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Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 16 Déc 2013 15:45 
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La France, homme malade de l’Europe ?

L'activité recule aussi bien dans le secteur manufacturier que dans les services
Fabien Piliu
L’indice PMI, qui repose sur le sentiment des acheteurs, indique que l’activité a progressé en Allemagne, à un niveau inédit depuis mai 2011. Elle augmente également en zone euro. En France, l’activité continue de dégringoler. Depuis sept mois, elle n’a jamais été aussi basse.

Le contraste est saisissant. Reposant sur le sentiment des directeurs d'achats d'entreprises manufacturières et de services, l'indice flash PMI réalisé par la société Markit s'est une nouvelle fois replié en décembre. Après être repassé au-dessus de la barre des 50 en octobre, seuil qui indique une expansion de l'activité, il s'élève désormais à 47, contre 48 un mois plus tôt. La dégringolade est particulièrement sévère dans le secteur manufacturier, l'indice chûtant à 45,3 contre 48 en novembre.

Une grande frilosité

Dans les services, l'activité continue également de se contracter. L'indice est passé de 48,4 à 47,1 entre novembre et décembre. " Selon les répondants, la contraction de l'activité résulte d'une baisse du volume des nouvelles affaires, cette tendance reflétant une certaine frilosité chez les clients ", observe la société Markit.

Seul point positif, les perspectives d'activité à douze mois des prestataires de services s'améliorent en décembre, malgré le renforcement des baisses de l'activité et des nouvelles affaires. La confiance des entreprises affiche toutefois un niveau nettement inférieur à sa moyenne historique.

" Les dernières données PMI flash composites dressent un tableau inquiétant de l'économie française en cette fin d'année 2013. Une moins grande frilosité des clients s'avère donc essentielle pour éviter un nouveau recul prolongé de l'activité des entreprises du secteur privé français en 2014 ", avance Andrew Harker, économiste senior à Markit. " Ces résultats contrastent avec les dernières enquêtes publiées par l'Insee et la Banque de France ", renchérit Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas pour qui l'enquête PMI n'augure rien de bon pour le proche avenir de l'économie française.

En Allemagne, les indicateurs sont au vert

De l'autre côté du Rhin, la tendance est radicalement différente. Certes, l'indice PMI cède 0,2 point en décembre, mais il se maintient largement au-dessus de la barre des 50, à 55,2. Pour le sixième mois consécutif, les directeurs d'achats enregistrent une augmentation des volumes d'affaires.

Dans la zone euro, l'activité est également favorablement orientée. L'indice PMI continue de progresser, passant de 51,7 à 52,1 sur la période.

La France plombe la croissance européenne

Selon Chris Williamson, chef économiste chez Markit,

" Les inquiétudes portent essentiellement sur le déséquilibre de la reprise au sein de la zone de la monnaie unique. La France incarne de plus en plus 'l'homme malade de l'Europe'. En effet, un deuxième mois consécutif de contraction de l'économie pourrait donner lieu à une nouvelle baisse trimestrielle du PIB [le PIB a reculé de 0,1% au troisième trimestre], replongeant le pays dans une récession technique. En revanche, les données de l'enquête de décembre signalent un bon trimestre de croissance en Allemagne, où le PIB devrait progresser de 0,5 % ".

Et Johannes Gareis chez Natixis de renchérir.

" L'indice PMI de la France fragilise le rebond de la croissance en Europe de la zone euro. Celle-ci ne devrait pas progresser à un rythme supérieur de 0,1% au quatrième trimestre ".
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 16 Déc 2013 16:03 
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Paris: La vitesse bientôt limitée à 70km/h sur le périphérique

Cette mesure est souhaitée de longue date par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui y voit un moyen efficace de lutter contre la pollution atmosphérique et sonore...

Moins dix kilomètres/heure. La vitesse maximum autorisée sur le périphérique parisien va être abaissée de 80 à 70 km/h à partir du mois de janvier, a-t-on indiqué ce lundi de source gouvernementale, confirmant une information du Monde. Cette mesure prendra effet après l'examen du décret en Conseil d'Etat et sa publication «avant la fin janvier».

Cette mesure est souhaitée de longue date par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui y voit un moyen efficace de lutter contre la pollution atmosphérique et sonore. «La baisse sera utile notamment aux heures creuses, quand la circulation est fluide, a indiqué le cabinet du maire de Paris au Monde. Elle limitera les coups d'accordéon: après un ralentissement, les automobilistes seront moins tentés d'accélérer brusquement.»

Inutilité de la mesure

En septembre, Bertrand Delanoë avait été entendu par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui s'était dit «favorable» à une baisse de la vitesse maximale autorisée sur le périphérique. Cependant, l'Automobile Club Association souligne l'inutilité de cette mesure, arguant que «la vitesse moyenne est de 37 km/h avec des points à 42,6 km/h certains lundis du mois d'août».

Le périphérique, souvent congestionné, est une autoroute urbaine de 35 km qui voit défiler jusqu'à 1,1 million de véhicules par jour, avec une moyenne de 240.000 véhicules passant par jour à un point donné. Actuellement, la vitesse maximale sur le périphérique parisien est de 80 km/h, et est limité à 50km/h sur certains tronçons, ce qui ne changera pas.source


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 16 Déc 2013 16:09 
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Platinium a écrit:
Paris: La vitesse bientôt limitée à 70km/h sur le périphérique
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pour ceux qui ne connaissent pas, ou veulent battre le record ... :lol: :arrow:


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 16 Déc 2013 17:59 
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L'UBP rachète la banque Syz
16 Décembre 2013 - Par Myret Zaki

Après la reprise des activités suisses d'ABN Amro et de Lloyds, l'Union bancaire privée avale Syz & Co.
Bilan avait déjà révélé, en mars dernier, le rachat par l'UBP des activités de la banque Lloyds en Suisse.

L'Union bancaire privée (UBP), la banque genevoise dirigée par Guy de Picciotto et fondée par son père Edgar, poursuit sa logique de croissance par acquisitions. Bilan a appris qu'elle se prépare à acquérir la banque privée genevoise Syz & Co. Fondée en 1995 par Eric Syz, Alfredo Piacentini et Paolo Luban, la banque Syz est située à quelques pas de l'UBP, sur la rue du Rhône à Genève. L'accord de principe aurait déjà été signé.

Bilan avait déjà révélé, en mars dernier, le rachat par l'UBP des activités de la banque Lloyds en Suisse. Plusieurs banques étrangères ont décidé, ces derniers mois, de vendre leurs opérations en Suisse, à l’exemple de Lloyds, qui gère environ 12 milliards de francs depuis sa filiale genevoise. L’UBP fait partie des établissements régulièrement sollicités par des banques souhaitant vendre, dans un marché en pleine consolidation.

Du côté de l’UBP, le porte-parole Jérôme Koechlin, contacté par Bilan, ne fait aucun commentaire. L’UBP, fondée par Edgar de Picciotto en 1969, s’est largement développée par acquisitions au cours des décennies, dont celle de la Discount Bank and Trust Company, en 2002. La banque genevoise gère plus de 80 milliards de francs d’avoirs de clientèle. Au plus haut de l’euphorie, en 2007, l’établissement de la rue du Rhône gérait près de 120 milliards, pour tomber ensuite à 60-65 milliards il y a 2 ans. L’augmentation récente de sa masse sous gestion est due aux rachats, à l’acquisition de nouvelle clientèle, et aux performances boursières de 2012.

Parmi les rachats récents, l’UBP a acquis en 2011 les opérations d’ABN Amro Suisse, et finalisé son intégration l’an dernier. L’an dernier, l’UBP rachetait aussi une partie de la clientèle privée de la banque espagnole Santander en Suisse.

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_________________
« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 16 Déc 2013 20:52 
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Nigel Farage: "l'ouverture des frontières mène à la division des communautés"



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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 16 Déc 2013 20:55 
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 16 Déc 2013 23:41 
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 17 Déc 2013 12:07 
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« La France en cessation de paiement !… »
Charles SANNAT

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Eh bien non mes amis, cela n’est pas de moi !! C’est un article en « une » de l’Agefi, journal financier plus que sérieux et crédible. Ceux qui veulent encore passer des fêtes de fin d’année sereines peuvent donc rapidement passer à la lecture du site Internet de Voici ou de Gala nettement plus léger, nettement moins « engageant » comme on dit chez les spin doctors ès communication !

Pour qui souhaite poursuivre quand même, et qui ont le cœur accroché (bien accroché), nous allons parler de la faillite de la France, inéluctable, mais aussi du fait que ceux qui détiennent un compte en Suisse risque de se faire chyprer comme partout ailleurs preuve à l’appui puisque si j’avais déjà évoqué cette information rapidement dans un article du Contrarien Matin, je vous fournis aujourd’hui la circulaire officielle de la FINMA, l’équivalent suisse de notre AMF, et qui est, comme elle le dit elle-même dans ce document officiel, « l’autorité officielle de l’insolvabilité »… comme c’est joliment dit !

La France en cessation de paiement !

C’est l’Agefi qui lève le voile sur cette affaire d’impayés de la part de notre gouvernement. En effet, nous devons des sous à quelques cantons suisses… qui n’ont toujours rien reçu. Que nos amis Suisses se rassurent, avant de les envahir pour prendre leur or (c’était le thème de leurs dernières manœuvres militaires), nous commençons plus modestement par ne pas leur payer ce que nous leur devons.

Mais voyons, chers amis suisses, nous ne sommes pas en cessation de paiement, ne soyez pas inquiets comme ça… c’est juste que le comptable , Monsieur Durand, il est en RTT. En fait, il était bénéficiaire d’un DIF (droit individuel à la formation) et comme il était en pleine crise existentielle de la quarantaine, il a décidé de profiter de son DIF et d’aller faire une formation de 6 mois sur l’élevage biologique de chèvres rares… Du coup, il a dû utiliser quelques jours de RTT en plus, et comme madame Dupont (qui, comme c’est une femme, a été recrutée par la fonction publique en CDD, c’est la fonction publique qui utilise le plus de femmes sous forme de contrats ultra-précaires, mais c’est la Belle Kacem qui nous apprend la vie avec le coup des camps de travail forcé pour ces femmes aux foyers, mères de familles qui osent élever elles-mêmes leur marmaille) n’a pas les délégations suffisantes pour faire le chèque et que Durand, pour être sûr de ne pas se faire remplacer par madame Dupont au nom de la parité homme-femme à son retour, a brûlé toutes les informations en sa possession avant son départ pour son cours de poterie financé par les 30 milliards d’euros que nous coûte cette %ù^¨^*$ !+/* de formation professionnelle qui ne sert à rien.

Du coup, la Dupont, elle n’a même pas l’annuaire interne du service, impossible de joindre le mamamouchi en chef, oui Pierrot le Moscovenividivessie qui, de toute façon, n’est pas joignable puisqu’il est en train de baigner le chat avec Marie-Charline sa charmante copine de 25 ans. Bref, du coup, côté français, on est un peu à la bourre sur le pognon que l’on vous doit mais comme vous êtes nos amis (même si vous êtes suisses), on sait que vous n’êtes pas pressés, hein… Comme on dit par chez vous « y a pas le feu au lac »… Hein… (Ha, excusez-moi un instant, oui, l’alarme antidérapage vient de s’allumer, j’ai un écran rouge fluo m’indiquant « attention risque de dérapage raciste, votre texte désigne une communauté, valider l’absence de risque de dérapage.) Je ne vous l’ai pas dit mais depuis ce matin, la Belle Kacem m’a mis sous surveillance rapprochée de la police de la pensée. Il y a 12 mecs en noir avec lunettes noires, costards noirs qui sont venus installer sur mon ordinateur un nouveau programme baptisé « préventiondudérapage2.0 », du coup c’est moins facile d’écrire mais bon, c’est pour éviter que les mots ne fassent autant de dégâts qu’une bombe, et comme me l’ont gentiment expliqué les messieurs en noir en me tenant une arme sur la tempe, « nous avons les moyens de vous empêcher de devenir un terroriste de l’écriture »… ; évidemment, j’étais terrorisé. Mais après tout, depuis Pasqua (un autre Charles), terroriser les terroristes c’est parfaitement admis et compréhensible par tous… Le problème c’est juste la définition du terroriste moderne ! Bref, passons et revenons à nos moutons, enfin aux chèvres du Durand !

NON, la France n’est pas en faillite, ni en cessation de paiement, vraiment, pffff, il y en a qui racontent n’importe quoi, aucun sens des responsabilités. Dire des choses pareilles c’est dangereux (les zhommes en noir ne sont pas loin, ha, ça y est, ils ont tourné le dos, ils parlent dans leurs oreillettes).

Donc que nous dit l’Agefi ?

« L’affaire du demi-milliard de francs de rétrocessions fiscales que la France aurait dû payer à certains cantons suisses ces derniers mois oscille entre deux interprétations. Première hypothèse : la France exerce des mesures de rétorsion suite à un climat actuellement peu favorable en Suisse s’agissant des contentieux de voisinage. Le débat sur la nouvelle imposition franco-suisse des successions ayant lieu aujourd’hui au Conseil national, avec de sérieuses probabilités de rejet, il pourrait aussi s’agir de pressions. Ces intentions supposées semblent à vrai dire tellement médiocres qu’elles équivalent à rabaisser la nation française à des niveaux dramatiques d’insignifiance. »

« Seconde hypothèse, plus crédible (et non exclusive de la première) : la France est en cessation de paiement. Elle n’a plus les moyens, avec en plus une capacité très réduite d’endettement. Ce qui revient à dire que les revenus fiscaux encaissés qu’elle doit à la Suisse sont en train de passer dans l’intervention armée en Centrafrique (un détournement de fonds). Les dépassements de budget de cette année dus aux opérations militaires extérieures de la France, 1,25 milliard d’euros environ, ont d’ailleurs commencé bien avant les mouvements de troupes initiés vendredi dernier. »

« Dans ces conditions, les protestations de la Suisse à propos des impayés de la France pourraient assez vite paraître déplacées. La France est en mission dans le monde, elle est peut-être en train de sauver l’Afrique. Après que les États-Unis et la Grande-Bretagne ont déposé les armes devant la Syrie pour raisons budgétaires, le plus important semble aujourd’hui de ne pas la laisser seule face à cette immense responsabilité. C’est dire si ce simple épisode fiscal et local donne une idée des impasses dans lesquelles le monde développé s’est enfermé. »

Alors, plus sérieusement, que nos amis suisses se rassurent ! La France n’est pas encore en cessation de paiement bien qu’un jour la France sera bien en cessation de paiement. Il est d’ailleurs assez vraisemblable que ce jour ne soit pas si éloigné que cela.

Enfin, de façon générale, tout le monde sait bien qu’il est toujours plus facile d’obtenir un paiement en janvier qu’en décembre… lorsque tous les budgets ont été consommés ! Alors les Suisses attendront, mais effectivement c’est un très mauvais signe à envoyer à nos partenaires.

Tiens ! À propos des Suisses d’ailleurs, là-bas aussi ils vont avoir un léger problème avec les comptes en banque qui dépassent les 100 000 francs suisses, comme quoi l’exception suisse a également ses limites. Je vous reproduis ici les pages 6 et 7 du rapport de la FINMA, l’équivalent de notre AMF, sur la procédure en cas de faillite bancaire. Cela fera, je l’espère, réfléchir les détenteurs de comptes bancaires, qu’ils soient en France ou en Suisse. Au passage, je rappelle que la règle des 100 000 euros de dépôts soi-disant garantis va bien rentrer en vigueur partout en Europe.

Prise de décision en cas d’assainissement et de liquidation

« La FINMA décide de l’application éventuelle de l’approche SPE en étroite collaboration avec les parties prenantes nationales et internationales. Cette décision repose principalement sur la perspective claire d’un bai-lin réussi, qui restaure la confiance du marché et permette à la banque restructurée d’opérer « comme si de rien n’était ». À supposer qu’il existe un laps de temps durant lequel le groupe bancaire puisse être restructuré en premier lieu à l’aide de mesures capitalistiques, la question principale consiste à déterminer le temps dont disposent les autorités pour décider d’un éventuel bail-in. Dans tous les cas, il faut examiner très attentivement pendant le peu de temps disponible – par exemple, en un week-end – si les engagements pouvant faire l’objet d’un bail-in sont suffisants. Ce jugement doit au moins reposer sur les considérations suivantes : évaluation initiale des engagements pouvant faire l’objet d’un bail-in, étendue probable de ce dernier et obstacles potentiels (par ex. identification et appréciation des risques juridiques et opérationnels).

7.1 Évaluation

Lorsqu’elle examine la viabilité d’un bail-in, la FINMA doit avoir un aperçu clair de la situation financière de la banque. Le principal objectif de l’évaluation requise à cet effet est de déterminer et de vérifier l’étendue des pertes et le besoin de recapitalisation. Il faut veiller à ce que le savoir-faire interne de la banque et les informations requises soient disponibles en peu de temps. L’évaluation doit être achevée au moins provisoirement avant de décider du type d’assainissement ou de réaliser le bail-in. Elle doit être préparée pendant la phase de stabilisation et finalisée au plus tard 10 jours après que le point de non-viabilité a été atteint. L’évaluation sera à la fois conservatrice et prudente.
Elle se concentre sur les actifs les plus importants et les plus volatils des unités ayant enregistré des pertes. Une prévision des pertes pour au moins l’année suivante doit également être fournie, car il sera très probablement impossible d’entreprendre une nouvelle recapitalisation à une date ultérieure. Un bail-in ne peut être exécuté qu’une seule fois. Pour dissiper toute incertitude résiduelle, une recapitalisation délibérément prudente (ou « over-bail-in ») pourrait être opportune, avec des réserves pour une compensation ultérieure dès que l’étendue actuelle des pertes sera connue. Cela nécessiterait une autre évaluation plus détaillée après le bail-in.

7.2 Potentiel de couverture des pertes

Le volume de passifs disponibles pour le bail-in est une condition essentielle à un SPE bail-in. Ceux-ci doivent avoir été émis pour des tiers sur le marché, de préférence par la société holding du niveau le plus élevé. Ils doivent suffire à couvrir les besoins de recapitalisation attendus pour le groupe consolidé et ceux de toutes ses sociétés. En fait, la législation suisse spécifique à l’assainissement des banques précise que toutes les créances envers celles-ci – à part quelques exceptions clairement définies – sont soumises au régime de conversion obligatoire des fonds de tiers en fonds propres ou de renonciation obligatoire à des créances (« writedown »). Toutefois, toutes les créances privilégiées en vertu de la législation ordinaire sur les faillites (notamment les créances des collaborateurs) ainsi que les dépôts des clients jusqu’à une limite de garantie de 100 000 francs suisses par déposant en sont exclus. Les créances couvertes et celles qui sont compensables ne sont ni convertibles ni réductibles.

Les deux banques détiennent actuellement une forte proportion de fonds propres de l’ancien type, qui cesseront au fil du temps d’être pris en compte comme fonds propres réglementaires, mais qui seront disponibles en tant qu’instruments de premier choix pour un bail-in en fonction de leur subordination. À ce jour, à concurrence de 30 % à 40 % des actifs pondérés en fonction des risques, les deux banques sont débitrices sous forme de dette subordonnée et de dette non garantie de premier rang (subordinated debt et senior unsecured debt), ainsi que de notes structurés. Les engagements susceptibles de faire l’objet d’un bail-in des banques suisses d’importance systémique mondiale se caractérisent principalement par leur montant significatif émis par des succursales étrangères de la maison-mère suisse (au Royaume-Uni, dans les îles Anglo-Normandes et aux États-Unis) et, dès lors, par leur assujettissement à une législation étrangère, d’où des risques d’exécution accrus pour le bail-in. La FINMA assume la responsabilité de ce dernier pour ces succursales. Les régulateurs locaux peuvent cependant être autorisés à prendre possession de celles-ci en vertu des dispositions légales, ce qui constitue un obstacle dont l’atténuation doit être minutieusement étudiée. Les produits structurés, les engagements à court terme et les positions de négoce entrent dans le champ d’application du bail-in, à condition que cela n’entrave pas les objectifs de l’assainissement, et notamment le maintien de la stabilité financière. Les dépôts non assurés d’environ 300 milliards de francs suisses par banque sont aussi susceptibles de faire l’objet du bail-in, mais uniquement si tous les autres engagements ont déjà absorbé les pertes. En résumé, on peut supposer que la combinaison du capital convertible et du SPE bail-in suffira à couvrir des pertes très substantielles. »

« Les dépôts des clients jusqu’à une limite de garantie de 100 000 francs suisses par déposant en sont exclus »… voici la phrase la plus importante, car si les dépôts sont exclus des bail-in jusqu’à 100 000 francs suisses… évidemment cela veut dire par définition que tout ce qui dépasse peut se voir écrêté à la bonne convenance des autorités suisses dans le cadre du sauvetage indispensable du système bancaire… et tant pis pour quelques dégâts collatéraux comme par exemple l’annulation d’une épargne durement acquise par des gens pas forcément fortunés, car même si ces sommes peuvent sembler importantes, elles sont en général le fruit d’une vie entière de travail, de la revente d’une boutique ou d’un fonds de commerce qui assurera la retraite d’un couple, ou encore la vente d’une maison par exemple dans l’attente d’un autre achat dans le cadre d’un déménagement…

Alors que retenir de ces deux informations ? Qu’encore une fois, la situation est de plus en plus mauvaise et que pour la première fois, certains se posent des questions concernant la possibilité de payer de notre pays, et croyez-moi, ce n’est pas bon signe.

Encore une fois, préparez-vous ! Plus vous serez résilients, plus vous serez nombreux à vous préparer, plus nous serons collectivement plus forts, ou moins faibles ! Informez vos proches même si c’est difficile, le Contrarien Matin sert aussi à cela, c’est un outil pédagogique ! Stockez, migrez votre patrimoine vers les actifs tangibles, et enfin, évidemment, profitez des cours assez bas de l’or pour renforcer vos positions. Accumulez ! Et n’oubliez pas l’argent.

Restez à l’écoute. À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT http://www.lecontrarien.com/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 17 Déc 2013 12:25 
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RAPPEL ... pour ceux qui ont des portefeuilles ...

La date limite pour votre « Window Dressing » (habillage de portefeuille) personnel est le 24 décembre à 14h.
Les plus values et moins values seront fiscalement imputées, passé cette date, sur 2014

Signé: le room service ;)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 17 Déc 2013 12:58 
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dossier spécial FED 100 ans dans le monde éco

http://lemonde-emploi.blog.lemonde.fr/2 ... -decembre/

Citer:
17 décembre 2013
« Comment la Fed est devenue maître de l’économie mondiale », dans « Le Monde » du 17 décembre

Timbre américain Alexander HamiltonLa Réserve fédérale américaine fête ses 100 ans le 23 décembre. Si sa mission se limite en théorie à veiller à la stabilité des prix et au plein-emploi aux Etats-Unis, c'est aujourd'hui elle qui donne le tempo de l'économie mondiale comme de l'ensemble des marchés financiers. Et ce n'est pas près de changer... Un dossier du cahier "Eco & entreprise" du Monde daté mardi 17 décembre.

LA FED, LE DOLLAR ET LA PUISSANCE

Branle-bas de combat chez les argentiers de la planète. A Bruxelles et Washington, cette semaine, on va phosphorer sur l'avenir de l'euro, du dollar et des banques. Car tout cela est le même sujet, celui du lien indéfectible entre l'économie, la monnaie, les banques et la souveraineté des nations.

Auront-ils, tous ces banquiers et fonctionnaires en costume croisé, une pensée émue pour le flamboyant Alexander Hamilton (1757-1804), l'un des Pères fondateurs de la nation américaine ?

C'est lui qui fut à l'origine du premier embryon de banque centrale en Amérique. A l'époque, en 1791, il s'agissait de trouver une solution pour payer la dette de la guerre d'indépendance. Il fallut un siècle de plus et de nombreuses crises financières avant que n'émerge la Réserve fédérale des Etats-Unis.

Née le 23 décembre 1913 sur les décombres d'une gigantesque panique bancaire, la banque centrale américaine est investie de deux missions principales : la stabilité de l'économie et du système financier. Elle doit surveiller l'évolution des prix et du chômage, et superviser banques et institutions financières.

Ce qu'Hamilton avait perçu, il y a deux cents ans, c'est qu'une monnaie ne peut pas se développer sans un système financier puissant et régulé. Il était persuadé, comme Adam Smith (1723-1790), que les banques sont la « nurserie de la richesse nationale », celles qui transforment des stocks inertes d'or et d'argent en capital productif, irriguant l'économie et donc la prospérité d'un pays.

LE POUVOIR DES MOTS

C'est ce qu'avaient oublié les pères fondateurs de l'euro. Ils avaient bien créé une banque centrale puissante et indépendante, mais sans le pouvoir sur les banques. C'est ce qui sera corrigé, espère-t-on cette semaine à Bruxelles avec l'adoption de l'union bancaire.

Cela sera-t-il suffisant ? Pas sûr. Dans ce domaine, l'Europe évolue en territoire inconnu. Jusqu'à présent, toutes les tentatives d'établir une monnaie supranationale ont échoué. Comme le souligne l'économiste Michel Aglietta, la monnaie, qui est le langage de l'économie de marché, est indissociable de la souveraineté, qui se traduit aussi par une union politique et budgétaire.

Et son statut reflète la puissance de son maître. Le dollar s'est construit sur les ruines des deux guerres mondiales et son hégémonie (qui a remplacé celle de la livre anglaise) a été consacrée par les accords de Bretton Woods en 1944.

Aujourd'hui encore, en dépit de l'abandon de Bretton Woods au début des années 1970 et de la tourmente monétaire qui s'en est suivie, plus de 80 % des échanges mondiaux se libellent en dollar.

C'est ce qui autorise les Etats-Unis à s'endetter hors de proportion sans en payer le prix acquitté par les Européens ou les Asiatiques. C'est ce qui constitue la force de la Fed, capable de plonger n'importe quel pays du monde dans la crise par le seul pouvoir des mots.

Car le commerce international a besoin d'une monnaie de référence. Aussi, pendant encore longtemps, le dollar sera roi, et la Fed sera reine.

Philippe Escande

A lire sur le sujet, dans le cahier « Eco & entreprise » du Monde, dans l'édition Abonnés du Monde,fr ou dans Le Monde daté mardi 17 décembre :

- Comment la Fed est devenue maître de l'économie mondiale, par Marie Charrel.

- Trois scénarios pour l'après-dollar, par Marie Charrel.

- Ben Bernanke et les leçons de la crise de 1929, par Adrien de Tricornot.

Timbre américain de 1998 commémoration du Federal Reserve ActA lire aussi:

- La Réserve fédérale a cent ans, par Jean-Marc Daniel.




Je rigole encore de la conclusion "Car le commerce international a besoin d'une monnaie de référence. Aussi, pendant encore longtemps, le dollar sera roi, et la Fed sera reine." :lol:


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