu, initialement, limiter l’usage. Mais ces messages, appelant à la “citoyenneté”, au “civisme” et à la “responsabilité” des assurés alimentaires (on ne parlait plus de “consommateurs” en novlangue CNACquienne), étaient jugés indispensables par le gouvernement pour tenter d’équilibrer les comptes de la CNAC, dont les déficits chroniques menaçaient la note BBB de la dette souveraine française.

Les entreprises avaient été sollicitées pour corriger ces désagréments et offrir des “assurances complémentaires alimentaires” permettant à leurs salariés d’améliorer leur ordinaire. Las, un accord entre MEDEF et Syndicats, l’ANAL (Accord National D’Alimentation de Luxe) imposa aux entreprises d’en passer par quelques gros groupements de fournisseurs, supprimant encore 40 000 emplois chez les petits groupes qui avaient réussi à survivre à la première vague de concentration. La ministre Mariquiche Lorraine fut d’ailleurs soupçonnée, sans qu’une enquête ne soit jamais ouverte, de favoriser ouvertement certains groupes d’intérêts industriels et syndicaux.

Bref, le rapport Némar égrenait sans fard une litanie de griefs contre le système mis en place par la « LEA Morale ».

Ce rapport déplut en haut lieu. Les hauts fonctionnaires et les instances paritaires qui géraient la CNAC qualifièrent ce rapport de « fiction réactionnaire et ultra libérale ». Il est vrai que les syndicats tiraient de la CNAC des ressources conséquentes, qu’un autre rapport, le rapport du Père Huchot, avait tenté de mettre à jour, avant d’être enterré par voie législative.

Les grands groupes alimentaires qui ramassaient la mise grâce à leurs accords avec la CNAC, et avec les complémentaires “ANAL”, mirent les chariots en cercle pour détruire le rapport Némar avant qu’il ne soit rendu public.

Le gouvernement décida d’enterrer le rapport Jean Némar. Celui ci se vit offrir, pour prix de son silence, un poste de conservateur des hypothèques dans un gros département de l’ouest parisien, ce qui lui assurait, pour les quelques années précédant sa retraite, un revenu de Nabab, et une carte privilégiée d’adhérente de l’AGAP, vous savez, ce groupe d’achat d’aliments de luxe réservé aux hauts fonctionnaires.

Un autre haut fonctionnaire, Monsieur Jean Sérien, fut chargé de réécrire le rapport Némar dans un sens plus consensuel. Il souligna combien la LEA Morale avait permis une vraie égalité des français devant la consommation alimentaire, et proposa, pour corriger les quelques “inévitables dysfonctionnements d’une loi encore jeune”, de nouveaux outils administratifs de régulation lesquels, n’en doutons pas, paveraient d’or la route du paradis alimentaire promis par les politiciens. Notamment, il proposa de fusionner la CAG et l’impôt sur le revenu, pour que la CAG devienne progressive, et que notre alimentation soit ainsi payée en priorité par « les riches », et ainsi entièrement gérée selon des principes de solidarité sociale et citoyenne.

Quant aux quelques libéraux qui osèrent rappeler que le système antérieur, fondé sur une économie de marché, fonctionnait mieux, ils furent accusés de vouloir supprimer les acquis sociaux des classes modestes, ce qui suffit à tuer dans l’œuf tout risque de contestation médiatiquement audible. http://www.contrepoints.org/2013/12/02/ ... ce-maladie


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 02 Déc 2013 19:58 
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vdp86 a écrit:
GoldOrHack a écrit:
Touchau a écrit:
- autre bizarrerie : on nous dit qu'il n'y a plus qu'une quinzaine d'années de consommation silver "en terre", mais ça fait déjà 5 ou 6 ans que j'entends cet argument ! On devrait se rapprocher de la pénurie, non ?


La production continue d'augmenter, et le prix aussi ;)

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Comme le pétrole, il y a une confusion entre le "pic de production" et "le jour où il n'y aura plus"...
Il y aura toujours du silver comme il y aura toujours du pétrole sur Terre...
Cependant, la variable prépondérante est le taux d'accroissement de la production. Les problèmes se posent quand la production ne pourra plus que decroitre... et donc que le taux d'accroissement sera négatif... pour toujours...



Tu n'as pas un graph à jour? 2012 étant une année charnière en terme de prix, j'aurais aimé voir si la production s'est aussi vautrée.

J'avais posté des documents sur le silver, voir ici (et dans les liens cités): viewtopic.php?f=2&t=12611&p=189038&hilit=+argent+cuivre#p189038

Fred92

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Chez nous, il n’y a pas de parti d’opposition parce que nous pensons qu’une opposition pourrait troubler les rapports affectueux qui unissent le gouvernement au peuple.

Léonid BREJNEV (humoriste involontaire)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 03 Déc 2013 09:53 
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L'éternel retour de la crise
Fabien Trécourt

Un chercheur affirme que les États-Unis et l’Europe traversent une étape similaire à celle précédant la chute de tous les grands empires, et qu’il est possible de prévoir ce qui va se passer.

Déclin économique, révolte sociale, violence politique… Pouvait-on voir venir cette crise grâce à des calculs mathématiques ? Oui, affirme Peter Turchin, professeur au département d’écologie et de biologie de l’évolution à l’université du Connecticut, aux États-Unis. Ce chercheur est un adepte de la « cliodynamique », une méthode scientifique qui permettrait d’anticiper ce genre d’événements. D’après lui, tous les grands conflits politiques et sociaux suivent un même schéma à travers l’histoire : une série de cycles échelonnés sur trois siècles. Les États-Unis sont actuellement à un point d’étape, affirme P. Turchin, et risquent de s’effondrer si rien n’est fait pour changer de cap.


La spécificité de sa méthode est d’être entièrement chiffrée. Contrairement aux chercheurs en sciences humaines – attachant de l’importance aux acteurs d’une époque, au ressenti des populations… –, lui focalise sur les données économiques, sociales et surtout calculables d’un système politique. Il a ainsi créé un modèle mathématique qui rendrait compte de l’histoire de trois empires : la Rome antique, l’Europe médiévale et la Russie tsariste. Ce schéma s’appliquerait également au monde contemporain et pour le prouver, il suffit de faire des prédictions et de voir si elles se réalisent. Depuis 2010, P. Turchin publie donc des articles où il annonce ce qui devrait arriver d’ici à 2020.


Surproduction d’élites


Dans les grandes lignes, le modèle est le suivant : toute société est constituée d’une majorité d’employés et d’une petite minorité d’employeurs – ou équivalent, selon les époques. Lorsque la population augmente, ce qui est sa tendance naturelle, il y a de moins en moins d’emplois par personne. Du coup, les salaires baissent, mais pas la richesse produite, puisque la quantité de travail fourni reste égale ou supérieure à ce qu’elle était. Les employeurs s’enrichissent, donc, tandis que les employés s’appauvrissent ; les inégalités se creusent. C’est ce qui explique, par exemple, que les salaires moyens ont stagné aux États-Unis depuis 1970, alors que le produit intérieur brut n’a cessé d’augmenter.


Cet enrichissement global permet néanmoins à une partie des travailleurs de se joindre au plus riches, grâce notamment au développement des systèmes d’éducation, d’enseignement et de formation. Le problème, c’est qu’il y a alors une « surproduction d’élites » : trop de personnes sont formées pour prendre des responsabilités de premier plan, compte tenu des rares places disponibles. Là encore, les chiffres de l’économie américaine confirment. Le résultat, poursuit P. Turchin, c’est que la concurrence devient féroce, chacun jouant des coudes et usant de tous les moyens possibles pour l’emporter. C’est par exemple ce qui s’est passé avec la récente crise américaine du shutdown : une minorité politique au Congrès a bloqué le vote du budget pour une raison qui n’avait rien à voir avec les comptes publics, obligeant provisoirement le gouvernement à cesser de rémunérer son administration.


Violence politique


C’est, selon P. Turchin, un nouveau signe que la lutte pour la survie au sein de l’élite a commencé : il y a certes des différences idéologiques entre les partis politiques, mais l’absence totale de volonté de compromis chez les conservateurs montre que la société est entrée dans le cycle de violence précédant la chute de tous les grands empires, d’autant que cette lutte se retrouve dans bien d’autres domaines. Si rien n’est fait pour lutter contre les inégalités, conclut P. Turchin, l’État perdra peu à peu le contrôle de la population et l’anarchie s’installera, jusqu’à ce qu’une faction victorieuse reprenne le pouvoir et se constitue en une nouvelle élite. Puis le cycle recommencera. Ce modèle cliodynamique ne dit cependant pas s’il est possible de sortir de l’engrenage ou si, comme le dirait Jean Cocteau, les politiques ne peuvent que feindre d’être les organisateurs d’événements qui les dépassent. n


Peter Turchin, « A structural-demografic analysis of american history », 30 août 2013. http://cliodynamics.info/PDF/SDAAS_Sep17.pdf
http://www.scienceshumaines.com/l-etern ... 31649.html


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 03 Déc 2013 10:02 
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La corruption dans le monde en 2013

L’Indice de perception de la corruption 2013 de Transparency International rappelle que les abus de pouvoir, les transactions secrètes et les commissions occultes continuent à faire des ravages partout dans le monde.

Plus des deux tiers des 177 pays étudiés dans le cadre de l’indice 2013 obtiennent une note inférieure à 50, sur une échelle allant de 0 (pays perçu comme étant extrêmement corrompu) à 100 (pays perçu comme étant très peu corrompu).

Selon Huguette Labelle, présidente de Transparency International, l’Indice de perception de la corruption 2013 démontre que tous les pays sont encore confrontés aux risques de corruption à tous les niveaux de l’administration, qu’il s’agisse de l’octroi de permis à l’échelle locale à l’application des lois et des règlements.

Indice corruption 2013 UE

Le Danemark et la Nouvelle-Zélande partagent la tête du classement de l’Indice de perception de la corruption 2013, avec une note de 91. L’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie ferment la marche avec une note de 8 points seulement. Les pays obtenant les meilleurs résultats montrent que la transparence pousse les pouvoirs publics à rendre davantage de compte aux citoyens, permettant ainsi de mettre un frein à la corruption. Ces pays n’en demeurent pas moins confrontés à des problèmes comme les pratiques de captation par l’État, le financement occulte de campagnes électorales et le manque de contrôle des contrats publics d’envergure, autant d’éléments qui constituent des risques importants de corruption.

L’Indice de perception de la corruption s’appuie sur l’opinion d’experts concernant la corruption dans le secteur public. L’accès aux documents administratifs et l’encadrement du comportement des élus sont des éléments déterminants pour l’obtention d’un bon score. À l’inverse, l’incapacité de l’administration à rendre des comptes aux citoyens et l’inefficacité des institutions publiques sont perçues comme des facteurs négatifs.

Pour Transparency International, la corruption dans le secteur public demeure un des problèmes majeurs dans le monde, en particulier au sein des partis politiques, des services de police et de l’appareil judiciaire. L’impératif de transparence doit présider à l’action publique et à la prise de décision. Un impératif d’autant plus fondamental que les observateurs s’accordent à dire qu’il est toujours difficile d’enquêter sur les cas de corruption et d’engager des poursuites à l’encontre des responsables.
http://www.contrepoints.org/2013/12/03/ ... de-en-2013


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 03 Déc 2013 10:07 
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Un artiste sculpte pendant 4 ans un village dans un arbre de 12 mètres

Zheng Chunhui, un artiste chinois, a sculpté pendant 4 ans le tronc d’un arbre de 12,29 mètres de long pour 3 mètres de haut. Son oeuvre est grandement inspirée des célèbres tableaux que sont “Le Jour de Qingming au bord de la rivière” et le travail extraordinaire de cet artiste est exposé à Fuzhou en Chine...

L’oeuvre a été reconnue par le Guinness Book des Records comme la plus grande sculpture en bois du monde ce 14 novembre 2013... http://www.zejournal.info/photos-insoli ... dant-4-ans


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 03 Déc 2013 10:11 
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La bulle globale que nous ne pouvons pas laisser éclater
Par JS Kim - SmartKnowledgeU

Il existe aujourd’hui une bulle planétaire qui gonfle à cause des bulles sur le marché des actions et le marché de l’immobilier délibérément créées par les banques centrales – celle de la santé mentale déplorable de la société. En Grèce, le taux de suicide est 43% plus élevé que son niveau record atteint sur la période 2007-2011 en raison de la destruction économique que lui ont fait subir les banquiers de l’Union Européenne et Goldman Sachs. L’an dernier, au Japon, 30.000 personnes se sont donné la mort, et plus de 140.000 en Inde. Et nous savons déjà que ces chiffres très élevés peuvent sous-représenter l’épidémie réelle de suicides puisque nombreux sont les cas à ne pas être reportés et à être passés pour meurtres ou accidents par des familles qui se sentent coupables ou penaudes. Nous savons que la dévastation économique que les banques ont abattue sur la société est un facteur qui contribue au déclin de la santé mentale et au gonflement de la bulle sur le suicide, comme l’indiquent le taux de suicide de près de 30% enregistré au Japon au cours de la crise financière Asiatique de 1997 et le taux de suicide de près de 30% enregistré chez les 35-64 ans aux Etats-Unis au cours des années 2000-2010.

Malheureusement, cette bulle sur la maladie mentale ne devrait faire que gonfler à mesure que les banques centrales mènent à bien leur projet de destruction économique. En conséquence, il est impératif pour nous d’identifier les facteurs autres que les mesures d’austérité susceptibles de contribuer à la hausse du taux de suicide pour pouvoir les combattre avant qu’il ne soit trop tard. Il ne fait aucun doute qu’un mauvais état de santé mental puisse être lié à une exposition constante aux facteurs suivants :

(1) Un système d’éducation destiné à inculquer l’obéissance et une pensée convergente aux enfants plutôt que de leur apprendre à penser pour eux-mêmes, d’encourager leur créativité et de développer leur confiance en eux ;

(2) Des systèmes culturels qui encouragent l’intimidation ;

(3) Un cadre familial peu solide au sein duquel les parents ne parviennent pas à aider leurs enfants à développer leur identité et leur estime d’eux-mêmes et se concentrent sur des facteurs extérieurs tels que la richesse matérielle et le statut ;

(4) Les technologies telles que les smartphones qui ont entraîné une régression de notre capacité à communiquer et à développer des liens émotionnels les uns avec les autres ; et

(5) Les valeurs culturelles que sont le statut et le consumérisme qui font tout sauf encourager le développement d’esprits indépendants capables de trouver le bonheur sans acquiescer devant la mentalité des masses.

Regardons donc de plus près les facteurs qui ont contribué à la détérioration rapide de la santé mentale de la société pour pouvoir les renverser. La première chose à faire est de se confronter aux facteurs listés ci-dessus. La deuxième est de ne pas devenir victime de la propagande des pouvoirs en place et de prendre la mesure nécessaire pour s’assurer de ne pas placer tout son patrimoine dans des devises fiduciaires qui seront détruites une fois que les banques centrales, banques commerciales et gouvernements auront entamé la dernière étape de leur programme. http://www.24hgold.com/francais/actuali ... +Kim.&mk=2


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 03 Déc 2013 10:19 
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Un ingénieur français gagne 500 euros par mois de moins qu'un ingénieur allemand

Lien: http://blog.lefigaro.fr/legales/2013/12 ... rance.html

Pour sortir un peu des clichés dont on nous bombarde.

Fred92

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