gr33n a écrit:
La question du "système de remplacement" se pose dès lors que l'on vient à critiquer le système en place.
Qu'en pensez vous? Pensez vous que celà est compatible avec l'écologie? Voyez vous d'autres alternatives intéressantes?
Je ne pense pas que le "système de remplacement" sera le fruit d'une démarche politique volontaire, d'une exploration, d'une réflexion pro-active ou même d'une révolution (sauf si on enlève la zapette aux masses).
L'humanité a démontré depuis longtemps qu'elle était inapte à la limite.
Si on doit trouver quelque chose de positif dans la crise actuelle, je pense que c'est le système de substitution qui se met progressivement en place dans les pays les plus touchés (Grèce, Italie, Espagne, Portugal...).
C'est une crise de choix et d'option. Les gens n'ayant plus, ni le choix, ni les moyens de se vautrer dans le superflu qui caractérise parfois notre triste siècle, ils retournent à des préoccupations plus prosaïques: se nourrir, cultiver un lopin de terre, collaborer, partager, troquer, développer sa vie intérieure... le tout étant très compatible avec une approche écologique.
Cette réduction des options que nous constatons tous les jours s'impose à nous. Elle est à la fois un risque, mais aussi une vraie opportunité pour que de nouveaux modèles émergent par défaut. Je pense que ce seront des modèles de rupture, plus humains, collaboratifs et centrés sur un terroir.
Faire du "capitalisme" deviendra sans doute moins une préoccupation pour les nouvelles générations dont on voit bien que les besoins / enjeux et perceptions sont radicalement différents des nôtres.